Le désarroi des jeunes devant l'absence totale de perspectives favorise incontestablement la perte des repères et des normes. La majorité des jeunes vit très mal leur frustration. Ce qu'endure aujourd'hui nos jeunes est tout simplement intolérable. Le manque de débouchés l' «offensif» bureaucratique figure parmi les maux dont souffrent les jeunes de l'Algérie. Ils sont au bord de la dépression et les cheveux grisonnant qui couvrent leur tête en est une preuve ! A Constantine, le sort des jeunes n'est pas meilleur. Diplômés, sans formation, qualifiés ou non, tout le monde patauge dans les mêmes problèmes. Le spectre du chômage hante nos jeunes et les pousse à opter pour le mauvais chemin. L'essentiel est de gagner quelques sous. Si les non-qualifiés s'adonnent aux agressions et au comportement de voyou, les universitaires sont, quant à eux, plongés dans un véritable dilemme. L'histoire de la «tchipa» leur rend la vie insupportable. Entre exigence religieuse et la dure réalité, ces jeunes ne savent plus quoi faire. «Je suis architecte de formation, j'ai de la chance parce que j'ai pu ouvrir un bureau d'étude, mais comme vous le voyez, je suis en train de raser les murs, car pour bénéficier d'un projet, il faut verser des sommes colossales. J'ai fait le serment de ne jamais manger de ce pain», nous confie avec beaucoup d'amertume Samir. Le vécu des jeunes nous émeut et nous fait prendre conscience d'une réelle injustice sociale. De nos jours, les artères de Constantine se découvrent un visage miséreux et hideux. Tout au long de la journée des jeunes désoeuvrés occupent les trottoirs. Le soir surgissent de nulle part des dizaines de jeunes SDF. Ils envahissent les mêmes trottoirs pour y trouver refuge. Le malheur de ces jeunes est très profond ! Constantine, la capitale de l'est tait honteusement le désastre de cette frange de la société. Devant tant de déchéance humaine, on ne peut que s'interroger sur le laxisme des autorités locales et plus particulièrement, celle concernées par la prise en charge de cette catégorie «défavorisée». Le tort de nos jeunes est le fait d'appartenir à une société où l'indifférence et le mépris s'érigent maîtres mots. Le désarroi des jeunes devant l'absence totale de perspectives favorise incontestablement la perte des repères et des normes. La majorité des jeunes vit très mal leur frustration. Ce qu'endure aujourd'hui nos jeunes est tout simplement intolérable. Le manque de débouchés l' «offensif» bureaucratique figure parmi les maux dont souffrent les jeunes de l'Algérie. Ils sont au bord de la dépression et les cheveux grisonnant qui couvrent leur tête en est une preuve ! A Constantine, le sort des jeunes n'est pas meilleur. Diplômés, sans formation, qualifiés ou non, tout le monde patauge dans les mêmes problèmes. Le spectre du chômage hante nos jeunes et les pousse à opter pour le mauvais chemin. L'essentiel est de gagner quelques sous. Si les non-qualifiés s'adonnent aux agressions et au comportement de voyou, les universitaires sont, quant à eux, plongés dans un véritable dilemme. L'histoire de la «tchipa» leur rend la vie insupportable. Entre exigence religieuse et la dure réalité, ces jeunes ne savent plus quoi faire. «Je suis architecte de formation, j'ai de la chance parce que j'ai pu ouvrir un bureau d'étude, mais comme vous le voyez, je suis en train de raser les murs, car pour bénéficier d'un projet, il faut verser des sommes colossales. J'ai fait le serment de ne jamais manger de ce pain», nous confie avec beaucoup d'amertume Samir. Le vécu des jeunes nous émeut et nous fait prendre conscience d'une réelle injustice sociale. De nos jours, les artères de Constantine se découvrent un visage miséreux et hideux. Tout au long de la journée des jeunes désoeuvrés occupent les trottoirs. Le soir surgissent de nulle part des dizaines de jeunes SDF. Ils envahissent les mêmes trottoirs pour y trouver refuge. Le malheur de ces jeunes est très profond ! Constantine, la capitale de l'est tait honteusement le désastre de cette frange de la société. Devant tant de déchéance humaine, on ne peut que s'interroger sur le laxisme des autorités locales et plus particulièrement, celle concernées par la prise en charge de cette catégorie «défavorisée». Le tort de nos jeunes est le fait d'appartenir à une société où l'indifférence et le mépris s'érigent maîtres mots.