Les chiffres officiels relatifs au taux de participation de la communauté algérienne en France font état de 34,95% de votants en dépit des moyens déployés pour attirer les électeurs, (bureaux de vote délocalisés, bus pour le transport et la durée d'une semaine pour voter). La plus grande affluence est enrégistrée dans la région de Marseille où le taux de participation a atteint 51% alors que pour le reste de la France, il oscille entre 25% et 35%. Néanmoins, le taux de participation des émigrés établis en France reflète la participation enregistrée de la diaspora algérienne qui a atteint 35 %. Même constat concernant le suffrage en faveur de Bouteflika que celui enrégistré en Algérie. Bouteflika arrive en tête provoquant un raz de marée électoral. En effet, 90,25% des électeurs algériens de France ont donné leurs voix au président sortant. Laissant loin derrière lui les autres candidats. Ainsi, le score réalisé par Bouteflika en France dépasserait de peu celui enregistré en Algérie, à savoir 90, 25 % contre 90,24%. Selon les témoignages recueillis, beaucoup d'Algériens de France disent ne pas connaitre les autres candidats. Il est vrai qu'hormis Bouteflika, aucun candidat ne s'est intéressé à l'électorat algérien établi en France. Aucun meeting, pas même une intervention dans les radios communautaires pourtant avides de débats. Ont-ils voulu consacrer tous leurs moyens sur l'électorat du pays ? En tous cas, il semblerait que les Algériens de France ont renouvelé leur confiance à Bouteflika par rapport à son bilan, notamment sur le plan sécuritaire. "Il a ramené la paix à notre pays et c'est très important. Maintenant, on vient chaque été dans notre pays alors qu'auparavant, c'était impossible pour nous de fouler le sol algérien, en raison de l'insécurité qui y régnait", estime, Malika qui nous confie avoir voté Bouteflika. Seule ombre au tableau, le taux de participation. Il est assez faible par rapport à celui enregistré au pays, 35% contre 74%, soit plus de la moitié. Un représentant du consulat général d'Algérie à Paris note avec satisfaction le taux de participation de nos compatriotes résidents en France en ce sens qu'il a enregistré un bond de + 2 % par rapport à l'élection présidentielle de 2004 où il avait atteint 33%. Mais l'écart par rapport au pays s'explique, selon lui, "par le fait que Bouteflika semblait dès le début des joutes électorales en tête par rapport à ses concurrents, ce qui a pu décourager les Algériens d'aller accomplir l'acte de voter", tente-t-il d'expliquer. Si le taux de participation de la communauté algérienne en France reste dérisoire par rapport à l'affluence enregistrée en Algérie, il ressort néanmoins un constat sans appel : les jeunes franco-algériens ont boudé les urnes. Ce n'est pas par manque d'intérêt, loin s'en faut. Les jeunes que nous avons approchés disent ne pas comprendre le fait qu'ils ne soient pas inscrits automatiquement sur les listes électorales dans la mesure où ils ont déjà leur passeport algérien. «Moi personnellement je me suis déplacé pour voter pour mon pays, et à ma grande surprise, on me dit que je n'étais pas porté sur les listes. Seuls les Algériens qui ont déjà voté y sont inscrits automatiquement. Pour ceux qui désirent voter pour la première fois, on leur dit qu'il fallait s'inscrire deux à trois mois avant l'échéance électorale. Ce n'est pas une bonne méthode pour attirer les électeurs. En France, dès lors qu'on est majeur et qu'on a une pièce d'identité, on est porté sur les listes. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour les élections algériennes», déplore Nassim, un jeune binational de 22 ans. Les chiffres officiels relatifs au taux de participation de la communauté algérienne en France font état de 34,95% de votants en dépit des moyens déployés pour attirer les électeurs, (bureaux de vote délocalisés, bus pour le transport et la durée d'une semaine pour voter). La plus grande affluence est enrégistrée dans la région de Marseille où le taux de participation a atteint 51% alors que pour le reste de la France, il oscille entre 25% et 35%. Néanmoins, le taux de participation des émigrés établis en France reflète la participation enregistrée de la diaspora algérienne qui a atteint 35 %. Même constat concernant le suffrage en faveur de Bouteflika que celui enrégistré en Algérie. Bouteflika arrive en tête provoquant un raz de marée électoral. En effet, 90,25% des électeurs algériens de France ont donné leurs voix au président sortant. Laissant loin derrière lui les autres candidats. Ainsi, le score réalisé par Bouteflika en France dépasserait de peu celui enregistré en Algérie, à savoir 90, 25 % contre 90,24%. Selon les témoignages recueillis, beaucoup d'Algériens de France disent ne pas connaitre les autres candidats. Il est vrai qu'hormis Bouteflika, aucun candidat ne s'est intéressé à l'électorat algérien établi en France. Aucun meeting, pas même une intervention dans les radios communautaires pourtant avides de débats. Ont-ils voulu consacrer tous leurs moyens sur l'électorat du pays ? En tous cas, il semblerait que les Algériens de France ont renouvelé leur confiance à Bouteflika par rapport à son bilan, notamment sur le plan sécuritaire. "Il a ramené la paix à notre pays et c'est très important. Maintenant, on vient chaque été dans notre pays alors qu'auparavant, c'était impossible pour nous de fouler le sol algérien, en raison de l'insécurité qui y régnait", estime, Malika qui nous confie avoir voté Bouteflika. Seule ombre au tableau, le taux de participation. Il est assez faible par rapport à celui enregistré au pays, 35% contre 74%, soit plus de la moitié. Un représentant du consulat général d'Algérie à Paris note avec satisfaction le taux de participation de nos compatriotes résidents en France en ce sens qu'il a enregistré un bond de + 2 % par rapport à l'élection présidentielle de 2004 où il avait atteint 33%. Mais l'écart par rapport au pays s'explique, selon lui, "par le fait que Bouteflika semblait dès le début des joutes électorales en tête par rapport à ses concurrents, ce qui a pu décourager les Algériens d'aller accomplir l'acte de voter", tente-t-il d'expliquer. Si le taux de participation de la communauté algérienne en France reste dérisoire par rapport à l'affluence enregistrée en Algérie, il ressort néanmoins un constat sans appel : les jeunes franco-algériens ont boudé les urnes. Ce n'est pas par manque d'intérêt, loin s'en faut. Les jeunes que nous avons approchés disent ne pas comprendre le fait qu'ils ne soient pas inscrits automatiquement sur les listes électorales dans la mesure où ils ont déjà leur passeport algérien. «Moi personnellement je me suis déplacé pour voter pour mon pays, et à ma grande surprise, on me dit que je n'étais pas porté sur les listes. Seuls les Algériens qui ont déjà voté y sont inscrits automatiquement. Pour ceux qui désirent voter pour la première fois, on leur dit qu'il fallait s'inscrire deux à trois mois avant l'échéance électorale. Ce n'est pas une bonne méthode pour attirer les électeurs. En France, dès lors qu'on est majeur et qu'on a une pièce d'identité, on est porté sur les listes. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour les élections algériennes», déplore Nassim, un jeune binational de 22 ans.