La décision du ministère de l'Education nationale d'uniformiser la couleur du tablier scolaire, à partir de septembre prochain, a mis dans l'embarras aussi bien les parents d'élèves que les marchands de cet article. La décision du ministère de l'Education nationale d'uniformiser la couleur du tablier scolaire, à partir de septembre prochain, a mis dans l'embarras aussi bien les parents d'élèves que les marchands de cet article. En effet, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid avait décidé, à la fin de l'année scolaire écoulée, que les lycéens devront porter dorénavant des tabliers noirs, tandis que le blanc est réservé aux lycéennes. Les élèves des cycles primaire et moyen seront, quand à eux, habillés de bleu pour les garçons et de rose pour les filles. Cette décision du ministère vise à mettre fin, selon des responsables du secteur, aux différences sociales des élèves et les distinguer des enfants non scolarisés. En dépit de l'approbation des syndicats, qui estiment que l'uniformisation des tabliers est une bonne choses, certaines associations de parents d'élèves s'étonnent du choix de la couleur noire destinée aux lycéens notamment pour les régions du Sud où les températures dépassent parfois les 50 degrés. Une virée, hier, auprès des différents commerçants de tabliers de la capitale a permis de constater que les tabliers en question sont loin d'être disponibles. La majorité des gérants de magasins nous affirmeront ne pas les avoir mis en vente «faute de disponibilité». Une boutique de vêtements pour enfants située à la rue Didouche- Mourad nous affirme recevoir ces tabliers-uniformes «dans quelques jours», concernant les prix il préfère ne pas se prononcer. Un autre revendeur au marché Debbih-Chérif n'hésite pas à nous révéler qu'il «comptait épuiser d'abord son ancien stock avant de s'approvisionner en nouvelle marchandise. Cette nouvelle réglementation a, dit-il, chamboulé tous mes calculs». «C'est mon chiffre d'affaires qui est en jeu (…) j'ai mis tout mon capital dans une marchandise qui, en fin de compte, ne trouvera pas preneur», déplore-t-il. Les années précédentes et à la même période, regrette-t-il, «une importante clientèle affluait vers mon magasin et je vendais jusqu'à 1.000 tabliers que je cèdais entre 200 oet 300 dinars l'unité. J'arrivais ainsi à satisfaire les petites bourseset je me faisais un bon bénéfice. Mais cette année rien et je suis complètement désemparé et brisé par cette nouvelle réglementation». Zahia, mère de trois enfants en bas âge, rencontrés au marché Clauzel, ignore totalement cette réglementation. «Si cela est le cas, dit-elle il faudrait encore que je dépense pour l'achat de nouveaux tabliers moi qui comptait, juste, rafistoler les anciens». Une autre maman, quant à elle, estime que cette décision a tout de même un bon côté puisque «elle donnera un genre original à nos enfants et c'est aussi une manière de discipliner les plus récalcitrants». Il n'en demeure pas moins qu'à moins de trois semaines de la rentrée scolaire, tout porte à croire que les tabliers des couleurs exigées sont en passe de donner du fil à retordre, ceci aussi bien aux parents d'élèves qu'aux marchands lesquels semblent ne pas s'être pris à temps pour pallier une éventuelle pénurie ! En effet, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid avait décidé, à la fin de l'année scolaire écoulée, que les lycéens devront porter dorénavant des tabliers noirs, tandis que le blanc est réservé aux lycéennes. Les élèves des cycles primaire et moyen seront, quand à eux, habillés de bleu pour les garçons et de rose pour les filles. Cette décision du ministère vise à mettre fin, selon des responsables du secteur, aux différences sociales des élèves et les distinguer des enfants non scolarisés. En dépit de l'approbation des syndicats, qui estiment que l'uniformisation des tabliers est une bonne choses, certaines associations de parents d'élèves s'étonnent du choix de la couleur noire destinée aux lycéens notamment pour les régions du Sud où les températures dépassent parfois les 50 degrés. Une virée, hier, auprès des différents commerçants de tabliers de la capitale a permis de constater que les tabliers en question sont loin d'être disponibles. La majorité des gérants de magasins nous affirmeront ne pas les avoir mis en vente «faute de disponibilité». Une boutique de vêtements pour enfants située à la rue Didouche- Mourad nous affirme recevoir ces tabliers-uniformes «dans quelques jours», concernant les prix il préfère ne pas se prononcer. Un autre revendeur au marché Debbih-Chérif n'hésite pas à nous révéler qu'il «comptait épuiser d'abord son ancien stock avant de s'approvisionner en nouvelle marchandise. Cette nouvelle réglementation a, dit-il, chamboulé tous mes calculs». «C'est mon chiffre d'affaires qui est en jeu (…) j'ai mis tout mon capital dans une marchandise qui, en fin de compte, ne trouvera pas preneur», déplore-t-il. Les années précédentes et à la même période, regrette-t-il, «une importante clientèle affluait vers mon magasin et je vendais jusqu'à 1.000 tabliers que je cèdais entre 200 oet 300 dinars l'unité. J'arrivais ainsi à satisfaire les petites bourseset je me faisais un bon bénéfice. Mais cette année rien et je suis complètement désemparé et brisé par cette nouvelle réglementation». Zahia, mère de trois enfants en bas âge, rencontrés au marché Clauzel, ignore totalement cette réglementation. «Si cela est le cas, dit-elle il faudrait encore que je dépense pour l'achat de nouveaux tabliers moi qui comptait, juste, rafistoler les anciens». Une autre maman, quant à elle, estime que cette décision a tout de même un bon côté puisque «elle donnera un genre original à nos enfants et c'est aussi une manière de discipliner les plus récalcitrants». Il n'en demeure pas moins qu'à moins de trois semaines de la rentrée scolaire, tout porte à croire que les tabliers des couleurs exigées sont en passe de donner du fil à retordre, ceci aussi bien aux parents d'élèves qu'aux marchands lesquels semblent ne pas s'être pris à temps pour pallier une éventuelle pénurie !