Les grandes enseignes de la distribution préparent cette période au même titre que les fêtes de Noël. Des campagnes publicitaires, des promotions, des présentoirs revus en fonction des produits phares du ramadan. Les grandes enseignes de la distribution préparent cette période au même titre que les fêtes de Noël. Des campagnes publicitaires, des promotions, des présentoirs revus en fonction des produits phares du ramadan. Cette année, la période de ramadhan pose un vrai casse-tête aux musulmans de France et plus particulièrement à notre communauté. L'équation reste, cependant, économique. Prévu vers le 22 août, le mois sacré arrive en fin de période des congés et vacances scolaires. On sait que beaucoup d'émigrés algériens, notamment les plus âgés, préfèrent jeûner «au bled», comme on dit, et prévoient donc leurs vacances pour ce mois. Cette année, ils ne pourront passer qu'une dizaine de jours en Algérie pour rentrer début septembre. La question financière se pose elle aussi de manière particulière et beaucoup devront choisir entre les vacances au pays, les frais de la rentrée scolaire et ceux du ramadan. Les vieux retraités que l'on appelle ici «les chibanis» feront, eux, le voyage car il est hors de question de jeûner dans un foyer social ou se priver de l'ambiance ramadanesque du village natal. Il semble toutefois que nos émigrés ont opté, pour ceux qui sont partis, pour le mois de juillet. Ils reprendrant le travail le mois d'août afin de «renflouer» leurs finances en vue du ramadan. Il n'empêche qu'ici ou là-bas les Algériens font dans l'excès de consommation et les professionnels le savent très bien. Depuis déjà quelques années les grandes enseignes de la distribution préparent cette période au même titre que les fêtes de Noël. Autrement dit, des campagnes publicitaires, des promotions, des présentoirs revus en fonction des produits phares du ramadan. Les fruits secs (raisins secs, dattes, amandes), les pâtes dont celles entrant dans la composition de la chorba, les thés et toute une gamme de produits version «hallal» comme les chocolats Kinder, sont en ce début d'août, disponibles. Les grandes surfaces –Auchan , Casino et bien d'autres – misent particulièrement sur les banlieues où se concentre une grande partie des populations maghrébines. Il faut savoir que pour ces enseignes, les produits «hallal» représentent entre 25 et 30% du chiffre d'affaires. Le ramadan 2009 est d'autant plus important pour elles qu'il servira de répétition générale, si l'on peut dire, sachant que l'on jeûnera en été les cinq prochaines années. Les petits commerçants qui tiennent boutique ou officient sur les marchés, ont sorti la gamme du ramadan. Au marché de Montreuil à Paris (20ème arrondissement ) les raisins secs et autres diouls ont fait leur réapparition de même qu'à Barbès où l'on se prépare activement à accueillir les jeûneurs dans les prochains jours. Le quartier se transformera comme chaque année en un étalage de produits faits maison, pâtisseries, pains de toutes sortes, (plats cuisinés), dans une ambiance colorée, bruyante et tout à fait maghrébine. Il va sans dire que les pouvoirs publics français ferment les yeux sur ce commerce informel et parfois peu conforme aux règles d'hygiène. Le ramadan, c'est aussi un moment difficile pour nos compatriotes vivant dans la clandestinité ou dans la précarité. L'Association «Une Chorba pour tous» le sait bien et s'emploie chaque année à faire oublier à cette catégorie la difficile condition de sans-papier ou de chômeur. Grâce aux dons des particuliers et à des subventions, l'Association a servi 30.000 repas en 2008. La mosquée de Paris reçoit également des dizaines de musulmans à chaque «f'tour» et il est juste de souligner la qualité des repas servis à cette occasion. Un fait est sûr, les algériens de France ne vivent plus le ramadan dans la quasi clandestinité des années 70 ou dans l'isolement. La forte communauté musulmane française a réussi à introduire ses pratiques religieuses dans les habitudes sociales du pays et chacun ici respecte cette période et s'y adapte même pour les non musulmans. Les médias, longtemps rétifs aux autres religions, consacrent depuis quelques années, des reportages au ramadan en France et publient le communiqué d'annonce du jeûne émis par la mosquée de Paris. Il faut dire que les jeunes Franco-Musulmans dont la majorité observe le jeûne, refusent d'être traités comme leurs parents et revendiquent haut et fort le droit de pratiquer librement leur religion comme un droit de citoyen français . Cette année, la période de ramadhan pose un vrai casse-tête aux musulmans de France et plus particulièrement à notre communauté. L'équation reste, cependant, économique. Prévu vers le 22 août, le mois sacré arrive en fin de période des congés et vacances scolaires. On sait que beaucoup d'émigrés algériens, notamment les plus âgés, préfèrent jeûner «au bled», comme on dit, et prévoient donc leurs vacances pour ce mois. Cette année, ils ne pourront passer qu'une dizaine de jours en Algérie pour rentrer début septembre. La question financière se pose elle aussi de manière particulière et beaucoup devront choisir entre les vacances au pays, les frais de la rentrée scolaire et ceux du ramadan. Les vieux retraités que l'on appelle ici «les chibanis» feront, eux, le voyage car il est hors de question de jeûner dans un foyer social ou se priver de l'ambiance ramadanesque du village natal. Il semble toutefois que nos émigrés ont opté, pour ceux qui sont partis, pour le mois de juillet. Ils reprendrant le travail le mois d'août afin de «renflouer» leurs finances en vue du ramadan. Il n'empêche qu'ici ou là-bas les Algériens font dans l'excès de consommation et les professionnels le savent très bien. Depuis déjà quelques années les grandes enseignes de la distribution préparent cette période au même titre que les fêtes de Noël. Autrement dit, des campagnes publicitaires, des promotions, des présentoirs revus en fonction des produits phares du ramadan. Les fruits secs (raisins secs, dattes, amandes), les pâtes dont celles entrant dans la composition de la chorba, les thés et toute une gamme de produits version «hallal» comme les chocolats Kinder, sont en ce début d'août, disponibles. Les grandes surfaces –Auchan , Casino et bien d'autres – misent particulièrement sur les banlieues où se concentre une grande partie des populations maghrébines. Il faut savoir que pour ces enseignes, les produits «hallal» représentent entre 25 et 30% du chiffre d'affaires. Le ramadan 2009 est d'autant plus important pour elles qu'il servira de répétition générale, si l'on peut dire, sachant que l'on jeûnera en été les cinq prochaines années. Les petits commerçants qui tiennent boutique ou officient sur les marchés, ont sorti la gamme du ramadan. Au marché de Montreuil à Paris (20ème arrondissement ) les raisins secs et autres diouls ont fait leur réapparition de même qu'à Barbès où l'on se prépare activement à accueillir les jeûneurs dans les prochains jours. Le quartier se transformera comme chaque année en un étalage de produits faits maison, pâtisseries, pains de toutes sortes, (plats cuisinés), dans une ambiance colorée, bruyante et tout à fait maghrébine. Il va sans dire que les pouvoirs publics français ferment les yeux sur ce commerce informel et parfois peu conforme aux règles d'hygiène. Le ramadan, c'est aussi un moment difficile pour nos compatriotes vivant dans la clandestinité ou dans la précarité. L'Association «Une Chorba pour tous» le sait bien et s'emploie chaque année à faire oublier à cette catégorie la difficile condition de sans-papier ou de chômeur. Grâce aux dons des particuliers et à des subventions, l'Association a servi 30.000 repas en 2008. La mosquée de Paris reçoit également des dizaines de musulmans à chaque «f'tour» et il est juste de souligner la qualité des repas servis à cette occasion. Un fait est sûr, les algériens de France ne vivent plus le ramadan dans la quasi clandestinité des années 70 ou dans l'isolement. La forte communauté musulmane française a réussi à introduire ses pratiques religieuses dans les habitudes sociales du pays et chacun ici respecte cette période et s'y adapte même pour les non musulmans. Les médias, longtemps rétifs aux autres religions, consacrent depuis quelques années, des reportages au ramadan en France et publient le communiqué d'annonce du jeûne émis par la mosquée de Paris. Il faut dire que les jeunes Franco-Musulmans dont la majorité observe le jeûne, refusent d'être traités comme leurs parents et revendiquent haut et fort le droit de pratiquer librement leur religion comme un droit de citoyen français .