Avec l'âge, le sommeil évolue et finit par présenter de nombreuses caractéristiques qui le distinguent du sommeil des plus jeunes. On retiendra facilement qu'avec l'âge, on rêve de moins en moins, mais il existe bien d'autres différences. À tout âge, le sommeil est réparateur, il conditionne notre santé, notre moral et notre quotidien. On constate par ailleurs que la qualité et la durée du sommeil évoluent aux différents âges de la vie. C'est ainsi que les jeunes enfants ne dorment pas comme les adultes et que les personnes âgées présentent, elles aussi, un sommeil qui diffère par de nombreux aspects. Rappelons qu'une nuit de sommeil d'un adulte comporte environ 5 cycles de 90 minutes. Chaque cycle se termine par un bref éveil dont on se souvient rarement au lever. Chaque cycle comprend 5 stades : endormissement, sommeil léger, sommeil profond, sommeil lent profond (ralentissement du cœur, de la respiration, de la tension artérielle) et sommeil paradoxal (rêves). Globalement, l'ensemble des cycles (correspondant à une nuit de sommeil) comprend 16% de sommeil lent profond et 20% de sommeil. Avec l'âge, les cycles du sommeil se modifient. L'architecture du sommeil se modifie : le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal diminuent. Les besoins en sommeil se répartissent différemment sur 24 heures : à partir de 60 ans, les nuits sont plus courtes, tandis que les journées sont ponctuées de " coups de fatigue" (surtout après 70 ans). Le délai d'endormissement le soir est plus long. En revanche, l'endormissement le jour est plus facile, d'où les "coups de fatigue" et les siestes plus fréquentes chez les personnes âgées. Les périodes d'éveil nocturne entre chaque cycle sont plus nombreuses et plus longues. C'est ainsi que le sommeil nocturne des personnes âgées est troublé par de nombreux "vrais réveils" nocturnes. Les troubles du sommeil sont plus fréquents (syndrome d'apnées du sommeil, syndrome des jambes sans repos). Ils contribuent eux aussi à des réveils nocturnes fréquents. La boucle est bouclée : les éveils nocturnes diminuent la quantité totale de sommeil nocturne, ce qui est à l'origine d'une dette de sommeil, rattrapée par des siestes dans la journée. Attention toutefois, : les difficultés d'endormissement et les réveils nocturnes peuvent aussi se traduire par de vraies insomnies. C'est le cas pour 25 à 40% des personnes âgées. Si les insomnies ont des répercussions sur la vie sociale et si elles se répètent plus de 3 fois par semaine pendant un mois, il y a lieu de consulter pour trouver une solution. Certaines pathologies peuvent être à l'origine des insomnies (troubles urinaires, diabète, insuffisance coronaire, respiratoire, asthme, dépression, démence, cancer...). Avec l'âge, le sommeil évolue et finit par présenter de nombreuses caractéristiques qui le distinguent du sommeil des plus jeunes. On retiendra facilement qu'avec l'âge, on rêve de moins en moins, mais il existe bien d'autres différences. À tout âge, le sommeil est réparateur, il conditionne notre santé, notre moral et notre quotidien. On constate par ailleurs que la qualité et la durée du sommeil évoluent aux différents âges de la vie. C'est ainsi que les jeunes enfants ne dorment pas comme les adultes et que les personnes âgées présentent, elles aussi, un sommeil qui diffère par de nombreux aspects. Rappelons qu'une nuit de sommeil d'un adulte comporte environ 5 cycles de 90 minutes. Chaque cycle se termine par un bref éveil dont on se souvient rarement au lever. Chaque cycle comprend 5 stades : endormissement, sommeil léger, sommeil profond, sommeil lent profond (ralentissement du cœur, de la respiration, de la tension artérielle) et sommeil paradoxal (rêves). Globalement, l'ensemble des cycles (correspondant à une nuit de sommeil) comprend 16% de sommeil lent profond et 20% de sommeil. Avec l'âge, les cycles du sommeil se modifient. L'architecture du sommeil se modifie : le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal diminuent. Les besoins en sommeil se répartissent différemment sur 24 heures : à partir de 60 ans, les nuits sont plus courtes, tandis que les journées sont ponctuées de " coups de fatigue" (surtout après 70 ans). Le délai d'endormissement le soir est plus long. En revanche, l'endormissement le jour est plus facile, d'où les "coups de fatigue" et les siestes plus fréquentes chez les personnes âgées. Les périodes d'éveil nocturne entre chaque cycle sont plus nombreuses et plus longues. C'est ainsi que le sommeil nocturne des personnes âgées est troublé par de nombreux "vrais réveils" nocturnes. Les troubles du sommeil sont plus fréquents (syndrome d'apnées du sommeil, syndrome des jambes sans repos). Ils contribuent eux aussi à des réveils nocturnes fréquents. La boucle est bouclée : les éveils nocturnes diminuent la quantité totale de sommeil nocturne, ce qui est à l'origine d'une dette de sommeil, rattrapée par des siestes dans la journée. Attention toutefois, : les difficultés d'endormissement et les réveils nocturnes peuvent aussi se traduire par de vraies insomnies. C'est le cas pour 25 à 40% des personnes âgées. Si les insomnies ont des répercussions sur la vie sociale et si elles se répètent plus de 3 fois par semaine pendant un mois, il y a lieu de consulter pour trouver une solution. Certaines pathologies peuvent être à l'origine des insomnies (troubles urinaires, diabète, insuffisance coronaire, respiratoire, asthme, dépression, démence, cancer...).