Le MSP tiendra, à partir d'aujourd'hui et pour deux jours, une session ordinaire de son conseil consultatif. Un rendez-vous qui sera suivi dès ce jeudi par l'université d'été qui verra la participation de 1.400 cadres et militants ainsi que de nombreux invités étrangers. Les travaux de ces deux événements seront, à coup sûr, dominés par la situation organique que traverse le mouvement. La dissidence d'une partie de son encadrement et militants qui a conduit à la création du Mouvement de la prédication et du changement(MPC) a plongé le parti dans une profonde crise. Cette dissidence semble être irréversible même si au sein de l'état major politique du mouvement on ne désespère pas de voir de nombreux cadres revenir sur leur décision de rejoindre le nouveau-né. D'ailleurs, un des points inscrits à l'ordre du jour de cette session ordinaire a trait à la question de la réconciliation. Abderrazak Mokri, vice-président du mouvement, présentera en effet un rapport détaillé sur les efforts de médiation entre les deux parties. Au non du bureau national du mouvement Mokri a , comme il l'a reconnu, rencontré à plusieurs reprises de nombreux dissidents qui ont rejoint le MPC en vue de les convaincre de faire table rase sur le passé et de revenir au mouvement cher au défunt Mahfoudh Nahnah. Car, la commission de réconciliation, que dirige le sénateur Abdelhamid Medaoud, n'a jamais cessé ses efforts en vue de parvenir à un accord. Le président du mouvement, Abouguerra Soltani, n'a pas caché sa disponibilité à faire des concessions en acceptant, notamment, certaines conditions posées par les dissidents bien avant la création du MPC. L'homme fort du MPC Abdelmadjid Menasra et ses compagnons qui ont fait preuve d'une farouche opposition à Aboudjerra Soltani avant, durant et après le 4e congrès, opposent pourtant une fin de non recevoir à toutes les tentatives de réconciliation. «Ce qui se passe au MSP ne nous regarde pas car nous sommes concentrés sur la structuration de notre mouvement» soutiennent-ils. Ils n'ont d'ailleurs jamais participé aux travaux du conseil consultatif et ont boycotté toutes les sessions tenues après le 4e congrès. Selon des responsables du MSP, ils seraient une soixantaine de membres de cette instance. Vont-ils être finalement exclus des rangs du mouvement ? Le conseil consultatif évoquera certainement cette question, ce d'autant qu'une résolution adoptée il y a quelques temps déjà fait mention de l'exclusion de tout membre qui boycotte 3 ou 4 sessions de cette instance. « Nous allons être très fermes avec ceux qui refusent la main tendue», nous a déclaré il y a quelques jours un membre du bureau national du MSP. Mais la tendance générale qui prévaut ne plaide pas pour l'option de l'exclusion. La direction politique du MSP veut apparemment continuer à privilégier la voie de la réconciliation dans l'objectif avoué d'acculer le noyau dur du MPC et le faire passer aux yeux des militants pour seul responsable de la division interne et de la "fitna". Dans les milieux initiés, on parle avec insistance d'une réunion entre les deux parties en marge des travaux de l'université d'été qu'abritera la ville de Boumerdès. En tout cas, cette grave scission risque d'avoir des conséquences négatives lors des prochaines joutes politiques. De nombreux élus locaux ont rejoint le MPC. Une donne qui pèsera lourd vers la fin du mois de décembre durant lequel sont prévues des élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Un rapport sur cette question est justement prévu lors de la session d'aujourd'hui. Le MSP tiendra, à partir d'aujourd'hui et pour deux jours, une session ordinaire de son conseil consultatif. Un rendez-vous qui sera suivi dès ce jeudi par l'université d'été qui verra la participation de 1.400 cadres et militants ainsi que de nombreux invités étrangers. Les travaux de ces deux événements seront, à coup sûr, dominés par la situation organique que traverse le mouvement. La dissidence d'une partie de son encadrement et militants qui a conduit à la création du Mouvement de la prédication et du changement(MPC) a plongé le parti dans une profonde crise. Cette dissidence semble être irréversible même si au sein de l'état major politique du mouvement on ne désespère pas de voir de nombreux cadres revenir sur leur décision de rejoindre le nouveau-né. D'ailleurs, un des points inscrits à l'ordre du jour de cette session ordinaire a trait à la question de la réconciliation. Abderrazak Mokri, vice-président du mouvement, présentera en effet un rapport détaillé sur les efforts de médiation entre les deux parties. Au non du bureau national du mouvement Mokri a , comme il l'a reconnu, rencontré à plusieurs reprises de nombreux dissidents qui ont rejoint le MPC en vue de les convaincre de faire table rase sur le passé et de revenir au mouvement cher au défunt Mahfoudh Nahnah. Car, la commission de réconciliation, que dirige le sénateur Abdelhamid Medaoud, n'a jamais cessé ses efforts en vue de parvenir à un accord. Le président du mouvement, Abouguerra Soltani, n'a pas caché sa disponibilité à faire des concessions en acceptant, notamment, certaines conditions posées par les dissidents bien avant la création du MPC. L'homme fort du MPC Abdelmadjid Menasra et ses compagnons qui ont fait preuve d'une farouche opposition à Aboudjerra Soltani avant, durant et après le 4e congrès, opposent pourtant une fin de non recevoir à toutes les tentatives de réconciliation. «Ce qui se passe au MSP ne nous regarde pas car nous sommes concentrés sur la structuration de notre mouvement» soutiennent-ils. Ils n'ont d'ailleurs jamais participé aux travaux du conseil consultatif et ont boycotté toutes les sessions tenues après le 4e congrès. Selon des responsables du MSP, ils seraient une soixantaine de membres de cette instance. Vont-ils être finalement exclus des rangs du mouvement ? Le conseil consultatif évoquera certainement cette question, ce d'autant qu'une résolution adoptée il y a quelques temps déjà fait mention de l'exclusion de tout membre qui boycotte 3 ou 4 sessions de cette instance. « Nous allons être très fermes avec ceux qui refusent la main tendue», nous a déclaré il y a quelques jours un membre du bureau national du MSP. Mais la tendance générale qui prévaut ne plaide pas pour l'option de l'exclusion. La direction politique du MSP veut apparemment continuer à privilégier la voie de la réconciliation dans l'objectif avoué d'acculer le noyau dur du MPC et le faire passer aux yeux des militants pour seul responsable de la division interne et de la "fitna". Dans les milieux initiés, on parle avec insistance d'une réunion entre les deux parties en marge des travaux de l'université d'été qu'abritera la ville de Boumerdès. En tout cas, cette grave scission risque d'avoir des conséquences négatives lors des prochaines joutes politiques. De nombreux élus locaux ont rejoint le MPC. Une donne qui pèsera lourd vers la fin du mois de décembre durant lequel sont prévues des élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Un rapport sur cette question est justement prévu lors de la session d'aujourd'hui.