En intégrant le SGDD (Système général de diffusion des données) relevant du FMI (Fonds monétaire international), l'Algérie s'est engagée à produire des données statistiques actualisées sur son économie, qui seront diffusées dans le bulletin du FMI et donc mises à la disposition des autres membres de cette institution internationale. En fait, un tableau de bord complet établi conformément aux meilleures pratiques internationales et qui offre aux partenaires de l'Algérie la visibilité indispensable à la prise de décision. En intégrant le SGDD (Système général de diffusion des données) relevant du FMI (Fonds monétaire international), l'Algérie s'est engagée à produire des données statistiques actualisées sur son économie, qui seront diffusées dans le bulletin du FMI et donc mises à la disposition des autres membres de cette institution internationale. En fait, un tableau de bord complet établi conformément aux meilleures pratiques internationales et qui offre aux partenaires de l'Algérie la visibilité indispensable à la prise de décision. Dans le SGDD, l'information statistique algérienne sera placée sous les regards extérieurs et soumise à l'appréciation du reste du monde et pas seulement des nationaux. Mais le plus grand avantage qui est attendu d'une meilleure qualité de la donnée statistique, c'est surtout de permettre de mesurer avec la plus grande objectivité les progrès accomplis et d'asseoir des stratégies de développement qui correspondent aux potentialités réelles. Tout, dans ce domaine, indique la volonté des autorités de mettre sur pied le système statistique qui convient. Le Conseil national de la statistique (CNS) est réactivé, il est le principal instrument en matière d'information statistique. Il donne son avis sur la politique nationale d'information statistique et tranche sur les informations disponibles pour éviter toute confusion d'interprétation. Le CNS s'appuie sur le travail de quatre grandes commissions spécialisées dans des domaines stratégiques : les comptes économiques, les statistiques économiques et les répertoires, les statistiques démographiques et sociales, les programmes annuels et pluriannuels de travaux statistiques. On entend, à nouveau, parler du Commissariat général à la planification et à la prospective qui a pour principal souci, du moins pour l'heure, la réhabilitation du SNIS (Système national d'information statistique). Entre autres taches, il a à faire l'évaluation du programme d'équipement réalisé durant la dernière décennie. De son côté, l'ONS (Office national des statistiques) annonce de grandes enquêtes à moyen terme et donne l'impression de faire peau neuve avec sa «feuille de route statistique». Principal objectif pour le moment : la coordination entre les producteurs publics d'informations statistiques que sont les départements ministériels dont il faut également renforcer les capacités statistiques. Il s'agit également d'établir la concertation permanente entre les producteurs et utilisateurs des statistiques. Les sources administratives fournissent une bonne part de la production statistique. Leurs données seront normalisées pour les rendre exploitables. Le Centre national de l'informatique et des statistiques de la Direction générale des douanes (CNIS), le Centre national du registre de commerce (CNRC), la Banque d'Algérie, l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) sont parmi les plus importantes sources administratives. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural donne l'exemple en se dotant d'une stratégie de développement de la statistique agricole en Algérie en collaboration avec l'ONS. Le reste de l'information statistique provient d'enquêtes directes sur le terrain. C'est la commission de normalisation du CNS qui procèdera au test de la fiabilité des méthodes employées dans les enquêtes qui utilisent des fonds publics. Pour sa part, l'ONS utilisera un nouvel indice des prix à la consommation pour mesurer le rythme d'inflation moyen, après sa validation par une commission spécialisée du CNS qui doit finaliser la nouvelle méthode de calcul. L'échéance, c'est 2015, avec une stratégie nationale de développement de la statistique. Le système national d'information statistique, composé des différents producteurs d'informations statistiques publiques et privées, est appelé aussi bien à produire des données de meilleure qualité, dans lesquelles le facteur confiance est présent, qu'à construire des capacités durables pour poursuivre l'effort. Là est la garantie d'une bonne utilisation des ressources disponibles affectées au développement. Cela nécessite la mobilisation des compétences et une nouvelle gestion des ressources humaines (formation et spécialisation). Mais, tant que des pans entiers de l'économie continueront de prospérer dans des activités loties dans l'informel, la donnée statistique restera sujette à caution. Dans le SGDD, l'information statistique algérienne sera placée sous les regards extérieurs et soumise à l'appréciation du reste du monde et pas seulement des nationaux. Mais le plus grand avantage qui est attendu d'une meilleure qualité de la donnée statistique, c'est surtout de permettre de mesurer avec la plus grande objectivité les progrès accomplis et d'asseoir des stratégies de développement qui correspondent aux potentialités réelles. Tout, dans ce domaine, indique la volonté des autorités de mettre sur pied le système statistique qui convient. Le Conseil national de la statistique (CNS) est réactivé, il est le principal instrument en matière d'information statistique. Il donne son avis sur la politique nationale d'information statistique et tranche sur les informations disponibles pour éviter toute confusion d'interprétation. Le CNS s'appuie sur le travail de quatre grandes commissions spécialisées dans des domaines stratégiques : les comptes économiques, les statistiques économiques et les répertoires, les statistiques démographiques et sociales, les programmes annuels et pluriannuels de travaux statistiques. On entend, à nouveau, parler du Commissariat général à la planification et à la prospective qui a pour principal souci, du moins pour l'heure, la réhabilitation du SNIS (Système national d'information statistique). Entre autres taches, il a à faire l'évaluation du programme d'équipement réalisé durant la dernière décennie. De son côté, l'ONS (Office national des statistiques) annonce de grandes enquêtes à moyen terme et donne l'impression de faire peau neuve avec sa «feuille de route statistique». Principal objectif pour le moment : la coordination entre les producteurs publics d'informations statistiques que sont les départements ministériels dont il faut également renforcer les capacités statistiques. Il s'agit également d'établir la concertation permanente entre les producteurs et utilisateurs des statistiques. Les sources administratives fournissent une bonne part de la production statistique. Leurs données seront normalisées pour les rendre exploitables. Le Centre national de l'informatique et des statistiques de la Direction générale des douanes (CNIS), le Centre national du registre de commerce (CNRC), la Banque d'Algérie, l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) sont parmi les plus importantes sources administratives. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural donne l'exemple en se dotant d'une stratégie de développement de la statistique agricole en Algérie en collaboration avec l'ONS. Le reste de l'information statistique provient d'enquêtes directes sur le terrain. C'est la commission de normalisation du CNS qui procèdera au test de la fiabilité des méthodes employées dans les enquêtes qui utilisent des fonds publics. Pour sa part, l'ONS utilisera un nouvel indice des prix à la consommation pour mesurer le rythme d'inflation moyen, après sa validation par une commission spécialisée du CNS qui doit finaliser la nouvelle méthode de calcul. L'échéance, c'est 2015, avec une stratégie nationale de développement de la statistique. Le système national d'information statistique, composé des différents producteurs d'informations statistiques publiques et privées, est appelé aussi bien à produire des données de meilleure qualité, dans lesquelles le facteur confiance est présent, qu'à construire des capacités durables pour poursuivre l'effort. Là est la garantie d'une bonne utilisation des ressources disponibles affectées au développement. Cela nécessite la mobilisation des compétences et une nouvelle gestion des ressources humaines (formation et spécialisation). Mais, tant que des pans entiers de l'économie continueront de prospérer dans des activités loties dans l'informel, la donnée statistique restera sujette à caution.