Le port de pêche de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa, connaît une crise de gestion, malgré les nombreuses opérations de réhabilitation dont il a bénéficié depuis 2005. Cette infrastructure portuaire pour laquelle une enveloppe de 12 milliards de centimes a été débloquée pour sa remise à niveau continue de subir les aléas d'une "mauvaise gestion", selon le wali de Tipasa qui a donné des instructions fermes et un délai de 8 jours pour la remise à niveau. S'adressant aux responsables de l'entreprise chargée de la gestion du port (EGPP), aux élus locaux ainsi qu'aux représentants de la chambre de pêche et aux pêcheurs eux-mêmes, le chef de l'exécutif a rappelé que depuis 2005, de nombreuses opérations ont été menées au niveau du port dont près de 100 millions DA pour le dragage des bassins, le décapage des terre-pleins, l'aménagement des quais, la récupération des eaux usées qui se déversaient à même le port, entre autres opérations et travaux d'embellissement. Le wali a également déploré le fait que, selon lui, les responsables de la chambre de pêche n'aient «fait aucun effort pour inciter les revendeurs de poissons à utiliser la poissonnerie réalisée sur site, grâce à une enveloppe de près de 3 millions DA». Ces revendeurs exposent leurs cageots toujours à même les trottoirs sous prétexte que «les produits ne se vendent pas quand ils sont exposés sur les étals» mis à leur disposition à l'intérieur de la structure. Une seconde poissonnerie équipée d'une chambre froide réalisée par l'agence de gestion et de régulation foncière urbaine, elle aussi achevée, attend toujours preneur. Par ailleurs, les travaux de confortement de la principale jetée du port seront achevés en juin prochain, a indiqué de son côté le directeur des travaux publics. D'autre part, les élus de la commune de Bouharoun ont été interpellés sur la situation des restaurants réalisés dans l'enceinte du port sur budget communal et qui continuent à profiter à des exploitants privés qui refusent de participer à l'entretien des quais qu'ils ont transformés en parking et activités lucratives à leur seul profit. Sur ce point, le wali a donné des instructions relatives à l'interdictiion des véhicules sur les terre-pleins du port qui ont, déjà fait l'objet d'une opération de réhabilitation. Le chef de l'exécutif a, en outre, proposé d'installer des chantiers de travaux d'utilité publique de haute intensité de main d'oeuvre (Tup Himo) confiés à de jeunes chômeurs pour l'entretien et le nettoyage des parties communes du port afin de rendre ce lieu, très prisé par les visiteurs, salubre et digne d'abriter des restaurants et autres poissonneries. Soulignons que le port de Bouharoun abrite une flotte de 25 chalutiers, 53 sardiniers et 125 petits métiers employant 1425 personnes, produisant quelque 9.700 tonnes de poissons par an. Le port de pêche de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa, connaît une crise de gestion, malgré les nombreuses opérations de réhabilitation dont il a bénéficié depuis 2005. Cette infrastructure portuaire pour laquelle une enveloppe de 12 milliards de centimes a été débloquée pour sa remise à niveau continue de subir les aléas d'une "mauvaise gestion", selon le wali de Tipasa qui a donné des instructions fermes et un délai de 8 jours pour la remise à niveau. S'adressant aux responsables de l'entreprise chargée de la gestion du port (EGPP), aux élus locaux ainsi qu'aux représentants de la chambre de pêche et aux pêcheurs eux-mêmes, le chef de l'exécutif a rappelé que depuis 2005, de nombreuses opérations ont été menées au niveau du port dont près de 100 millions DA pour le dragage des bassins, le décapage des terre-pleins, l'aménagement des quais, la récupération des eaux usées qui se déversaient à même le port, entre autres opérations et travaux d'embellissement. Le wali a également déploré le fait que, selon lui, les responsables de la chambre de pêche n'aient «fait aucun effort pour inciter les revendeurs de poissons à utiliser la poissonnerie réalisée sur site, grâce à une enveloppe de près de 3 millions DA». Ces revendeurs exposent leurs cageots toujours à même les trottoirs sous prétexte que «les produits ne se vendent pas quand ils sont exposés sur les étals» mis à leur disposition à l'intérieur de la structure. Une seconde poissonnerie équipée d'une chambre froide réalisée par l'agence de gestion et de régulation foncière urbaine, elle aussi achevée, attend toujours preneur. Par ailleurs, les travaux de confortement de la principale jetée du port seront achevés en juin prochain, a indiqué de son côté le directeur des travaux publics. D'autre part, les élus de la commune de Bouharoun ont été interpellés sur la situation des restaurants réalisés dans l'enceinte du port sur budget communal et qui continuent à profiter à des exploitants privés qui refusent de participer à l'entretien des quais qu'ils ont transformés en parking et activités lucratives à leur seul profit. Sur ce point, le wali a donné des instructions relatives à l'interdictiion des véhicules sur les terre-pleins du port qui ont, déjà fait l'objet d'une opération de réhabilitation. Le chef de l'exécutif a, en outre, proposé d'installer des chantiers de travaux d'utilité publique de haute intensité de main d'oeuvre (Tup Himo) confiés à de jeunes chômeurs pour l'entretien et le nettoyage des parties communes du port afin de rendre ce lieu, très prisé par les visiteurs, salubre et digne d'abriter des restaurants et autres poissonneries. Soulignons que le port de Bouharoun abrite une flotte de 25 chalutiers, 53 sardiniers et 125 petits métiers employant 1425 personnes, produisant quelque 9.700 tonnes de poissons par an.