Le Centre médico-éducatif (C.M.E) de l'association Nour pour la protection des infirmes moteurs cérébraux, a ouvert ses portes, au bonheur des parents et des enfants malheureusement privés d'école publique. Grâce au financement du programme d'appui aux associations algériennes de développement (ONG2), l'association Nour a enfin réalisé son objectif, pour ne pas dire son rêve. Le CME est implanté au cœur d'Oran, au quartier « Bel Air ». Au bout d'un an (la durée pour le montage du projet), 42 infirmes moteurs cérébraux âgés de 5 à 18 ans fréquentent le CME et la liste d'attente ne cesse de s'allonger tant la demande est grande. Le CME est composé de 4 classes, une classe d'observation, une classe d'éveil, un préscolaire adapté et un préscolaire normal pour les plus avancés. Dès leur admission, les IMC sont diagnostiqués quant à leur capacités intellectuelles, cognitives et psychomotrices. Une équipe pluri professionnelle est chargée de ce travail à l'issue duquel un projet pédagogique personnalisé est mis sur pied. Des objectifs de prise en charge à court, moyen et long termes sont établis, puis négociés avec les parents qui s'engagent à assurer le suivi à la maison. L'évaluation se fait en principe tous les 3 mois. Le cycle d'apprentissage peut alors commencer. Les infirmes moteurs cérébraux sont pris en charge gratuitement en demi–pension du samedi à 08 heures au mercredi à 16 heures. Les matinées sont réservées aux apprentissages cognitifs et les après-midi aux activités ludiques, voire récréatives, capables d'ouvrir leur esprit à la beauté du monde (peinture – musique – marionnettes – peinture sur soie – macramé …). Dans les petites classes, l'ergothérapie et de psychomotricité sont incontournables également dans cette prise en charge. Les IMC doivent apprendre, par répétition très souvent, les gestes de la vie quotidienne. Cet apprentissage est long. Apprendre à manger avec une cuillère adaptée, apprendre à boire dans un verre, travailler la préhension fine par le triage, l'empilage, les associations de formes, de couleurs etc. Ces apprentissages sont importants et nécessaires, mais la socialisation est la pierre angulaire du travail de l'IMC «Une victoire sur le handicap dont le corollaire est l'exclusion, le mal-être et le repli sur soi et même le rejet dans certains cas par l'environnement le plus proche», affirme Tarik Djebbari, président de l'association Nour. «Le CME, dit-il s'intègre dans le projet global de l'association qui vise à prendre en charge l'IMC de la petite enfance au foyer de vie que nous espérons pouvoir réaliser prochainement». Le Centre médico-éducatif (C.M.E) de l'association Nour pour la protection des infirmes moteurs cérébraux, a ouvert ses portes, au bonheur des parents et des enfants malheureusement privés d'école publique. Grâce au financement du programme d'appui aux associations algériennes de développement (ONG2), l'association Nour a enfin réalisé son objectif, pour ne pas dire son rêve. Le CME est implanté au cœur d'Oran, au quartier « Bel Air ». Au bout d'un an (la durée pour le montage du projet), 42 infirmes moteurs cérébraux âgés de 5 à 18 ans fréquentent le CME et la liste d'attente ne cesse de s'allonger tant la demande est grande. Le CME est composé de 4 classes, une classe d'observation, une classe d'éveil, un préscolaire adapté et un préscolaire normal pour les plus avancés. Dès leur admission, les IMC sont diagnostiqués quant à leur capacités intellectuelles, cognitives et psychomotrices. Une équipe pluri professionnelle est chargée de ce travail à l'issue duquel un projet pédagogique personnalisé est mis sur pied. Des objectifs de prise en charge à court, moyen et long termes sont établis, puis négociés avec les parents qui s'engagent à assurer le suivi à la maison. L'évaluation se fait en principe tous les 3 mois. Le cycle d'apprentissage peut alors commencer. Les infirmes moteurs cérébraux sont pris en charge gratuitement en demi–pension du samedi à 08 heures au mercredi à 16 heures. Les matinées sont réservées aux apprentissages cognitifs et les après-midi aux activités ludiques, voire récréatives, capables d'ouvrir leur esprit à la beauté du monde (peinture – musique – marionnettes – peinture sur soie – macramé …). Dans les petites classes, l'ergothérapie et de psychomotricité sont incontournables également dans cette prise en charge. Les IMC doivent apprendre, par répétition très souvent, les gestes de la vie quotidienne. Cet apprentissage est long. Apprendre à manger avec une cuillère adaptée, apprendre à boire dans un verre, travailler la préhension fine par le triage, l'empilage, les associations de formes, de couleurs etc. Ces apprentissages sont importants et nécessaires, mais la socialisation est la pierre angulaire du travail de l'IMC «Une victoire sur le handicap dont le corollaire est l'exclusion, le mal-être et le repli sur soi et même le rejet dans certains cas par l'environnement le plus proche», affirme Tarik Djebbari, président de l'association Nour. «Le CME, dit-il s'intègre dans le projet global de l'association qui vise à prendre en charge l'IMC de la petite enfance au foyer de vie que nous espérons pouvoir réaliser prochainement».