Depuis plus d'une année, les prix des produits de première nécessité subissent des hausses commercialement inexplicables. Depuis plus d'une année, les prix des produits de première nécessité subissent des hausses commercialement inexplicables. Selon l'Office national des statistiques, pour le mois de Janvier 2009, les prix des biens alimentaires ont accusé une hausse de 0,9% par rapport au mois de décembre 2008. L'indice général des prix à la consommation au niveau national a atteint 771,1 points, soit une augmentation de 0,7%. A Alger, eldorado de nombreux Algériens de l'intérieur du pays, l'indice brut des prix à la consommation a enregistré pour le mois de janvier 2009 une légère baisse, soit –0,2% par rapport au mois précédent. Cette tendance, qui intervient après une croissance relativement importante (+1,6%) relevée le mois de décembre 2008, traduit les fluctuations de prix selon les catégories de produits. Quant à l'évolution des prix des produits alimentaires, selon toujours l'ONS, après deux hausses consécutives enregistrées aux mois de novembre et décembre respectivement (+4,5% et +3,1%), l'indice des biens alimentaires a connu une baisse de 0,4% en janvier 2009 par rapport à décembre de l'année écoulée. Cette régression s'explique à la fois par la baisse des prix des produits agricoles frais (-0,5%) et des produits alimentaires industriels (-0,3%). La variation négative résulte essentiellement de la chute importante des prix des légumes frais (-13,0%) et de la viande de poulet (-8,6%). En revanche, les autres produits ont vu leur prix fortement augmenter, notamment les fruits frais (+25,4%) et la viande et abats de mouton (+5,2%). Sur une année (janvier 2008 à janvier 2009), le niveau moyen des prix des biens alimentaires connaît une hausse de 8,2%, avec +14,3% pour les produits agricoles frais et +1,6% pour les produits alimentaires industriels. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont enregistré une hausse de 0,1% en janvier 2009 par rapport au mois de décembre 2008. Ceux des services, marquent eux une baisse de 0,2%. Sur une année (janvier 2008 à janvier 2009), le niveau moyen des prix des produits manufacturés a augmenté de 1,9% et celui des services se situe à +5,3%. Ces hausses, qui n'obéissent à aucune loi, agissent directement sur le pouvoir d'achat des citoyens qui est en continuelle érosion. Pourtant, en 2007, le département du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale a surpris tout son monde. Le gouvernement sort avec une statistique donnant le pouvoir d'achat en appréciation régulière de 6,6% par an entre 1999 et 2007 (sur la base d'un dinar constant). Le ministre a expliqué que cette amélioration est tirée par l'élévation du salaire national minimum garanti (SNMG), actuellement de 12.000 DA (+66,2% entre 1999 et 2007). Une affirmation acceptable mais pas tout à fait juste puisque les pouvoirs publics semblent faire abstraction du renchérissement automatique des prix à chaque revalorisation salariale. Même l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), seul représentant social toléré dans le pacte économique et social, n'est pas d'accord avec ce raisonnement. D'après son étude de 2006, la centrale syndicale situe le SNMG "décent" à 24.000 DA. Certaines institutions parlent de 30 000 DA. Le président de la République a annoncé, il y a quelques jours, une hausse du SNMG. Une hausse qui sera évoquée lors de la prochaine tripartite et qui ne sera rendue effective qu'à partir de 2010. T. L. Selon l'Office national des statistiques, pour le mois de Janvier 2009, les prix des biens alimentaires ont accusé une hausse de 0,9% par rapport au mois de décembre 2008. L'indice général des prix à la consommation au niveau national a atteint 771,1 points, soit une augmentation de 0,7%. A Alger, eldorado de nombreux Algériens de l'intérieur du pays, l'indice brut des prix à la consommation a enregistré pour le mois de janvier 2009 une légère baisse, soit –0,2% par rapport au mois précédent. Cette tendance, qui intervient après une croissance relativement importante (+1,6%) relevée le mois de décembre 2008, traduit les fluctuations de prix selon les catégories de produits. Quant à l'évolution des prix des produits alimentaires, selon toujours l'ONS, après deux hausses consécutives enregistrées aux mois de novembre et décembre respectivement (+4,5% et +3,1%), l'indice des biens alimentaires a connu une baisse de 0,4% en janvier 2009 par rapport à décembre de l'année écoulée. Cette régression s'explique à la fois par la baisse des prix des produits agricoles frais (-0,5%) et des produits alimentaires industriels (-0,3%). La variation négative résulte essentiellement de la chute importante des prix des légumes frais (-13,0%) et de la viande de poulet (-8,6%). En revanche, les autres produits ont vu leur prix fortement augmenter, notamment les fruits frais (+25,4%) et la viande et abats de mouton (+5,2%). Sur une année (janvier 2008 à janvier 2009), le niveau moyen des prix des biens alimentaires connaît une hausse de 8,2%, avec +14,3% pour les produits agricoles frais et +1,6% pour les produits alimentaires industriels. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont enregistré une hausse de 0,1% en janvier 2009 par rapport au mois de décembre 2008. Ceux des services, marquent eux une baisse de 0,2%. Sur une année (janvier 2008 à janvier 2009), le niveau moyen des prix des produits manufacturés a augmenté de 1,9% et celui des services se situe à +5,3%. Ces hausses, qui n'obéissent à aucune loi, agissent directement sur le pouvoir d'achat des citoyens qui est en continuelle érosion. Pourtant, en 2007, le département du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale a surpris tout son monde. Le gouvernement sort avec une statistique donnant le pouvoir d'achat en appréciation régulière de 6,6% par an entre 1999 et 2007 (sur la base d'un dinar constant). Le ministre a expliqué que cette amélioration est tirée par l'élévation du salaire national minimum garanti (SNMG), actuellement de 12.000 DA (+66,2% entre 1999 et 2007). Une affirmation acceptable mais pas tout à fait juste puisque les pouvoirs publics semblent faire abstraction du renchérissement automatique des prix à chaque revalorisation salariale. Même l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), seul représentant social toléré dans le pacte économique et social, n'est pas d'accord avec ce raisonnement. D'après son étude de 2006, la centrale syndicale situe le SNMG "décent" à 24.000 DA. Certaines institutions parlent de 30 000 DA. Le président de la République a annoncé, il y a quelques jours, une hausse du SNMG. Une hausse qui sera évoquée lors de la prochaine tripartite et qui ne sera rendue effective qu'à partir de 2010. T. L.