Le mouvement Nahdha ne prendra pas part à la prochaine élection présidentielle, a annoncé son secrétaire général, M. Fatah Rebiai, jeudi, à Alger, dans son allocution d'ouverture de la conférence des cadres de son mouvement pour la région d'Alger. Le numéro un de ce mouvement explique cette décision par le manque de conditions politiques qui sont, affirme-t-il, «décourageantes». «L'absence de la concurrence partisane sur la scène politique, l'absence de programmes, la fermeture des médias, le recul des libertés générales, l'absence du dialogue et la marginalisation du rôle de la classe politique dans les questions décisives qui intéressent la nation sont autant d'entraves qui ne nous permettent pas de prendre part à ce scrutin», précise-t-il. Dans l'intention, dit-il, de «promouvoir le pluralisme politique, médiatique et syndical», le secrétaire général du mouvement, M. Rebiai, propose «l'enclenchement d'un dialogue auquel sera convié l'ensemble de la classe politique qui parviendra à établir une vision claire et des mécanismes définis permettant de rétablir la confiance de l'électeur et du peuple dans le processus politique de son pays». Des démarches doivent, explique-t-il, «être entamées dès maintenant pour que ce dialogue se tienne juste après l'élection présidentielle». Cette conférence du parti sera, précise son premier responsable, suivie par d'autres dans diverses wilayas du pays. Celles-ci s'inscrivent dans «le cadre de l'organisation interne du mouvement et la réunification de toutes les parties à travers le processus de réconciliation». I. A. Le mouvement Nahdha ne prendra pas part à la prochaine élection présidentielle, a annoncé son secrétaire général, M. Fatah Rebiai, jeudi, à Alger, dans son allocution d'ouverture de la conférence des cadres de son mouvement pour la région d'Alger. Le numéro un de ce mouvement explique cette décision par le manque de conditions politiques qui sont, affirme-t-il, «décourageantes». «L'absence de la concurrence partisane sur la scène politique, l'absence de programmes, la fermeture des médias, le recul des libertés générales, l'absence du dialogue et la marginalisation du rôle de la classe politique dans les questions décisives qui intéressent la nation sont autant d'entraves qui ne nous permettent pas de prendre part à ce scrutin», précise-t-il. Dans l'intention, dit-il, de «promouvoir le pluralisme politique, médiatique et syndical», le secrétaire général du mouvement, M. Rebiai, propose «l'enclenchement d'un dialogue auquel sera convié l'ensemble de la classe politique qui parviendra à établir une vision claire et des mécanismes définis permettant de rétablir la confiance de l'électeur et du peuple dans le processus politique de son pays». Des démarches doivent, explique-t-il, «être entamées dès maintenant pour que ce dialogue se tienne juste après l'élection présidentielle». Cette conférence du parti sera, précise son premier responsable, suivie par d'autres dans diverses wilayas du pays. Celles-ci s'inscrivent dans «le cadre de l'organisation interne du mouvement et la réunification de toutes les parties à travers le processus de réconciliation». I. A.