Rebiga s'enquiert des derniers préparatifs de l'épopée "Rooh El Jazair"    Institut de formation bancaire Plus de 16.000 cadres bancaires formés en 2023    Lancement du service universel des communications électroniques (S.U.C.E) à partir de Aïn Defla    Lancement officiel du traitement des demandes    Les enjeux en matière d'asile et de migration    Les propos racistes de Boniface a l'encontre de Karim Bouamrane font polémique «Muslim d'apparence»    La diplomatie marocaine en mode schizophrénie    «Aliou Cisse s'en va, Pape Thiaw arrivera»    CAN-U17 : La sélection des cadets entame un stage à Sidi Moussa    Comment Rayan Cherki s'est transfiguré en un mois    El-Bayadh Arrestation d'un dealer    Les policiers donnent leur sang    Vieux bâti à Relizane L'appel des six familles de Haouch Boukhaloua Mohamed    Les médias algériens aux côtés des causes justes    Trois prestations hautes en couleurs pour la clôture    Appel à candidature à l'endroit des associations    Des héritières de métiers d'antan plaident pour sa préservation    Bouira : un mort et un blessé dans un accident sur l'autoroute Est-Ouest à Bouderbala    L'Armée sahraouie inflige de lourdes pertes humaines et matérielles à l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Mahbès    Ligue 1 Mobilis: l'USMA rejoint le MCA en tête, l'ASO cale à domicile    La Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer présente son programme d'action devant le président de la République    Santé: célébration à Alger de la Journée nationale des donneurs de sang    PLF 2025: le budget proposé garantit la poursuite des efforts consentis pour concrétiser les engagements fixés    Merad reçoit l'ambassadeur de la République italienne à Alger    Zitouni visite l'Autorité des zones franches du Qatar    La décision de la CJUE, un nouvel acquis pour les sahraouis et une cinglante réponse à la propagande marocaine    Tizi-Ouzou: le film "Fouroulou" au festival national du film Amazigh samedi prochain    Conférence-débat à Sétif sur le rôle de la presse dans la renaissance du sport en Algérie    Ligue 1 Mobilis (5e j): le CRB, le MCO et l'USB sanctionnés d'un match à huis clos    Clôture de la semaine culturelle sud-coréenne: remise des prix aux lauréats    Journée de la presse: nouveaux rôles pour les médias nationaux dans un arsenal juridique solide    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Guatemala    Ghaza: l'OMS préoccupée par la difficulté d'atteindre les civils dans le nord    Boughali tient une réunion de coordination avec les présidents des groupes parlementaires    Une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le pouvoir d'achat des Algériens s'érode
Les prix des aliments de base connaissent des pics insoupçonnés
Publié dans El Watan le 07 - 08 - 2007

Lentement et insidieusement, les prix des produits de large consommation grimpent, flambent. Sans que l'on sache pourquoi ni à quel mécanisme économique obéissent ces hausses exponentielles des aliments du pauvre que la sacro sainte règle de l'offre et de la demande ne peut à elle seule expliquer.
A côté d'un été particulièrement caniculaire, la mercuriale dans nos souks donne le vertige à l'Algérien « basic ». El Watan donne aujourd'hui un aperçu de la nouvelle ardoise sociale que les Algériens devront désormais payer pour survivre. Et c'est une facture très salée dans un pays où le SNMG suffit à peine à s'acquitter des factures du gaz, de l'eau et de l'électricité pendant que le pétrole caracole à 80 dollars. Quid d'une alimentation décente, d'une hygiène de vie ou simplement d'une prise en charge médicale ? La majorité des Algériens est forcée de faire des coupes sombres dans ses budgets en ne s'accrochant qu'au minimum vital. Avec une misérable solde de 12 000 DA (110 euros environ) par mois, on ne peut raisonnablement s'offrir la chère pomme de terre qui culmine à 65 DA, sucrer son plat à 56 DA et le huiler à 520 DA. On ne peut pas non plus rouler le couscous traditionnel quand le sac de semoule dépasse la barre des 1000 DA. Et dans cette terrible campagne de dévitalisation, on annonce le sachet du lait à 40 DA pour les jours à venir. Pour les yaourts, le dessert résiduel de nombreuses familles algériennes, il va falloir en faire le deuil, puisque le pot est déjà monté à 14 DA alors que les autres produits laitiers ont suivi la cadence. Plus généralement, tous les prix des produits de première nécessité subissent des hausses commercialement inexplicables. Curieusement, les pouvoirs publics ont concédé dans la loi de finances complémentaire une belle fleur au cercle fermé des consommateurs du caviar, kiwi et ananas, en réduisant à la baisse les droits des douanes de ces produits de luxe. Pour le commun des Algériens, cela fait une belle jambe.
Les effluves de la « bonne nouvelle »
Le gouvernement ressort toujours son argument commode et en vogue consistant à prétexter la montée des prix des matières premières sur le marché international. Mais un tel expédient tient difficilement la route quand on observe les prix faramineux de certains fruits et légumes produits entièrement en Algérie. Rien ne peut justifier en effet les 150 DA pour le kilo de raisin ou celui des 220 DA pour la pomme, alors que le paysan qui cueille ces fruits les cède à 40 DA à la faune de grossistes et d'intermédiaires. Mais question : les pouvoirs publics sont-ils sensibles aux râles des petites gens ? Un début de réponse : invité par Abdelaziz Belkhadem en plein conseil de gouvernement à faire quelque chose pour baisser le prix de la pomme de terre, un de nos ministres en charge d'un secteur lié à l'agroalimentaire eut cette exclamation : « Où est le problème, le kilo est à 30 DA ! » Et oui, le ministre en question, il s'agit de M. Barkat, ne savait pas que ce légume coûtait 70 DA le kilo ! Pis encore, le même ministre a concédé aux journalistes qui l'interpellaient dimanche sur la hausse des prix que « je ne suis pas le ministre des prix ! » Voilà donc un gouvernement qui se lave les mains d'une saignée découlant de sa faillite dans sa mission de régulation du marché. Et l'UGTA dans toute cette histoire ? Motus et bouche cousue. Sidi Saïd tente même de chloroformer les travailleurs algériens en leur faisant miroiter une insondable bonne nouvelle à la rentrée… Une promesse qui se décline comme un produit soporifique au moment où les effluves des augmentations des prix chatouillent déjà les narines. Il ne faudrait donc pas faire tout un plat, semble recommander l'impuissante centrale. Pendant ce temps, les prix montent, montent…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.