C'est avec la participation de l'Algérie et des pays maghrébins que s'ouvrira lundi dans la capitale lombarde, Milan, le premier forum économique et financier pour la Méditerranée au moment où la présidence suédoise de l'Union européenne veut intensifier la coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée. En effet, les cinq pays arabes, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie et la Mauritanie, vont se réunir avec les cinq autres pays européens de la Méditerranée, en l'occurrence la France, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et Malte, afin de disséquer et négocier les voies et moyens à même de développer les projets relatifs à l'intégration économique des petites et moyennes entreprises (PME). Ils aborderont aussi le lancement de nombreux projets importants et stratégiques pour les pays riverains, notamment concernant la construction d'infrastructures énergétiques. Aussi, les dix pays réunis en conclave avec leurs représentants gouvernementaux, les institutions financières et les communautés d'affaires vont discuter la situation du secteur des PME et de l'énergie et vont également débattre les opportunités d'accroître les échanges commerciaux notamment pour ce qui est du volet du gaz et du pétrole. Un expert algérien en économie et relations internationales nous a expliqué, hier, que la volonté des dirigeants euro-méditerranéens de mener à bien la politique de développement de l'UPM existe. Ce qui manque, cependant, c'est le passage à la vitesse supérieure pour instaurer une véritable coopération économique dépourvue de toutes velléités politico-stratégiques ou raciales sortant de l'ordinaire et répréhensibles. Le président adjoint de l'Union pour la Méditerranée, Georgios Kassimatis, a stigmatisé le projet de l'UPM toujours dans l'impasse en sollicitant l'intervention prompte des autorités publiques qui doivent s'engager davantage dans la réalisation des projets euro-méditerranéens, notamment pour ce qui est de la concrétisation de l'initiative relative au développement des entreprises, les PME et les micro- entreprises, qui demeurent la priorité de l'UPM. Les experts se pencheront demain, et durant deux jours, sur les moyens d'interpeller les gouvernements pour accélérer l'intégration économique et financière de l'UPM, en attendant la prochaine réunion des 5+5 prévue en 2010 à Tunis. Les cinq pays de la rive sud de la Méditerranée ont revendiqué le principe d'une libre circulation des personnes précisant que les flux commerciaux ne sauraient se réaliser sans l'ouverture des frontières aux ressortissants des pays arabes. Par ailleurs, les pays membres de l'UPM (encore en construction) exigent la diversification des domaines et des créneaux de coopération en dynamisant les flux touristiques et en consolidant les investissements dans des projets porteurs, tels que les TIC, les transports et l'environnement. A. A. C'est avec la participation de l'Algérie et des pays maghrébins que s'ouvrira lundi dans la capitale lombarde, Milan, le premier forum économique et financier pour la Méditerranée au moment où la présidence suédoise de l'Union européenne veut intensifier la coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée. En effet, les cinq pays arabes, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie et la Mauritanie, vont se réunir avec les cinq autres pays européens de la Méditerranée, en l'occurrence la France, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et Malte, afin de disséquer et négocier les voies et moyens à même de développer les projets relatifs à l'intégration économique des petites et moyennes entreprises (PME). Ils aborderont aussi le lancement de nombreux projets importants et stratégiques pour les pays riverains, notamment concernant la construction d'infrastructures énergétiques. Aussi, les dix pays réunis en conclave avec leurs représentants gouvernementaux, les institutions financières et les communautés d'affaires vont discuter la situation du secteur des PME et de l'énergie et vont également débattre les opportunités d'accroître les échanges commerciaux notamment pour ce qui est du volet du gaz et du pétrole. Un expert algérien en économie et relations internationales nous a expliqué, hier, que la volonté des dirigeants euro-méditerranéens de mener à bien la politique de développement de l'UPM existe. Ce qui manque, cependant, c'est le passage à la vitesse supérieure pour instaurer une véritable coopération économique dépourvue de toutes velléités politico-stratégiques ou raciales sortant de l'ordinaire et répréhensibles. Le président adjoint de l'Union pour la Méditerranée, Georgios Kassimatis, a stigmatisé le projet de l'UPM toujours dans l'impasse en sollicitant l'intervention prompte des autorités publiques qui doivent s'engager davantage dans la réalisation des projets euro-méditerranéens, notamment pour ce qui est de la concrétisation de l'initiative relative au développement des entreprises, les PME et les micro- entreprises, qui demeurent la priorité de l'UPM. Les experts se pencheront demain, et durant deux jours, sur les moyens d'interpeller les gouvernements pour accélérer l'intégration économique et financière de l'UPM, en attendant la prochaine réunion des 5+5 prévue en 2010 à Tunis. Les cinq pays de la rive sud de la Méditerranée ont revendiqué le principe d'une libre circulation des personnes précisant que les flux commerciaux ne sauraient se réaliser sans l'ouverture des frontières aux ressortissants des pays arabes. Par ailleurs, les pays membres de l'UPM (encore en construction) exigent la diversification des domaines et des créneaux de coopération en dynamisant les flux touristiques et en consolidant les investissements dans des projets porteurs, tels que les TIC, les transports et l'environnement. A. A.