Ils sont simples fonctionnaires, commerçants, journalistes, chercheurs, enseignants ou même chômeurs, mais cela ne les dissuade pas de tenter d'être dans la course pour le palais d'El Mouradia. Ils sont simples fonctionnaires, commerçants, journalistes, chercheurs, enseignants ou même chômeurs, mais cela ne les dissuade pas de tenter d'être dans la course pour le palais d'El Mouradia. Une grande partie des dix-huit candidats à la candidature pour l'élection présidentielle d'avril prochain sont méconnus de la scène politique nationale. D'ailleurs, pour d'aucuns, leur candidature se rapproche beaucoup plus d'un refus de végéter dans l'anonymat que d'une tentative, même vaine, de tenir les rênes du pays. Ils sont simples fonctionnaires, commerçants, journalistes, chercheurs, enseignants ou même chômeurs, mais cela ne les dissuade pas de tenter d'être dans la course pour le palais d'El Mouradia. Leur tentative a bien dépassé le stade d'une simple cogitation et a même été traduite par un déplacement au ministère de l'Intérieur pour retirer les formulaires de souscription nécessaires. Parmi ces aspirants à la candidature figurent Abdallah Temmine, ex-chargé de communication du ministère des Affaires Religieuses et des wakfs et ancien journaliste, Boughedda Abdelouahid, cadre à Naftal et Boudjemaâ Madjid, cadre à la Banque d'Algérie. A 60 ans, Bouzar Abdelkader, a lui, épuisé toutes ses tentatives d'accéder à un «haut poste de responsabilité». Natif de Bordj Naâma dans la wilaya de Tissemsilt, il est installé en France depuis près de 15 ans. Il s'est présenté, sans succès, aux élections législatives de 1997 pour représenter la communauté algérienne avant de se porter vainement candidat indépendant aux élections locales de 2002. En 2004, il s'est autoproclamé président d'une association de soutien au présidant Bouteflika. En 2007, il est candidat aux législatives avec le MDS, mais là encore sans succès. En dépit de ses échecs cuisants, il revient à l'occasion de l'élection d'avril prochain et veut «postuler», cette fois-ci, au poste de premier magistrat du pays. Un poste qui fait «rêver » également Ayache Hefaïfia vendeur et réparateur d'appareils électroménagers à Alger. La seule présidence qu'il a eu à assumer jusque-là était celle d'une association de protection des activités commerciales dans la capitale. Le «vertige des hauteurs» a sans doute stimulé ses ambitions et il veut maintenant être président de …. la République. A défaut de pouvoir décrocher un simple travail pour venir à bont des lourdes années de chômage qu'il traîne, Benhannaya Senoussi, sans-emploi originaire de Mascara, veut frapper fort. Il convoite la présidence de la République pour pouvoir enfin enterrer ses années d'oisiveté en se portant candidat à la candidature de l'élection présidentielle. Connu jusque-là pour être connaisseur des mouvements sismiques en semant même parfois la «terreur» au sein de la population en annonçant, fictivement, des tremblements de terre, Loth Bonatiro prend la voile pour une tout autre aventure. Ancien cadre du CRAAG, il ambitionne d'être chef de l'Etat et pousse même plus loin en disant détenir une astuce inégalée en terme d'exploit, à sons sens, pour venir à bout de tous les problèmes du pays. Pour ce faire, Bonatiro promet de «proposer des solutions scientifiques aux problèmes des algériens y compris pour le chômage et la crise de logement». Aux côtés de tous ces candidats à la candidature pour la présidentielle, figurent également des responsables de partis politiques accusés, à tort ou à raison, de ne rappeler leur existence qu'à l'occasion de joutes électorales avant de déserter la scène nationale. Il y va ainsi de Ali Zeghdoud, président du Parti du regroupement algérien (PRA), Amar Bouaïcha du mouvement « Infitah » et Mohammed Hadef, président du mouvement «Amel», Mohamed Said ancien secrétaire général de «Wafa» et Fouzi Rebaïne, président de AHD 54. Les seuls noms connus parmi tous ces candidats, en plus évidemment de celui de Abdelaziz Bouteflika qui veut briguer un troisième mandat, sont ceux de Louisa Hanoun, sécretaire génerale du PT et Moussa Touati, président du FNA. La première citée avait déjà tenté l'aventure en 2004 et s'en est sortie avec un score avoisinant le 1% des suffrages exprimés. Pour le second, ce sera la première fois qu'il participe à une élection présidentielle. S. H. Une grande partie des dix-huit candidats à la candidature pour l'élection présidentielle d'avril prochain sont méconnus de la scène politique nationale. D'ailleurs, pour d'aucuns, leur candidature se rapproche beaucoup plus d'un refus de végéter dans l'anonymat que d'une tentative, même vaine, de tenir les rênes du pays. Ils sont simples fonctionnaires, commerçants, journalistes, chercheurs, enseignants ou même chômeurs, mais cela ne les dissuade pas de tenter d'être dans la course pour le palais d'El Mouradia. Leur tentative a bien dépassé le stade d'une simple cogitation et a même été traduite par un déplacement au ministère de l'Intérieur pour retirer les formulaires de souscription nécessaires. Parmi ces aspirants à la candidature figurent Abdallah Temmine, ex-chargé de communication du ministère des Affaires Religieuses et des wakfs et ancien journaliste, Boughedda Abdelouahid, cadre à Naftal et Boudjemaâ Madjid, cadre à la Banque d'Algérie. A 60 ans, Bouzar Abdelkader, a lui, épuisé toutes ses tentatives d'accéder à un «haut poste de responsabilité». Natif de Bordj Naâma dans la wilaya de Tissemsilt, il est installé en France depuis près de 15 ans. Il s'est présenté, sans succès, aux élections législatives de 1997 pour représenter la communauté algérienne avant de se porter vainement candidat indépendant aux élections locales de 2002. En 2004, il s'est autoproclamé président d'une association de soutien au présidant Bouteflika. En 2007, il est candidat aux législatives avec le MDS, mais là encore sans succès. En dépit de ses échecs cuisants, il revient à l'occasion de l'élection d'avril prochain et veut «postuler», cette fois-ci, au poste de premier magistrat du pays. Un poste qui fait «rêver » également Ayache Hefaïfia vendeur et réparateur d'appareils électroménagers à Alger. La seule présidence qu'il a eu à assumer jusque-là était celle d'une association de protection des activités commerciales dans la capitale. Le «vertige des hauteurs» a sans doute stimulé ses ambitions et il veut maintenant être président de …. la République. A défaut de pouvoir décrocher un simple travail pour venir à bont des lourdes années de chômage qu'il traîne, Benhannaya Senoussi, sans-emploi originaire de Mascara, veut frapper fort. Il convoite la présidence de la République pour pouvoir enfin enterrer ses années d'oisiveté en se portant candidat à la candidature de l'élection présidentielle. Connu jusque-là pour être connaisseur des mouvements sismiques en semant même parfois la «terreur» au sein de la population en annonçant, fictivement, des tremblements de terre, Loth Bonatiro prend la voile pour une tout autre aventure. Ancien cadre du CRAAG, il ambitionne d'être chef de l'Etat et pousse même plus loin en disant détenir une astuce inégalée en terme d'exploit, à sons sens, pour venir à bout de tous les problèmes du pays. Pour ce faire, Bonatiro promet de «proposer des solutions scientifiques aux problèmes des algériens y compris pour le chômage et la crise de logement». Aux côtés de tous ces candidats à la candidature pour la présidentielle, figurent également des responsables de partis politiques accusés, à tort ou à raison, de ne rappeler leur existence qu'à l'occasion de joutes électorales avant de déserter la scène nationale. Il y va ainsi de Ali Zeghdoud, président du Parti du regroupement algérien (PRA), Amar Bouaïcha du mouvement « Infitah » et Mohammed Hadef, président du mouvement «Amel», Mohamed Said ancien secrétaire général de «Wafa» et Fouzi Rebaïne, président de AHD 54. Les seuls noms connus parmi tous ces candidats, en plus évidemment de celui de Abdelaziz Bouteflika qui veut briguer un troisième mandat, sont ceux de Louisa Hanoun, sécretaire génerale du PT et Moussa Touati, président du FNA. La première citée avait déjà tenté l'aventure en 2004 et s'en est sortie avec un score avoisinant le 1% des suffrages exprimés. Pour le second, ce sera la première fois qu'il participe à une élection présidentielle. S. H.