Le 2e Festival panafricain constitue également une tribune pour les Sahraouis, qui tiennent à dénoncer les agissements du royaume chérifien qui s'adonne à des pratiques «intolérables» sur ces territoires souvent traduites, en plus des exactions, par le pillage des richesses du sol du Sahara Occidental. Le 2e Festival panafricain constitue également une tribune pour les Sahraouis, qui tiennent à dénoncer les agissements du royaume chérifien qui s'adonne à des pratiques «intolérables» sur ces territoires souvent traduites, en plus des exactions, par le pillage des richesses du sol du Sahara Occidental. "Le Maroc pille les richesses du Sahara Occidental qu'il occupe illégalement depuis plusieurs décennies". C'est que ne cessent de dénoncer les responsables de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Que se soit pour l'octroi des concessions off shore de recherches pétrolières et des contrats de pêche, sur l'ensemble des côtes sahariennes, ou l'exploitation des mines de phosphate, le Maroc poursuit le pillage des richesses du Sahara Occidental en toute impunité. Pour la seule année 2008, «le Maroc a pillé l'équivalent de 6 milliards d'euros des richesses du Sahara Occidental», a indiqué, mardi à Alger, le président de l'Association des familles de prisonniers sahraouis disparus, Abdeslam Omar Lahcen. Le responsable sahraoui qui intervenait en marge du colloque international sur «L'entreprise coloniale et luttes de libération en Afrique» a estimé et quantifié l'ordre de grandeur de cette entreprise de pillage économique de la RASD. Cette somme représente, selon lui, «300 ans d'aides aux réfugiés sahraouis qui ne reçoivent que l'équivalent de 25 millions d'euros par an». Lors des quatre jours de ce colloque, la question de la décolonisation du Sahara Occidental a été abordée, ce qui démontre, selon Abdeslam Omar Lahceb, «l'intérêt que portent les responsables africains aux questions de décolonisation», estimant que «l'Afrique ne sera pas totalement libre avant l'indépendance du Sahara Occidental». Souhaitant que la question du Sahara Occidental, soit, «affirmée comme une question de décolonisation», dans les recommandations finales qui sortiront de ce colloque, il souligne que la décolonisation du Sahara occidental «ne relève pas du passé», mais qu'elle est plus que jamais «d'actualité». Par ailleurs, Abdeslam Omar Lahcen dénonce les disparitions forcées, les emprisonnements injustifiés et les exactions contre les civils sahraouis dans les territoires occupés et lance un appel pour «connaître le sort des 150 combattants sahraouis capturés par l'armée coloniale marocaine, et aujourd'hui disparus». Des prisonniers qui, souligne-t-il, «ont été pourtant montrés à la télévision marocaine à l'époque», mais pour lesquels «le Maroc continue à observer un black-out sur leur sort». Synthèse S. B. "Le Maroc pille les richesses du Sahara Occidental qu'il occupe illégalement depuis plusieurs décennies". C'est que ne cessent de dénoncer les responsables de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Que se soit pour l'octroi des concessions off shore de recherches pétrolières et des contrats de pêche, sur l'ensemble des côtes sahariennes, ou l'exploitation des mines de phosphate, le Maroc poursuit le pillage des richesses du Sahara Occidental en toute impunité. Pour la seule année 2008, «le Maroc a pillé l'équivalent de 6 milliards d'euros des richesses du Sahara Occidental», a indiqué, mardi à Alger, le président de l'Association des familles de prisonniers sahraouis disparus, Abdeslam Omar Lahcen. Le responsable sahraoui qui intervenait en marge du colloque international sur «L'entreprise coloniale et luttes de libération en Afrique» a estimé et quantifié l'ordre de grandeur de cette entreprise de pillage économique de la RASD. Cette somme représente, selon lui, «300 ans d'aides aux réfugiés sahraouis qui ne reçoivent que l'équivalent de 25 millions d'euros par an». Lors des quatre jours de ce colloque, la question de la décolonisation du Sahara Occidental a été abordée, ce qui démontre, selon Abdeslam Omar Lahceb, «l'intérêt que portent les responsables africains aux questions de décolonisation», estimant que «l'Afrique ne sera pas totalement libre avant l'indépendance du Sahara Occidental». Souhaitant que la question du Sahara Occidental, soit, «affirmée comme une question de décolonisation», dans les recommandations finales qui sortiront de ce colloque, il souligne que la décolonisation du Sahara occidental «ne relève pas du passé», mais qu'elle est plus que jamais «d'actualité». Par ailleurs, Abdeslam Omar Lahcen dénonce les disparitions forcées, les emprisonnements injustifiés et les exactions contre les civils sahraouis dans les territoires occupés et lance un appel pour «connaître le sort des 150 combattants sahraouis capturés par l'armée coloniale marocaine, et aujourd'hui disparus». Des prisonniers qui, souligne-t-il, «ont été pourtant montrés à la télévision marocaine à l'époque», mais pour lesquels «le Maroc continue à observer un black-out sur leur sort». Synthèse S. B.