Tayeb Louh a évoqué les grands chantiers infrastructurels, lancés par l'Algérie, pour la réalisation d'infrastructures importantes. Infrastructures de base à l'exemple du projet de l'autoroute Est -Ouest, qui a permis la création de dizaines de milliers de postes d'emploi. Tayeb Louh a évoqué les grands chantiers infrastructurels, lancés par l'Algérie, pour la réalisation d'infrastructures importantes. Infrastructures de base à l'exemple du projet de l'autoroute Est -Ouest, qui a permis la création de dizaines de milliers de postes d'emploi. La crise mondiale qui secoue les économies de la plupart des pays n'a pas, à l'évidence, épargnée le monde arabe. Lors du sommet qui s'est tenu au Koweït, au cours du mois de janvier dernier, les dirigeants arabes ont mis en œuvre une charte de travail pour la période allant de 2010 à 2020. D'autres résolutions ont aussi été prises dans l'objectif d'augmenter le taux de croissance économique et la diminution, de moitié, du taux de chômage. C'est dans l'optique de mettre en œuvre ces résolutions mais aussi de préparer le 98e Congrès international du travail, qui se tiendra du 3 au 19 juin prochain à Genève, que s'est tenue hier, à Alger, la 71e session du conseil d'administration de l'OAT (Organisation arabe du travail). Dans son allocution d'ouverture des travaux, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a fait un exposé succinct sur l'expérience algérienne en matière d'emploi et de lutte contre le chômage. «Plus il y a d'investissements, plus il y a création d'emplois», a déclaré Tayeb Louh, lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le directeur général de l'OAT, Mohamed-Ahmed Lokmane. A ce titre le conférencier a fait état des dernières mesures incitatives, prises par le gouvernement algérien, en vue de favoriser les investissements et réduire au maximum le chômage, qui touche essentiellement les franges juvéniles. Tayeb Louh a aussi évoqué les grands chantiers infrastructurels lancés par l'Algérie pour la réalisation d'infrastructures importantes. Infrastructures de base à l'exemple du projet de l'autoroute Est-Ouest, qui a permis la création de dizaines de milliers de postes d'emploi. Dans ce même contexte M.Louh a cité la politique d'encouragement à la création de micro-crédits au profit des jeunes avec en prime, moult avantages fiscaux et parafiscaux. Mais le gouvernement algérien compte aussi introduire, à la faveur de la loi de finances complémentaires 2009, une autre batterie de mesures incitatives en direction des chefs d'entreprise lesquels, à mesure qu'ils contribueront à la réduction du chômage, par la création de nouveaux postes d'emploi, se verront gratifier de nombreux avantages en matière d'impôts. En d'autres termes, ils payeront moins d'impôts comparativement aux patrons qui ne contribueront pas à la réussite de cette politique. Mohamed-Ahmed Lokmane a abondé dans le même sens que le ministre du Travail puisqu'à son tour, il mettra en exergue la nécessité pour les gouvernements arabes de mettre en œuvre de nouvelles mesures, faute de quoi, a-t-il indiqué, «le chômage ira crescendo». Il a annoncé que les pays arabes vont exposer leurs préoccupations communes à l'occasion du 98e Congrès international de travail. Le conférencier, a par ailleurs, reconnu que la main d'œuvre arabe travaillant dans les pays du Golfe notamment, qui était de l'ordre de 75% dans les années 70, a baissé pour ne représenter actuellement que presque 20%. Mohamed Lokmane a expliqué cette régression, alors que les pays du Golfe importent la main d'œuvre des pays asiatiques, par le fait que la main d'œuvre arabe qualifiée préfère s'installer dans les pays européens. Mais il n'a pu s'empêcher de reconnaître que des blocages persistent et entravent la libre circulation entre les pays arabes, tout en révélant que les ministres arabes de l'Intérieur planchent, actuellement, sur les mesures à prendre pour faciliter la circulation de la main d'œuvre entre les pays arabes. Sur un autre plan Tayeb Louh a indiqué que le gouvernement algérien n'a jamais favorisé les étrangers par rapport aux Algériens. Il a ainsi soutenu que l'Algérie, qui souffre d'un manque flagrant en matière de main d'œuvre qualifiée dans certaines spécialités comme c'est le cas dans le BTPH, a conclu un accord avec les entreprises étrangères afin qu'elles forment, sur sites, les Algériens travaillant sur les grands chantiers. Le ministre du Travail a annoncé que le nombre de travailleurs étrangers «importés» dans le cadre de la réalisation des grands projets ne dépasse pas 45 000. K.H. La crise mondiale qui secoue les économies de la plupart des pays n'a pas, à l'évidence, épargnée le monde arabe. Lors du sommet qui s'est tenu au Koweït, au cours du mois de janvier dernier, les dirigeants arabes ont mis en œuvre une charte de travail pour la période allant de 2010 à 2020. D'autres résolutions ont aussi été prises dans l'objectif d'augmenter le taux de croissance économique et la diminution, de moitié, du taux de chômage. C'est dans l'optique de mettre en œuvre ces résolutions mais aussi de préparer le 98e Congrès international du travail, qui se tiendra du 3 au 19 juin prochain à Genève, que s'est tenue hier, à Alger, la 71e session du conseil d'administration de l'OAT (Organisation arabe du travail). Dans son allocution d'ouverture des travaux, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a fait un exposé succinct sur l'expérience algérienne en matière d'emploi et de lutte contre le chômage. «Plus il y a d'investissements, plus il y a création d'emplois», a déclaré Tayeb Louh, lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le directeur général de l'OAT, Mohamed-Ahmed Lokmane. A ce titre le conférencier a fait état des dernières mesures incitatives, prises par le gouvernement algérien, en vue de favoriser les investissements et réduire au maximum le chômage, qui touche essentiellement les franges juvéniles. Tayeb Louh a aussi évoqué les grands chantiers infrastructurels lancés par l'Algérie pour la réalisation d'infrastructures importantes. Infrastructures de base à l'exemple du projet de l'autoroute Est-Ouest, qui a permis la création de dizaines de milliers de postes d'emploi. Dans ce même contexte M.Louh a cité la politique d'encouragement à la création de micro-crédits au profit des jeunes avec en prime, moult avantages fiscaux et parafiscaux. Mais le gouvernement algérien compte aussi introduire, à la faveur de la loi de finances complémentaires 2009, une autre batterie de mesures incitatives en direction des chefs d'entreprise lesquels, à mesure qu'ils contribueront à la réduction du chômage, par la création de nouveaux postes d'emploi, se verront gratifier de nombreux avantages en matière d'impôts. En d'autres termes, ils payeront moins d'impôts comparativement aux patrons qui ne contribueront pas à la réussite de cette politique. Mohamed-Ahmed Lokmane a abondé dans le même sens que le ministre du Travail puisqu'à son tour, il mettra en exergue la nécessité pour les gouvernements arabes de mettre en œuvre de nouvelles mesures, faute de quoi, a-t-il indiqué, «le chômage ira crescendo». Il a annoncé que les pays arabes vont exposer leurs préoccupations communes à l'occasion du 98e Congrès international de travail. Le conférencier, a par ailleurs, reconnu que la main d'œuvre arabe travaillant dans les pays du Golfe notamment, qui était de l'ordre de 75% dans les années 70, a baissé pour ne représenter actuellement que presque 20%. Mohamed Lokmane a expliqué cette régression, alors que les pays du Golfe importent la main d'œuvre des pays asiatiques, par le fait que la main d'œuvre arabe qualifiée préfère s'installer dans les pays européens. Mais il n'a pu s'empêcher de reconnaître que des blocages persistent et entravent la libre circulation entre les pays arabes, tout en révélant que les ministres arabes de l'Intérieur planchent, actuellement, sur les mesures à prendre pour faciliter la circulation de la main d'œuvre entre les pays arabes. Sur un autre plan Tayeb Louh a indiqué que le gouvernement algérien n'a jamais favorisé les étrangers par rapport aux Algériens. Il a ainsi soutenu que l'Algérie, qui souffre d'un manque flagrant en matière de main d'œuvre qualifiée dans certaines spécialités comme c'est le cas dans le BTPH, a conclu un accord avec les entreprises étrangères afin qu'elles forment, sur sites, les Algériens travaillant sur les grands chantiers. Le ministre du Travail a annoncé que le nombre de travailleurs étrangers «importés» dans le cadre de la réalisation des grands projets ne dépasse pas 45 000. K.H.