«Le rapport de la CNCPPDH sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, pour l'année écoulée, est fin prêt et il sera soumis au président de la République dans les prochains jours » «Le rapport de la CNCPPDH sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, pour l'année écoulée, est fin prêt et il sera soumis au président de la République dans les prochains jours » Durant l'année écoulée 2008, « des progrès encourageants ont été constatés par rapport aux années précédentes » en matière de droits de l'Homme. C'est ce que relève le dernier bilan établi par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH). «Le rapport de la CNCPPDH sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, pour l'année écoulée, est fin prêt et il sera soumis au président de la République dans les prochains jours », a déclaré hier Farouk Ksentini, président de la commission à l'APS. Ajoutant que «L'Algérie est sur le bon chemin pour consacrer l'Etat de droit dans toute l'acception du terme ». Contacté par nos soins, M. Ksentini précise que le rapport sera remis avant la fin de ce mois ou durant le mois prochain. Quant à la finalisation du rapport et son dépôt, notre interlocuteur explique que «la loi indique que le rapport doit être déposé avant le 31 mars. Nous patientons jusqu'à l'approche du délai pour ne rien omettre». Le progrès a touché plusieurs domaines de la vie quotidienne du citoyen, à l'instar de la justice, des droits sociaux et de la relation du citoyen avec l'administration. Farouk Ksentini estime que l'amélioration « des droits sociaux » est une priorité dans un proche avenir. Il ajoute que « les droits de l'Homme constituent une bataille qui ne se termine jamais». Farouk Ksentini avait, par ailleurs, lancé un défi, en 2007, à l'occasion de la visite de la sous-secrétaire adjointe pour la démocratie et les droits de l'Homme des Etats-Unis, Mme Erica Barks Ruggles, de voir améliorer la situation des droits de l'Homme en Algérie. En lançant que « d'ici cinq ans, notre pays sera un Etat de droit». Le même rapport estime que la politique de la réconciliation nationale a réalisé ses objectifs à plus de 90%. «Certes, l'opération était lourde et complexe, mais elle a permis le retour de la paix civile», estime M. Ksentini. Cependant, il trouve nécessaire de décider d'une date limite pour mettre un terme à la récidive, bien que les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale soient à même de bénéficier d'une prolongation. L'abolition de la peine de mort est, rappelons-le, l'une des questions les plus ferventes dans notre pays. Elle a suscité en effet tout un débat de la part des instances concernées. La position de la CNCPPDH est bien claire à ce sujet. Depuis lors, elle a exprimé son «OK» » pour l'abolition de la peine de mort si celle-ci ne se justifie pas. Farouk Ksentini a réitéré, avant-hier, son souhait de voir l'Etat « décider de la suppression de la peine de mort dans tous les autres cas que celui de l'homicide volontaire prémédité». M. A. Durant l'année écoulée 2008, « des progrès encourageants ont été constatés par rapport aux années précédentes » en matière de droits de l'Homme. C'est ce que relève le dernier bilan établi par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH). «Le rapport de la CNCPPDH sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, pour l'année écoulée, est fin prêt et il sera soumis au président de la République dans les prochains jours », a déclaré hier Farouk Ksentini, président de la commission à l'APS. Ajoutant que «L'Algérie est sur le bon chemin pour consacrer l'Etat de droit dans toute l'acception du terme ». Contacté par nos soins, M. Ksentini précise que le rapport sera remis avant la fin de ce mois ou durant le mois prochain. Quant à la finalisation du rapport et son dépôt, notre interlocuteur explique que «la loi indique que le rapport doit être déposé avant le 31 mars. Nous patientons jusqu'à l'approche du délai pour ne rien omettre». Le progrès a touché plusieurs domaines de la vie quotidienne du citoyen, à l'instar de la justice, des droits sociaux et de la relation du citoyen avec l'administration. Farouk Ksentini estime que l'amélioration « des droits sociaux » est une priorité dans un proche avenir. Il ajoute que « les droits de l'Homme constituent une bataille qui ne se termine jamais». Farouk Ksentini avait, par ailleurs, lancé un défi, en 2007, à l'occasion de la visite de la sous-secrétaire adjointe pour la démocratie et les droits de l'Homme des Etats-Unis, Mme Erica Barks Ruggles, de voir améliorer la situation des droits de l'Homme en Algérie. En lançant que « d'ici cinq ans, notre pays sera un Etat de droit». Le même rapport estime que la politique de la réconciliation nationale a réalisé ses objectifs à plus de 90%. «Certes, l'opération était lourde et complexe, mais elle a permis le retour de la paix civile», estime M. Ksentini. Cependant, il trouve nécessaire de décider d'une date limite pour mettre un terme à la récidive, bien que les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale soient à même de bénéficier d'une prolongation. L'abolition de la peine de mort est, rappelons-le, l'une des questions les plus ferventes dans notre pays. Elle a suscité en effet tout un débat de la part des instances concernées. La position de la CNCPPDH est bien claire à ce sujet. Depuis lors, elle a exprimé son «OK» » pour l'abolition de la peine de mort si celle-ci ne se justifie pas. Farouk Ksentini a réitéré, avant-hier, son souhait de voir l'Etat « décider de la suppression de la peine de mort dans tous les autres cas que celui de l'homicide volontaire prémédité». M. A.