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«Je ne crois pas à une baisse ordonnée par l'Etat»
Arezki Idjerouidène, P-dg d'Aigle Azur
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 06 - 2009

Arezki Idjerouidene, P-dg d'Aigle Azur, estime qu' «il ne croit pas à une baisse des prix ordonnée par l'Etat», soulignant que «la concurrence est la principale cause de la réduction des tarifs», pratiquée par les compagnies aériennes.
Arezki Idjerouidene, P-dg d'Aigle Azur, estime qu' «il ne croit pas à une baisse des prix ordonnée par l'Etat», soulignant que «la concurrence est la principale cause de la réduction des tarifs», pratiquée par les compagnies aériennes.
Le P-dg de la compagnie aérienne Aigle Azur, Arezki Idjerouidène, en bon manager , croit aux vertus des lois du marché, à sa sacrée sainte concurrence et à la loi de l'offre et de la demande. Ainsi, il a estimé lors de la conférence de presse animée hier à Alger qu' «il ne croit pas à une baisse des prix ordonnée par l'Etat», soulignant que «la concurrence est la principale cause de la réduction des tarifs», pratiquée par les compagnies aériennes.
Il lui semble que «l'élan de solidarité», dixit le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, qui va s'exprimer à l'occasion de la saison estivale, en faveur de chaque membre de la famille à revenu modeste établie en France, et consistant en des tarifs réduits fixés selon la catégorie d'âge, est une mesure «tirée par les cheveux». "Je ne vois pourquoi une certaine catégorie en bénéficiera et non les autres", a-t-il argué.
Pour le P-dg de la compagnie qui monte, la convention qui lie Air Algérie et le ministère de la Solidarité nationale «est un non sens», du fait qu' «elle crée un surcroît de bureaucratie» et que sa compagnie «ne saura pas faire dans la bureaucratie».
En tout état de cause, il avoue que «la baisse est là, crise économique aidant», et que seules les compagnies peuvent décider de son ampleur. Auparavant, Arezki Idjerouinène a fait état d'une série d'actions entreprises par sa compagnie pour améliorer ses performances et être au diapason des grandes compagnies aériennes internationales.
«Deux Airbus viendront, en octobre 2009 et mai 2010, renforcer les capacités de sièges offerts par Aigle Azur», a-t-il annoncé, soulignant qu'en parallèle «la compagnie réhabilitera toute sa flotte». Un service plus, outre les baisses des prix et les tarifs promotionnels, qui concernent toutes les catégories de personnes, sera offert aux voyageurs qui prendront les airs aux couleurs d'Aigle Azur.
A la lumière d'une expérience malheureuse vécue par un voyageur à bord des lignes Aigle Azur, il a été décidé de faire installer des "défibrillateurs" (système de réanimation cardiaque), sur toute la flotte de la compagnie, a annoncé fièrement le premier responsable de la société qui annonce également que «Aigle Azur utilisera plusieurs langues pour l'information des passagers à bord».
Détenant 43% des parts du marché dans le France/Algérie sur toutes les destinations, avec des perspectives de renforcement des liaisons sur toutes les destinations couvertes par la compagnie, Arezki Idjerouidène déplore que les vols domestiques ne soient pas ouverts à la concurrence, mais ne désespère pas que cela se fasse un jour, il en est de même pour le transport des voyageurs pour les Lieux Saints de l'Islam. Au sujet des dessertes "low cost"(bas prix), il estime que «le consommateur algérien n'est pas près de sacrifier certains services» et souligne qu' «Aigle Azur est liée par des conventions avec des compagnies aériennes qui pratiquent les vols charters, notamment sur Tam et Djanet».
Sur le "off/line" (continuation sur d'autres lignes et avec d'autres compagnies aériennes), le patron d'Aigle Azur avance que «des conventions seront signées en septembre» avec des compagnies aériennes. Sur le fret, il semble que cela marche bien pour la filiale d'Aigle Azur, "Go Fast".
Arezki Idjerouidène assure que sa compagnie a signé de gros contrats avec Sonatrach pour le transport des équipements pétroliers. Sur ce domaine à savoir le fret, le patron d'Aigle Azur déplore que le projet de partenariat avec "Maghreb Lines" n'ait pas abouti et s'interroge sur le fait que «le gouvernement n'encourage pas la création d'une compagnie nationale de transports maritimes», mettant en exergue le fait que "les surtaries" d'un bateau au port coûtent 7.000 dollars/jour. «Actuellement, une trentaine de navires sont en rade à Alger, faites le compte ! », s'est-il indigné.
Le P-dg de la compagnie aérienne Aigle Azur, Arezki Idjerouidène, en bon manager , croit aux vertus des lois du marché, à sa sacrée sainte concurrence et à la loi de l'offre et de la demande. Ainsi, il a estimé lors de la conférence de presse animée hier à Alger qu' «il ne croit pas à une baisse des prix ordonnée par l'Etat», soulignant que «la concurrence est la principale cause de la réduction des tarifs», pratiquée par les compagnies aériennes.
Il lui semble que «l'élan de solidarité», dixit le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, qui va s'exprimer à l'occasion de la saison estivale, en faveur de chaque membre de la famille à revenu modeste établie en France, et consistant en des tarifs réduits fixés selon la catégorie d'âge, est une mesure «tirée par les cheveux». "Je ne vois pourquoi une certaine catégorie en bénéficiera et non les autres", a-t-il argué.
Pour le P-dg de la compagnie qui monte, la convention qui lie Air Algérie et le ministère de la Solidarité nationale «est un non sens», du fait qu' «elle crée un surcroît de bureaucratie» et que sa compagnie «ne saura pas faire dans la bureaucratie».
En tout état de cause, il avoue que «la baisse est là, crise économique aidant», et que seules les compagnies peuvent décider de son ampleur. Auparavant, Arezki Idjerouinène a fait état d'une série d'actions entreprises par sa compagnie pour améliorer ses performances et être au diapason des grandes compagnies aériennes internationales.
«Deux Airbus viendront, en octobre 2009 et mai 2010, renforcer les capacités de sièges offerts par Aigle Azur», a-t-il annoncé, soulignant qu'en parallèle «la compagnie réhabilitera toute sa flotte». Un service plus, outre les baisses des prix et les tarifs promotionnels, qui concernent toutes les catégories de personnes, sera offert aux voyageurs qui prendront les airs aux couleurs d'Aigle Azur.
A la lumière d'une expérience malheureuse vécue par un voyageur à bord des lignes Aigle Azur, il a été décidé de faire installer des "défibrillateurs" (système de réanimation cardiaque), sur toute la flotte de la compagnie, a annoncé fièrement le premier responsable de la société qui annonce également que «Aigle Azur utilisera plusieurs langues pour l'information des passagers à bord».
Détenant 43% des parts du marché dans le France/Algérie sur toutes les destinations, avec des perspectives de renforcement des liaisons sur toutes les destinations couvertes par la compagnie, Arezki Idjerouidène déplore que les vols domestiques ne soient pas ouverts à la concurrence, mais ne désespère pas que cela se fasse un jour, il en est de même pour le transport des voyageurs pour les Lieux Saints de l'Islam. Au sujet des dessertes "low cost"(bas prix), il estime que «le consommateur algérien n'est pas près de sacrifier certains services» et souligne qu' «Aigle Azur est liée par des conventions avec des compagnies aériennes qui pratiquent les vols charters, notamment sur Tam et Djanet».
Sur le "off/line" (continuation sur d'autres lignes et avec d'autres compagnies aériennes), le patron d'Aigle Azur avance que «des conventions seront signées en septembre» avec des compagnies aériennes. Sur le fret, il semble que cela marche bien pour la filiale d'Aigle Azur, "Go Fast".
Arezki Idjerouidène assure que sa compagnie a signé de gros contrats avec Sonatrach pour le transport des équipements pétroliers. Sur ce domaine à savoir le fret, le patron d'Aigle Azur déplore que le projet de partenariat avec "Maghreb Lines" n'ait pas abouti et s'interroge sur le fait que «le gouvernement n'encourage pas la création d'une compagnie nationale de transports maritimes», mettant en exergue le fait que "les surtaries" d'un bateau au port coûtent 7.000 dollars/jour. «Actuellement, une trentaine de navires sont en rade à Alger, faites le compte ! », s'est-il indigné.


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