La plus haute instance du Mouvement, entre deux congrès, a ainsi décidé de suspendre 22 de ses membres pour cause d'absences répétées en leur enjoignant de justifier leur attitude. La plus haute instance du Mouvement, entre deux congrès, a ainsi décidé de suspendre 22 de ses membres pour cause d'absences répétées en leur enjoignant de justifier leur attitude. Une fois de plus, la crise interne que traverse le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a été au centre des travaux du conseil consultatif réuni durant ce week-end à Boumerdès en session ordinaire. La plus haute instance du Mouvement , entre deux congrès, a ainsi décidé de suspendre 22 de ses membres pour cause d'absences répétées en leur enjoignant de justifier leur attitude, avons-nous appris hier d'une source responsable au MSP. Dans une de ses précédentes résolutions, cette instance avait formellement décidé de suspendre ou d'exclure tout membre qui s'absenterait 3 ou 4 fois. Ces membres suspendus ont boycotté toutes les sessions tenues après le 4e congrés au cours duquel une grave crise a éclaté au sein de cette formation islamiste. Les partisans de Abdelmadjid Menasra, qui n'ont pas accepté la victoire de Bouguerra Soltani et sa reconduction à la tête du mouvement pour un second mandat, sont alors entrés en dissidence. Une dissidence qui s'est soldée quelques mois après par la création d'un mouvement dénommé le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement). Tous les membres fondateurs de ce nouveau mouvement, au nombre de 41, ont alors été exclus des rangs du MSP. Le divorce est alors définitivement consommé entre les deux camps malgré les tentatives de réconciliation initiées par une commission dirigée par le sénateur Abdelhamid Medaoud. Mais malgré cela, les membres du conseil consultatif continuent de faire confiance au travail de cette commission puisqu'ils viennent de lui renouveler leur confiance. «Les membres du conseil restent, toutefois, toujours favorables à la poursuite des efforts de réconciliation à la condition que le bureau national soit tenu au courant» , nous a-t-on indiqué. En effet, lors de cette session, le vice-président du mouvement, Abderrazak Makri, a présenté un rapport détaillé sur toutes les phases du travail accompli par la commission de réconciliation et a ainsi demandé aux membres du conseil consultatif, ajoute encore notre source, de permettre à la commission Medaoud de poursuivre sa mission. «C'est vrai qu'à un moment donné il a été question de clore le dossier des dissidents et de tourner la page, mais les membres du conseil consultatif ont jugé que la commission de réconciliation, au vue du travail positif réalisé qui a permis le retour au mouvement de nombreux dissidents, doit continuer son œuvre de réconciliation», nous a déclaré Mohamed Djemaa, membre du bureau national chargé de l'information. Car, selon notre interlocuteur, contacté hier, «il n'y a désormais qu'une minorité qui persiste dans une démarche dissidente». Les responsables du mouvement n'ont eu de cesse de déclarer que les «portes du mouvement demeurent toujours ouvertes à ses enfants». Dans son allocution d'ouverture des travaux du conseil consultatif, le président du mouvement, Bouguerra Soltani, a abondé dans ce sens et a annoncé que moins de 3% seulement de cadres et militants ont rejoint le mouvement de Menasra. Chose qu'il a répétée jeudi à Boumerdès à l'ouverture des travaux de l'université d'été qui prendront fin aujourd'hui dimanche. Placée sous l'intitulé «Jeunesse et grands défis» l'université d'été du MSP a vu la présence de 1.400 participants et de nombreux invités étrangers. Le président du mouvement, qui a plaidé en faveur de la prise en charge des préoccupations de cette frange de la société, a mis en garde contre «l'injustice sociale» qui, dira-t-il, «engendre l'exclusion». Une fois de plus, la crise interne que traverse le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a été au centre des travaux du conseil consultatif réuni durant ce week-end à Boumerdès en session ordinaire. La plus haute instance du Mouvement , entre deux congrès, a ainsi décidé de suspendre 22 de ses membres pour cause d'absences répétées en leur enjoignant de justifier leur attitude, avons-nous appris hier d'une source responsable au MSP. Dans une de ses précédentes résolutions, cette instance avait formellement décidé de suspendre ou d'exclure tout membre qui s'absenterait 3 ou 4 fois. Ces membres suspendus ont boycotté toutes les sessions tenues après le 4e congrés au cours duquel une grave crise a éclaté au sein de cette formation islamiste. Les partisans de Abdelmadjid Menasra, qui n'ont pas accepté la victoire de Bouguerra Soltani et sa reconduction à la tête du mouvement pour un second mandat, sont alors entrés en dissidence. Une dissidence qui s'est soldée quelques mois après par la création d'un mouvement dénommé le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement). Tous les membres fondateurs de ce nouveau mouvement, au nombre de 41, ont alors été exclus des rangs du MSP. Le divorce est alors définitivement consommé entre les deux camps malgré les tentatives de réconciliation initiées par une commission dirigée par le sénateur Abdelhamid Medaoud. Mais malgré cela, les membres du conseil consultatif continuent de faire confiance au travail de cette commission puisqu'ils viennent de lui renouveler leur confiance. «Les membres du conseil restent, toutefois, toujours favorables à la poursuite des efforts de réconciliation à la condition que le bureau national soit tenu au courant» , nous a-t-on indiqué. En effet, lors de cette session, le vice-président du mouvement, Abderrazak Makri, a présenté un rapport détaillé sur toutes les phases du travail accompli par la commission de réconciliation et a ainsi demandé aux membres du conseil consultatif, ajoute encore notre source, de permettre à la commission Medaoud de poursuivre sa mission. «C'est vrai qu'à un moment donné il a été question de clore le dossier des dissidents et de tourner la page, mais les membres du conseil consultatif ont jugé que la commission de réconciliation, au vue du travail positif réalisé qui a permis le retour au mouvement de nombreux dissidents, doit continuer son œuvre de réconciliation», nous a déclaré Mohamed Djemaa, membre du bureau national chargé de l'information. Car, selon notre interlocuteur, contacté hier, «il n'y a désormais qu'une minorité qui persiste dans une démarche dissidente». Les responsables du mouvement n'ont eu de cesse de déclarer que les «portes du mouvement demeurent toujours ouvertes à ses enfants». Dans son allocution d'ouverture des travaux du conseil consultatif, le président du mouvement, Bouguerra Soltani, a abondé dans ce sens et a annoncé que moins de 3% seulement de cadres et militants ont rejoint le mouvement de Menasra. Chose qu'il a répétée jeudi à Boumerdès à l'ouverture des travaux de l'université d'été qui prendront fin aujourd'hui dimanche. Placée sous l'intitulé «Jeunesse et grands défis» l'université d'été du MSP a vu la présence de 1.400 participants et de nombreux invités étrangers. Le président du mouvement, qui a plaidé en faveur de la prise en charge des préoccupations de cette frange de la société, a mis en garde contre «l'injustice sociale» qui, dira-t-il, «engendre l'exclusion».