Les transformateurs privés de lait, membres de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), qui se sont réunis en assemblée extraordinaire hier, au siège de la CIPA, s'insurgent contre la mauvaise distribution des quotas de lait en poudre par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL). Le président de la Fédération agroalimentaire et vice-président chargé des relations nationales, Mohamed Abdelouahab Ziani, a organisé, à cet effet, une conférence de presse pour dénoncer le système des quotas qui ne répond pas, selon lui, aux capacités de transformation des laiteries du fait que certaines, dit-il, sont pratiquement à l'arrêt alors que d'autres enregistrent un surplus du lait en poudre. «Il y a discrimination entre les laiteries publiques et privées et les laiteries privées entre elles dans la mesure où il y a absence de critères objectifs de répartition des quotas» a-t-il ajouté, mettant l'accent sur le risque de perte des postes de travail dans ces entreprises au cas où le dialogue n'est pas ouvert avec l'ONIL. Il existe des laiteries qui produisaient 100.000 litres par jour sont actuellement réduites, poursuit-il, à produire seulement 10.000 litres . «Il y a d'autres transformateurs dont les capacités sont limitées à 200.000 litres bénéficient d'un quota de plus de 400.000 litres» a-t-il indiqué, mettant en évidence le dysfonctionnement de la distribution du lait en poudre. Ziani n'a pas manqué néanmoins de confirmer l'adhésion de la CIPA à l'ONIL même si la tonne de lait en poudre est actuellement en baisse sur le marché international. Le conférencier a insisté, par ailleurs, sur la question de la subvention qui est actuellement de 2 DA par litre de lait transformé. «Sur la base de huit critères de distinction, nous demandons la révision de la subvention à hauteur de 9 DA répartis entre les différents intervenants de la chaîne.» Faut-il signaler que les transformateurs de lait cru ne représentent pour l'instant, selon Ziani, que 30 % de laiteries. Les 2 DA par litre de subvention attribués aux transformateurs sont jugés insuffisants par les membres de la CIPA, car, il existe une disproportion dans le système des prix où l'éleveur prend 12 DA et le collecteur 5 DA concernant le lait cru. Les producteurs de la CIPA estiment que les subventions servent notamment à équilibrer les prix du marché, mais avec une aide de l'Etat de l'ordre de 9 DA, il y aura des progressions graduelles sur 4 ou 5 années. Ils diront également que le prix de vente au consommateur n'a pas changé depuis 8 ans, à savoir 25 DA le sachet de lait. Ziani a également souligné la nécessité de promouvoir la politique de la production du lait cru en Algérie en favorisant la subvention accordée aux éleveurs. C'est ainsi d'ailleurs que l'organisation est en phase de finalisation d'un dossier portant sur la promotion de la production du lait cru. «On peut arriver dans le cadre de la promotion de la production du lait cru à une certaine autonomie par rapport aux importations » relève t-il. A. A. Les transformateurs privés de lait, membres de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), qui se sont réunis en assemblée extraordinaire hier, au siège de la CIPA, s'insurgent contre la mauvaise distribution des quotas de lait en poudre par l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL). Le président de la Fédération agroalimentaire et vice-président chargé des relations nationales, Mohamed Abdelouahab Ziani, a organisé, à cet effet, une conférence de presse pour dénoncer le système des quotas qui ne répond pas, selon lui, aux capacités de transformation des laiteries du fait que certaines, dit-il, sont pratiquement à l'arrêt alors que d'autres enregistrent un surplus du lait en poudre. «Il y a discrimination entre les laiteries publiques et privées et les laiteries privées entre elles dans la mesure où il y a absence de critères objectifs de répartition des quotas» a-t-il ajouté, mettant l'accent sur le risque de perte des postes de travail dans ces entreprises au cas où le dialogue n'est pas ouvert avec l'ONIL. Il existe des laiteries qui produisaient 100.000 litres par jour sont actuellement réduites, poursuit-il, à produire seulement 10.000 litres . «Il y a d'autres transformateurs dont les capacités sont limitées à 200.000 litres bénéficient d'un quota de plus de 400.000 litres» a-t-il indiqué, mettant en évidence le dysfonctionnement de la distribution du lait en poudre. Ziani n'a pas manqué néanmoins de confirmer l'adhésion de la CIPA à l'ONIL même si la tonne de lait en poudre est actuellement en baisse sur le marché international. Le conférencier a insisté, par ailleurs, sur la question de la subvention qui est actuellement de 2 DA par litre de lait transformé. «Sur la base de huit critères de distinction, nous demandons la révision de la subvention à hauteur de 9 DA répartis entre les différents intervenants de la chaîne.» Faut-il signaler que les transformateurs de lait cru ne représentent pour l'instant, selon Ziani, que 30 % de laiteries. Les 2 DA par litre de subvention attribués aux transformateurs sont jugés insuffisants par les membres de la CIPA, car, il existe une disproportion dans le système des prix où l'éleveur prend 12 DA et le collecteur 5 DA concernant le lait cru. Les producteurs de la CIPA estiment que les subventions servent notamment à équilibrer les prix du marché, mais avec une aide de l'Etat de l'ordre de 9 DA, il y aura des progressions graduelles sur 4 ou 5 années. Ils diront également que le prix de vente au consommateur n'a pas changé depuis 8 ans, à savoir 25 DA le sachet de lait. Ziani a également souligné la nécessité de promouvoir la politique de la production du lait cru en Algérie en favorisant la subvention accordée aux éleveurs. C'est ainsi d'ailleurs que l'organisation est en phase de finalisation d'un dossier portant sur la promotion de la production du lait cru. «On peut arriver dans le cadre de la promotion de la production du lait cru à une certaine autonomie par rapport aux importations » relève t-il. A. A.