Les marques du corps ont longtemps signifié une adhésion à un groupe social bien défini, découlant parfois, dans les sociétés traditionnelles par exemple, d'un rite de passage obligé. Aujourd'hui, elles semblent devenir plutôt l'expression de démarches individuelles et du choix de chacun. Les marques du corps ont longtemps signifié une adhésion à un groupe social bien défini, découlant parfois, dans les sociétés traditionnelles par exemple, d'un rite de passage obligé. Aujourd'hui, elles semblent devenir plutôt l'expression de démarches individuelles et du choix de chacun. En Algérie, le tatouage est devenue une vraie tendance parmi le rang des jeunes. Ces derniers manifestent un engouement particulier pour cette mode venue de très loin. Imitation, signe d'appartenance sociale, désir de suivre la mode de sa propre époque, le tatouage reste une tendance en vogue. Le tatouage, une tendance en vogue Aujourd'hui, le phénomène du tatouage est devenu, chez les jouvenceaux, des deux sexes une mode bien prisée, qui a été, selon les dires de bon nombre de spécialistes, modernisée. Pour Michel, esthéticiens et spécialiste en tatouage, «cette tendance connaît un vrai engouement de la part des jeunes, notamment en été où ces derniers, majoritairement âgés entre 17 et 25 ans, se rendent chez les spécialistes en la matières, pour se faire dessiner sur le corps des formes d'animaux, des symboles, des monstres et autres formes dont la symbolique est souvent ignorée». «Pour les filles, poursuit-il, dessiner un tatou sur le corps, même dans les zones cachées comme le dos ou le sein détient une valeur esthétique incontournable. La plage reste pour ces dernières l'endroit propice pour s'exhiber faisant étalage de son tatou». La fashion mania conquiert les jeunes filles algériennes Des jeunes filles questionnées sur la valeur du tatouage aujourd'hui, ont confirmé que cette mode incontournable est très prisée, «eu égard à son aspect esthétique et branché», indique Nadia, une jeune fille âgée de 20 ans. Mimi, quant à elle, jeune Algéroise de 18 ans, qui porte un tatouage sous forme de fleur de lys sur le dos, affirme «qu'avec l'arrivée de la saison estivale, ses copines et elle recourent au tatouage dans le but de donner un aspect plus beau afin de pouvoir exhiber les formes dessinées en portant un maillot de bain sexy. Elle ajoute que «le tatouage renforce la beauté du visage et du corps et signe l'appartenance de la jeune fille à un milieu juvénile branché». De son côté, Lina, jeune fille âgée de 23 ans, rencontrée chez un coiffeur en train de se faire dessiner les sourcils, a souligné que «la majorité des jeunes filles se tatouent aujourd'hui les sourcils. La méthode est simple, elle consiste à enlever les sourcils naturels pour les remplacer d'un tatouage qui dure plus longtemps». Elle déclare aussi être passionné par les jolies formes de dessein peint sur la peau et qui offre au corps une beauté étincelante. Le tatouage avec du henné, une mode en vogue À cet égard, "Michel", expert libanais en beauté et professionnel en tatouage, installé depuis quelque temps à Alger, plus précisément à la rue Didouche Mourad, affirme que le tatouage à l'aide du henné noire est la mode de l'été 2008. Ainsi, l'avantage de ces tatous avec du henné serait qu'il dure une dizaine de jours, ce qui permet aux filles, selon lui, de changer de dessins chaque fois qu'elles le désirent. Le spécialiste a signalé que cette année, la demande sur le tatou est plus importante que les années précédentes. A propos de la méthode par laquelle il procède, Michel explique qu'il «utilise une mince aiguille stérilisée et un mélange de henné, et que les filles choisissent les formes qui leur conviennent. Il procède ensuite au dessin avec habilité». Concernant le tatouage des sourcils, Michel déclare qu'il "est l'un des tatou les plus demandé et qu'il dure au moins 5 ans. Il est fait à l'aide d'un mélange varié de poudre. Les femmes désirant imiter les chanteuses et les actrices, notamment libanaises qui envahissent l'écran, sont de plus en plus nombreuses à se faire tatoué. L'image de la femme tatouée et «branchée» gagne de plus en plus de popularité. La jeunesse algérienne imite «Mohanad» le turc L'Héro du feuilleton Turc «Nour» semble accaparer toute l'admiration de la jeunesse algérienne. Il nourrit les fantaisies des jeunes filles follement amoureuses et accroche le regard des jeunes hommes qui imitent le tatou remarquable qu'il a sur le bras droit. Ainsi, sur une des plages d'Alger, le constat d'une interminable file d'attente a attiré notre curiosité. Voulant nous enquérir de ce qui se déroulait devant cette tente, nous avons abordé l'un des jeunes qui attendait impatiemment son tour. Walid, jeune garçon âgé de 22 ans, nous a déclaré qu'il voulait se faire tatouer le bras à la façon «Mohanad». Ces copains, présents sur place, trouvent les dessins de ces spécialistes, très réussi et craquants. «Les jeunes filles adorent les mecs branchés et tout ce qui permet aux jeunes de mettre toutes les chances de leur côté afin de draguer et sortir avec la plus belle nana sur la plage, est le bienvenue», renchérit-il. A l'intérieur de la tente, sur laquelle tous les regards des jeunes étaient braqués, se trouvaient des gens venue du sud, spécialistes dans le tatouage avec du henné. Ces derniers affirment que le prix du tatou varie selon la forme et la grandeur et que le plus petit tatou coûte 200 DA. Ils ajoutent, par ailleurs, que depuis qu'ils ont installés leur tente, le flux de jeunes ne cesse d'augmenter. Les risques sanitaires du tatouage Pour Mme Ouagenoune, médecin, le tatouage, bien que mode en vogue risque toutefois, d'augmenter les risques de contracter un certain nombre de maladies transmissibles par le sang. «La peau et les muqueuses qui se trouvent dans la bouche et dans le nez assurent la protection contre de nombreuses infections. Les procédures de tatouage, de perçage des oreilles et de perçage corporel requièrent un perçage de la peau et des muqueuses au moyen d'une aiguille ou un autre objet pointu. À moins que les aiguilles soient nouvelles, stérilisées pour chaque traitement et manipulées correctement par le praticien, les instruments peuvent être contaminés par le sang ou les liquides organiques infectés d'une autre personne. Il est également possible que des bactéries ou des virus qui se trouvent sur la peau entrent dans le corps et causent une infection lors du perçage. Les praticiens spécialisés dans le tatouage et le perçage courent également des risques d'être infectés par des coupures ou des piqûres accidentelles», déclare Mme Ouagenoune. De l'avis du médecin, le tatouage et le perçage peuvent causer la transmission d'infections virales comme l'hépatite B, l'hépatite C, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le syndrome d'immunodéficience acquis (SIDA), l'herpès, ainsi que des infections bactériennes cutanées comme le streptocoque et le staphylocoque. La spécialiste met en garde contre le recours à cette méthode et appellent les jeunes à respecter les règles élémentaires de prudence. D. S . En Algérie, le tatouage est devenue une vraie tendance parmi le rang des jeunes. Ces derniers manifestent un engouement particulier pour cette mode venue de très loin. Imitation, signe d'appartenance sociale, désir de suivre la mode de sa propre époque, le tatouage reste une tendance en vogue. Le tatouage, une tendance en vogue Aujourd'hui, le phénomène du tatouage est devenu, chez les jouvenceaux, des deux sexes une mode bien prisée, qui a été, selon les dires de bon nombre de spécialistes, modernisée. Pour Michel, esthéticiens et spécialiste en tatouage, «cette tendance connaît un vrai engouement de la part des jeunes, notamment en été où ces derniers, majoritairement âgés entre 17 et 25 ans, se rendent chez les spécialistes en la matières, pour se faire dessiner sur le corps des formes d'animaux, des symboles, des monstres et autres formes dont la symbolique est souvent ignorée». «Pour les filles, poursuit-il, dessiner un tatou sur le corps, même dans les zones cachées comme le dos ou le sein détient une valeur esthétique incontournable. La plage reste pour ces dernières l'endroit propice pour s'exhiber faisant étalage de son tatou». La fashion mania conquiert les jeunes filles algériennes Des jeunes filles questionnées sur la valeur du tatouage aujourd'hui, ont confirmé que cette mode incontournable est très prisée, «eu égard à son aspect esthétique et branché», indique Nadia, une jeune fille âgée de 20 ans. Mimi, quant à elle, jeune Algéroise de 18 ans, qui porte un tatouage sous forme de fleur de lys sur le dos, affirme «qu'avec l'arrivée de la saison estivale, ses copines et elle recourent au tatouage dans le but de donner un aspect plus beau afin de pouvoir exhiber les formes dessinées en portant un maillot de bain sexy. Elle ajoute que «le tatouage renforce la beauté du visage et du corps et signe l'appartenance de la jeune fille à un milieu juvénile branché». De son côté, Lina, jeune fille âgée de 23 ans, rencontrée chez un coiffeur en train de se faire dessiner les sourcils, a souligné que «la majorité des jeunes filles se tatouent aujourd'hui les sourcils. La méthode est simple, elle consiste à enlever les sourcils naturels pour les remplacer d'un tatouage qui dure plus longtemps». Elle déclare aussi être passionné par les jolies formes de dessein peint sur la peau et qui offre au corps une beauté étincelante. Le tatouage avec du henné, une mode en vogue À cet égard, "Michel", expert libanais en beauté et professionnel en tatouage, installé depuis quelque temps à Alger, plus précisément à la rue Didouche Mourad, affirme que le tatouage à l'aide du henné noire est la mode de l'été 2008. Ainsi, l'avantage de ces tatous avec du henné serait qu'il dure une dizaine de jours, ce qui permet aux filles, selon lui, de changer de dessins chaque fois qu'elles le désirent. Le spécialiste a signalé que cette année, la demande sur le tatou est plus importante que les années précédentes. A propos de la méthode par laquelle il procède, Michel explique qu'il «utilise une mince aiguille stérilisée et un mélange de henné, et que les filles choisissent les formes qui leur conviennent. Il procède ensuite au dessin avec habilité». Concernant le tatouage des sourcils, Michel déclare qu'il "est l'un des tatou les plus demandé et qu'il dure au moins 5 ans. Il est fait à l'aide d'un mélange varié de poudre. Les femmes désirant imiter les chanteuses et les actrices, notamment libanaises qui envahissent l'écran, sont de plus en plus nombreuses à se faire tatoué. L'image de la femme tatouée et «branchée» gagne de plus en plus de popularité. La jeunesse algérienne imite «Mohanad» le turc L'Héro du feuilleton Turc «Nour» semble accaparer toute l'admiration de la jeunesse algérienne. Il nourrit les fantaisies des jeunes filles follement amoureuses et accroche le regard des jeunes hommes qui imitent le tatou remarquable qu'il a sur le bras droit. Ainsi, sur une des plages d'Alger, le constat d'une interminable file d'attente a attiré notre curiosité. Voulant nous enquérir de ce qui se déroulait devant cette tente, nous avons abordé l'un des jeunes qui attendait impatiemment son tour. Walid, jeune garçon âgé de 22 ans, nous a déclaré qu'il voulait se faire tatouer le bras à la façon «Mohanad». Ces copains, présents sur place, trouvent les dessins de ces spécialistes, très réussi et craquants. «Les jeunes filles adorent les mecs branchés et tout ce qui permet aux jeunes de mettre toutes les chances de leur côté afin de draguer et sortir avec la plus belle nana sur la plage, est le bienvenue», renchérit-il. A l'intérieur de la tente, sur laquelle tous les regards des jeunes étaient braqués, se trouvaient des gens venue du sud, spécialistes dans le tatouage avec du henné. Ces derniers affirment que le prix du tatou varie selon la forme et la grandeur et que le plus petit tatou coûte 200 DA. Ils ajoutent, par ailleurs, que depuis qu'ils ont installés leur tente, le flux de jeunes ne cesse d'augmenter. Les risques sanitaires du tatouage Pour Mme Ouagenoune, médecin, le tatouage, bien que mode en vogue risque toutefois, d'augmenter les risques de contracter un certain nombre de maladies transmissibles par le sang. «La peau et les muqueuses qui se trouvent dans la bouche et dans le nez assurent la protection contre de nombreuses infections. Les procédures de tatouage, de perçage des oreilles et de perçage corporel requièrent un perçage de la peau et des muqueuses au moyen d'une aiguille ou un autre objet pointu. À moins que les aiguilles soient nouvelles, stérilisées pour chaque traitement et manipulées correctement par le praticien, les instruments peuvent être contaminés par le sang ou les liquides organiques infectés d'une autre personne. Il est également possible que des bactéries ou des virus qui se trouvent sur la peau entrent dans le corps et causent une infection lors du perçage. Les praticiens spécialisés dans le tatouage et le perçage courent également des risques d'être infectés par des coupures ou des piqûres accidentelles», déclare Mme Ouagenoune. De l'avis du médecin, le tatouage et le perçage peuvent causer la transmission d'infections virales comme l'hépatite B, l'hépatite C, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le syndrome d'immunodéficience acquis (SIDA), l'herpès, ainsi que des infections bactériennes cutanées comme le streptocoque et le staphylocoque. La spécialiste met en garde contre le recours à cette méthode et appellent les jeunes à respecter les règles élémentaires de prudence. D. S .