Les 41èmes Assises de la presse francophone auront lieu à Alger en juin, nous a indiqué le secrétaire général international de l'Union de la presse francophone (UPF), Georges Gros. Les 41èmes Assises de la presse francophone auront lieu à Alger en juin, nous a indiqué le secrétaire général international de l'Union de la presse francophone (UPF), Georges Gros. Prévue initialement le 3 avril dernier, cet évènement a été reporté une première fois en mai en raison de l'élection présidentielle. M. Georges Gros précise que «l'Union de la presse francophone attend le feu vert des autorités algériennes. Nous sommes fins prêts, les Assises auront lieu après la nomination du futur Premier ministre et de son gouvernement», a précisé au Midi Libre le secrétaire général international de l'UPF dont le siège est à Paris. Il semblerait ainsi que du côté des autorités algériennes, l'on veille à ce que cet évènement se déroule sous de bons auspices. Concernant la date précise des assises, M. Gros a toutefois souligné qu'elles n'auront pas lieu avant le 15 juin. Alger a été choisie pour abriter cet évènement, dont le thème est «Regards croisés sur la Méditerranée», à l'invitation du président Bouteflika, nous fait savoir Georges Gros, également rédacteur en chef de la Gazette de la presse francophone. Il indique dans ce sillage que cet évènement, de même que celui de l'Union de la presse francophone, se veut un espace de témoignage en matière de liberté de la presse. L'UPF se bat «au quotidien pour la dépénalisation des délits de presse, la liberté de la presse, l'accès sans condition aux sources d'information, le droit du public à l'information, et cela dans tout l'espace francophone», explique de son côté le président de l'UPF, l'Ivoirien Alfred Dan Moussa, dans la «Gazette» de la francophonie. La tenue à Alger des 41èmes Assises de la francophonie relancera certainement le débat sur l'adhésion de notre pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Très courtisés par cet «ordre» , l'Algérie a préféré opter pour le statut d'observateur au sein de cette organisation, sans y être membre à part entière, pourtant deuxième pays francophone au monde avec 25 millions de francophones, ce qui pourrait au demeurant constituer un paradoxe. Mais, entre ceux qui soutiennent que l'Algérie n'a rien à gagner en adhérant à la francophonie arguant de relents néocolonialistes et ceux qui, au contraire, pensent que l'Algérie gagnerait à y être justement pour influer de tout son poids sur les décisions, l'adhésion à la francophonie reste un choix sensible. Cependant, il semblerait que la francophonie a évolué et dès lors, les ambitions néocolonialistes révolues. D'autant que, «le français n'est pas une menace, mais un atout», dixit Abdelaziz Bouteflika lors du Sommet de la francophonie qui a eu lieu à Québec en octobre 2008 auquel il a participé en qualité d'invité d'honneur. La tenue des Assises de la presse francophone à Alger, à l'invitation de Bouteflika, est-elle en soi un prélude à une future adhésion de l'Algérie à la francophonie? Prévue initialement le 3 avril dernier, cet évènement a été reporté une première fois en mai en raison de l'élection présidentielle. M. Georges Gros précise que «l'Union de la presse francophone attend le feu vert des autorités algériennes. Nous sommes fins prêts, les Assises auront lieu après la nomination du futur Premier ministre et de son gouvernement», a précisé au Midi Libre le secrétaire général international de l'UPF dont le siège est à Paris. Il semblerait ainsi que du côté des autorités algériennes, l'on veille à ce que cet évènement se déroule sous de bons auspices. Concernant la date précise des assises, M. Gros a toutefois souligné qu'elles n'auront pas lieu avant le 15 juin. Alger a été choisie pour abriter cet évènement, dont le thème est «Regards croisés sur la Méditerranée», à l'invitation du président Bouteflika, nous fait savoir Georges Gros, également rédacteur en chef de la Gazette de la presse francophone. Il indique dans ce sillage que cet évènement, de même que celui de l'Union de la presse francophone, se veut un espace de témoignage en matière de liberté de la presse. L'UPF se bat «au quotidien pour la dépénalisation des délits de presse, la liberté de la presse, l'accès sans condition aux sources d'information, le droit du public à l'information, et cela dans tout l'espace francophone», explique de son côté le président de l'UPF, l'Ivoirien Alfred Dan Moussa, dans la «Gazette» de la francophonie. La tenue à Alger des 41èmes Assises de la francophonie relancera certainement le débat sur l'adhésion de notre pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Très courtisés par cet «ordre» , l'Algérie a préféré opter pour le statut d'observateur au sein de cette organisation, sans y être membre à part entière, pourtant deuxième pays francophone au monde avec 25 millions de francophones, ce qui pourrait au demeurant constituer un paradoxe. Mais, entre ceux qui soutiennent que l'Algérie n'a rien à gagner en adhérant à la francophonie arguant de relents néocolonialistes et ceux qui, au contraire, pensent que l'Algérie gagnerait à y être justement pour influer de tout son poids sur les décisions, l'adhésion à la francophonie reste un choix sensible. Cependant, il semblerait que la francophonie a évolué et dès lors, les ambitions néocolonialistes révolues. D'autant que, «le français n'est pas une menace, mais un atout», dixit Abdelaziz Bouteflika lors du Sommet de la francophonie qui a eu lieu à Québec en octobre 2008 auquel il a participé en qualité d'invité d'honneur. La tenue des Assises de la presse francophone à Alger, à l'invitation de Bouteflika, est-elle en soi un prélude à une future adhésion de l'Algérie à la francophonie?