Le sentiment de curiosité teintée de scepticisme, lisible sur le visage des férus du 4è art qui se sont rendus, à la fin la semaine passé, au théâtre d'El Tarf pour assister à une pièce donnée par des pompiers, a vite laissé place à un bel enthousiasme. La troupe «Triangle de feu», constituée de 44 comédiens, dont 20 jeunes filles, en formation à l'école de la protection civile d'El Hamiz (Alger), se produisant pour la 1ère fois dans cette région, a en effet donné toute sa plénitude à la pièce «132 ans de colonialisme» d'Abderrahmane Kaki. S'appuyant sur une scénographie aussi sobre que symbolique, le metteur en scène, Laroussi Missoum, assisté de Fatiha Ouarad, a su tirer la quintessence du talent des acteurs qui ont plongé l'assistance, constituée d'un public connaisseur et de nombreux Moudjahidine, dans l'ambiance de l'Algérie d'avant le colonialisme. Les péripéties du mouvement nationaliste algérien, depuis les premières heures de la colonisation jusqu'à la glorieuse Révolution de Novembre 1954, notamment la lutte de l'Emir Abdelkader, superbement rendues par les artistes, contenaient une charge émotionnelle qui n'a pas été sans susciter des larmes ou parfois des sanglots chez la gente féminine présente dans la salle. Très attentif aux péripéties de la pièce, le public a fortement apprécié le travail accompli par le «Triangle de feu» et de nombreux jeunes, notamment, paraissaient ravis à la fin du spectacle. Issam H. (16 ans), par exemple, dit simplement avoir compris, «aujourd'hui plus que jamais», que la libération du pays a été «payée au prix fort». Fatiha Ouarad a rappelé que cette pièce de Kaki a été déjà présentée dans 40 wilayas, avant d'indiquer que le «Triangle de feu» s'attèle, sous sa propre conduite et celle de Laroussi Missoum, à la préparation d'une nouvelle adaptation de la pièce «El-Khobza» de Abdelkader Alloula. Le sentiment de curiosité teintée de scepticisme, lisible sur le visage des férus du 4è art qui se sont rendus, à la fin la semaine passé, au théâtre d'El Tarf pour assister à une pièce donnée par des pompiers, a vite laissé place à un bel enthousiasme. La troupe «Triangle de feu», constituée de 44 comédiens, dont 20 jeunes filles, en formation à l'école de la protection civile d'El Hamiz (Alger), se produisant pour la 1ère fois dans cette région, a en effet donné toute sa plénitude à la pièce «132 ans de colonialisme» d'Abderrahmane Kaki. S'appuyant sur une scénographie aussi sobre que symbolique, le metteur en scène, Laroussi Missoum, assisté de Fatiha Ouarad, a su tirer la quintessence du talent des acteurs qui ont plongé l'assistance, constituée d'un public connaisseur et de nombreux Moudjahidine, dans l'ambiance de l'Algérie d'avant le colonialisme. Les péripéties du mouvement nationaliste algérien, depuis les premières heures de la colonisation jusqu'à la glorieuse Révolution de Novembre 1954, notamment la lutte de l'Emir Abdelkader, superbement rendues par les artistes, contenaient une charge émotionnelle qui n'a pas été sans susciter des larmes ou parfois des sanglots chez la gente féminine présente dans la salle. Très attentif aux péripéties de la pièce, le public a fortement apprécié le travail accompli par le «Triangle de feu» et de nombreux jeunes, notamment, paraissaient ravis à la fin du spectacle. Issam H. (16 ans), par exemple, dit simplement avoir compris, «aujourd'hui plus que jamais», que la libération du pays a été «payée au prix fort». Fatiha Ouarad a rappelé que cette pièce de Kaki a été déjà présentée dans 40 wilayas, avant d'indiquer que le «Triangle de feu» s'attèle, sous sa propre conduite et celle de Laroussi Missoum, à la préparation d'une nouvelle adaptation de la pièce «El-Khobza» de Abdelkader Alloula.