Le patron de la compagnie espagnole estime que «le marché algérien de la pêche est intéressant, car il présente des opportunités importantes d'investissement. Le patron de la compagnie espagnole estime que «le marché algérien de la pêche est intéressant, car il présente des opportunités importantes d'investissement. L'un des évènements les plus marquants de la 4e édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture qui s'est déroulée du 2 au 5 mars au Palais des expositions de la Safex, est la signature d'une convention de partenariat entre la compagnie espagnole Aresa international Group, représentée par son président Oscar Lopez Salvado, et la société algérienne Sermar Algérie, représentée par son directeur, Kamel Rehiou. En effet, les termes du contrat d'un investissement initial de plus de 60.000 euros prévoient la maintenance et l'entretien des bateaux, les installations des moteurs dans les bateaux et la formation des personnels et techniciens algériens durant l'année 2009, dont le programme global d'Aresa prévoit plus de 1.200 stagiaires à encadrer. En outre, la compagnie marine ibérique s'engage à fournir les pièces de rechange nécessaires, l'expertise et le transfert de technologie. Le patron de la compagnie espagnole estime que «le marché algérien de la pêche est intéressant, car il présente des opportunités importantes d'investissement. Nous devons réorganiser nos activités dans ce secteur et offrir quelques alternatives de développement. Il s'agit, pour nous, d'apporter notre savoir-faire et notre technologie dans la maintenance des bateaux et dans le domaine de la construction navale dans une seconde phase». Cependant, Aresa envisage d'augmenter son investissement en Algérie avec l'expansion de son réseau. Estimant que les énormes potentialités algériennes sont porteuses sachant que les 1.200 km du littoral algérien sont une inépuisable richesse halieutique, Salvado dira que l'un des principaux motifs de l'implantation d'Aresa en Algérie consiste à offrir les meilleurs services à ses clients. Parmi eux, il y a des sociétés algériennes qui ont acheté des bateaux (sardiniers, thoniers) du groupe Aresa et qui nécessiteront à terme ses services après-vente. Rappelons que cette compagnie, dont les parts de marché dépassent 20 % en Algérie, a livré 40 bateaux de 26 m vendus à l'Algérie depuis une vingtaine d'années tout en assurant un service de la maintenance et d'après-vente performant, mais en faisant tout le travail nécessaire pour les rentabiliser. Par ailleurs, des chantiers navals sont en voie de construction dans les villes côtières d'Oran, Ghazaouet et Mostaganem. Deux ambitieux projets à Sétif et Aïn Defla D'autres armateurs étrangers, notamment italiens et hongrois, coopèrent étroitement avec des entreprises algériennes pour la fourniture de machines et de moteurs pour bateaux et des équipements de la pêche et de l'aquaculture. C'est le cas, notamment, de la société transalpine située à Gênes, Ligurmotor, spécialisée dans la construction navale et l'installation des moteurs sur bateaux et qui cherche des partenaires algériens. Selon Ugo Andolina, gérant de cette société, «la formation des techniciens et les échanges d'expérience entre les deux parties sont en mesure d'accroître les opportunités de coopération entre l'Italie et l'Algérie dans le bassin méditerranéen, notamment pour ce qui est de la prise en charge des étudiants en formation et le perfectionnement des techniciens pour le développement des systèmes de vente de moteurs de mer pour l'industrie de la petite pêche». Pour sa part, le représentant en Algérie de la société hongroise Innoflex, Nacerddine Sefta, indique que deux projets ambitieux sont prêts à démarrer. Il s'agit de l'étude préliminaire de faisabilité pour la réalisation d'un système d'étangs d'élevage d'alevins au service de l'écloserie piscicole mobile dans un site localisé dans la région de Sétif. Il y a également des projets de retenue collinaire destinée à développer ce système de pêche piscicole, notamment à Merhouma, une localité de la wilaya de Sidi Bel Abbès. La société Innoflex Ltd Co. For Technical and Constructing in aquaculture a également participé à l'étude et la réalisation d'une ferme d'élevage de poissons d'eau douce à Harreza, une bourgade située dans la wilaya d'Aïn Defla. L'objectif de la réalisation de cette salle d'aquaculture consiste à vulgariser la pêche et le métier marin, notamment en cette période d'installation des infrastructures. Durant les mois d'avril et mai 2009, il y aura le lancement de plusieurs cycles de reproduction des poissons pour la collecte de 40 millions d'alevins. La stratégie d'Innoflex prévoit également le peuplement et le repeuplement des barrages en poissons d'eau douce, sachant que l'Algérie importe la matière première de Hongrie. Dans l'optique du schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l'aquaculture, plus de 4.000 projets d'une valeur de 120 milliards de DA seront menés à bien pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire du pays sachant que le kilogramme de sardine coûte à présent 220 DA ! Et pourtant, l'Algérie est capable de pêcher plus de 200.000 tonnes de poissons par an alors qu'actuellement, elle n'assure une production ne dépassant pas 170. 000 tonnes. Cette manifestation économique et commerciale ayant duré quatre jours et qui a vu la participation de 30 sociétés algériennes et 16 entreprises étrangères venant de 9 pays, à savoir l'Espagne, la Tunisie, la France, l'Italie, l'Egypte, l'Inde, la Turquie, la Grèce et l'Iran a drainé un nombreux public et surtout des professionnels de la pêche, venus s'enquérir des récentes innovations technologiques et des opportunités de partenariat. Par ailleurs, les investisseurs activant dans ce domaine réclament l'allègement fiscal et l'assouplissement des droits et taxes douanières sur l'aliment de poisson sachant qu'ils sont de 15 % tandis que la taxe sur la valeur ajoutée est de l'ordre de 17 %. A. A. L'un des évènements les plus marquants de la 4e édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture qui s'est déroulée du 2 au 5 mars au Palais des expositions de la Safex, est la signature d'une convention de partenariat entre la compagnie espagnole Aresa international Group, représentée par son président Oscar Lopez Salvado, et la société algérienne Sermar Algérie, représentée par son directeur, Kamel Rehiou. En effet, les termes du contrat d'un investissement initial de plus de 60.000 euros prévoient la maintenance et l'entretien des bateaux, les installations des moteurs dans les bateaux et la formation des personnels et techniciens algériens durant l'année 2009, dont le programme global d'Aresa prévoit plus de 1.200 stagiaires à encadrer. En outre, la compagnie marine ibérique s'engage à fournir les pièces de rechange nécessaires, l'expertise et le transfert de technologie. Le patron de la compagnie espagnole estime que «le marché algérien de la pêche est intéressant, car il présente des opportunités importantes d'investissement. Nous devons réorganiser nos activités dans ce secteur et offrir quelques alternatives de développement. Il s'agit, pour nous, d'apporter notre savoir-faire et notre technologie dans la maintenance des bateaux et dans le domaine de la construction navale dans une seconde phase». Cependant, Aresa envisage d'augmenter son investissement en Algérie avec l'expansion de son réseau. Estimant que les énormes potentialités algériennes sont porteuses sachant que les 1.200 km du littoral algérien sont une inépuisable richesse halieutique, Salvado dira que l'un des principaux motifs de l'implantation d'Aresa en Algérie consiste à offrir les meilleurs services à ses clients. Parmi eux, il y a des sociétés algériennes qui ont acheté des bateaux (sardiniers, thoniers) du groupe Aresa et qui nécessiteront à terme ses services après-vente. Rappelons que cette compagnie, dont les parts de marché dépassent 20 % en Algérie, a livré 40 bateaux de 26 m vendus à l'Algérie depuis une vingtaine d'années tout en assurant un service de la maintenance et d'après-vente performant, mais en faisant tout le travail nécessaire pour les rentabiliser. Par ailleurs, des chantiers navals sont en voie de construction dans les villes côtières d'Oran, Ghazaouet et Mostaganem. Deux ambitieux projets à Sétif et Aïn Defla D'autres armateurs étrangers, notamment italiens et hongrois, coopèrent étroitement avec des entreprises algériennes pour la fourniture de machines et de moteurs pour bateaux et des équipements de la pêche et de l'aquaculture. C'est le cas, notamment, de la société transalpine située à Gênes, Ligurmotor, spécialisée dans la construction navale et l'installation des moteurs sur bateaux et qui cherche des partenaires algériens. Selon Ugo Andolina, gérant de cette société, «la formation des techniciens et les échanges d'expérience entre les deux parties sont en mesure d'accroître les opportunités de coopération entre l'Italie et l'Algérie dans le bassin méditerranéen, notamment pour ce qui est de la prise en charge des étudiants en formation et le perfectionnement des techniciens pour le développement des systèmes de vente de moteurs de mer pour l'industrie de la petite pêche». Pour sa part, le représentant en Algérie de la société hongroise Innoflex, Nacerddine Sefta, indique que deux projets ambitieux sont prêts à démarrer. Il s'agit de l'étude préliminaire de faisabilité pour la réalisation d'un système d'étangs d'élevage d'alevins au service de l'écloserie piscicole mobile dans un site localisé dans la région de Sétif. Il y a également des projets de retenue collinaire destinée à développer ce système de pêche piscicole, notamment à Merhouma, une localité de la wilaya de Sidi Bel Abbès. La société Innoflex Ltd Co. For Technical and Constructing in aquaculture a également participé à l'étude et la réalisation d'une ferme d'élevage de poissons d'eau douce à Harreza, une bourgade située dans la wilaya d'Aïn Defla. L'objectif de la réalisation de cette salle d'aquaculture consiste à vulgariser la pêche et le métier marin, notamment en cette période d'installation des infrastructures. Durant les mois d'avril et mai 2009, il y aura le lancement de plusieurs cycles de reproduction des poissons pour la collecte de 40 millions d'alevins. La stratégie d'Innoflex prévoit également le peuplement et le repeuplement des barrages en poissons d'eau douce, sachant que l'Algérie importe la matière première de Hongrie. Dans l'optique du schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l'aquaculture, plus de 4.000 projets d'une valeur de 120 milliards de DA seront menés à bien pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire du pays sachant que le kilogramme de sardine coûte à présent 220 DA ! Et pourtant, l'Algérie est capable de pêcher plus de 200.000 tonnes de poissons par an alors qu'actuellement, elle n'assure une production ne dépassant pas 170. 000 tonnes. Cette manifestation économique et commerciale ayant duré quatre jours et qui a vu la participation de 30 sociétés algériennes et 16 entreprises étrangères venant de 9 pays, à savoir l'Espagne, la Tunisie, la France, l'Italie, l'Egypte, l'Inde, la Turquie, la Grèce et l'Iran a drainé un nombreux public et surtout des professionnels de la pêche, venus s'enquérir des récentes innovations technologiques et des opportunités de partenariat. Par ailleurs, les investisseurs activant dans ce domaine réclament l'allègement fiscal et l'assouplissement des droits et taxes douanières sur l'aliment de poisson sachant qu'ils sont de 15 % tandis que la taxe sur la valeur ajoutée est de l'ordre de 17 %. A. A.