Plusieurs manifestations marquant le mois du patrimoine ont débuté avant-hier à Tlemcen avec l'ouverture, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, d'une exposition mettant en exergue les sites et monuments arabo-musulmans que recèle la capitale des Zianides. L'entame de cette grande manifestation dédiée au patrimoine a été marquée aussi par une rencontre qui a regroupé experts, archéologues, férus du patrimoine et intellectuels. Le directeur de wilaya a indiqué à cette occasion que la manifestation du mois du patrimoine est placée cette année sous le signe de «sécurisation et protection du patrimoine». Ces efforts de préservation de ce legs civilisationnel ont été soutenus d'ailleurs, a ajouté le même responsable, par des cycles de formation au profit des éléments de la gendarmerie, de la police et de la douane dans le domaine de la protection du patrimoine pour lutter contre le trafic des pièces archéologiques de valeur. Une coordination parfaite s'opère dans ce domaine entre la Direction de la culture et la Gendarmerie nationale en matière de lutte contre le vol des objets archéologiques, a-t-il poursuivi. Le même responsable devait mettre en relief dans ce contexte la poursuite des efforts visant la préservation des sites historiques de cette cité séculaire par le biais d'actions de restauration. D'autres cités anciennes comme Honaine et Nedroma, berceau de la civilisation almohade et Beni Senous sont concernées aussi par ces travaux a-t-il ajouté, soulignant au passage le sens de civisme qui motive désormais les citoyens qui se sont impliqués dans ces actions. La célébration du mois du patrimoine accorde cette année un intérêt particulier aux anciennes écoles ou medersas de Tlemcen, témoins de l'âge d'or de la civilisation arabo musulmane dans cette région. Ces medersas qui contribuaient par le passé à la diffusion du savoir et des sciences sont restées pendant des siècles des pôles de rayonnement culturel et scientifique tant pour l'Orient que pour l'Andalousie souligne-t-on. Un des spécialistes en archéologie a indiqué qu'un groupe composé de professeurs de l'université de Tlemcen et archéologues s'attelle effectivement à la matérialisation d'un projet en recourant à un prototype de la prestigieuse medersa «Tachfiniya» construite en l'an 720 de l'hégire /12 février 1320 sous le règne de Abou Tachfine Abderrahmane 1er ibn Abou Hammou Moussa . Cette équipe procède actuellement à la collecte d'informations recueillies et à l'exploitation des résultats des fouilles entreprises sur le lieu même de l'édifice pour mieux comprendre ses formes et procédés architecturaux pour pouvoir reconstituer ses structures. Dénommée jadis medersa du grand palais et nouvelle medersa, la Tachfiniya était située entre le site du Mechouar et la Grande mosquée de Tlemcen, selon les anciens écrits. En plus de la Tachfiniya Tlemcen comptait des écoles non moins connues à l'instar de Yacoubiya, Khaldouniya et el Matmariya. Plusieurs manifestations marquant le mois du patrimoine ont débuté avant-hier à Tlemcen avec l'ouverture, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, d'une exposition mettant en exergue les sites et monuments arabo-musulmans que recèle la capitale des Zianides. L'entame de cette grande manifestation dédiée au patrimoine a été marquée aussi par une rencontre qui a regroupé experts, archéologues, férus du patrimoine et intellectuels. Le directeur de wilaya a indiqué à cette occasion que la manifestation du mois du patrimoine est placée cette année sous le signe de «sécurisation et protection du patrimoine». Ces efforts de préservation de ce legs civilisationnel ont été soutenus d'ailleurs, a ajouté le même responsable, par des cycles de formation au profit des éléments de la gendarmerie, de la police et de la douane dans le domaine de la protection du patrimoine pour lutter contre le trafic des pièces archéologiques de valeur. Une coordination parfaite s'opère dans ce domaine entre la Direction de la culture et la Gendarmerie nationale en matière de lutte contre le vol des objets archéologiques, a-t-il poursuivi. Le même responsable devait mettre en relief dans ce contexte la poursuite des efforts visant la préservation des sites historiques de cette cité séculaire par le biais d'actions de restauration. D'autres cités anciennes comme Honaine et Nedroma, berceau de la civilisation almohade et Beni Senous sont concernées aussi par ces travaux a-t-il ajouté, soulignant au passage le sens de civisme qui motive désormais les citoyens qui se sont impliqués dans ces actions. La célébration du mois du patrimoine accorde cette année un intérêt particulier aux anciennes écoles ou medersas de Tlemcen, témoins de l'âge d'or de la civilisation arabo musulmane dans cette région. Ces medersas qui contribuaient par le passé à la diffusion du savoir et des sciences sont restées pendant des siècles des pôles de rayonnement culturel et scientifique tant pour l'Orient que pour l'Andalousie souligne-t-on. Un des spécialistes en archéologie a indiqué qu'un groupe composé de professeurs de l'université de Tlemcen et archéologues s'attelle effectivement à la matérialisation d'un projet en recourant à un prototype de la prestigieuse medersa «Tachfiniya» construite en l'an 720 de l'hégire /12 février 1320 sous le règne de Abou Tachfine Abderrahmane 1er ibn Abou Hammou Moussa . Cette équipe procède actuellement à la collecte d'informations recueillies et à l'exploitation des résultats des fouilles entreprises sur le lieu même de l'édifice pour mieux comprendre ses formes et procédés architecturaux pour pouvoir reconstituer ses structures. Dénommée jadis medersa du grand palais et nouvelle medersa, la Tachfiniya était située entre le site du Mechouar et la Grande mosquée de Tlemcen, selon les anciens écrits. En plus de la Tachfiniya Tlemcen comptait des écoles non moins connues à l'instar de Yacoubiya, Khaldouniya et el Matmariya.