La Corée du Nord a menacé la Corée du Sud et les Etats-Unis de représailles avec ses armes "nucléaires" si elle se sentait visée lors des manoeuvres américano-coréennes qui débutent lundi, selon un communiqué publié dimanche par l'agence officielle nord-coréenne KCNA. La Corée du Nord a menacé la Corée du Sud et les Etats-Unis de représailles avec ses armes "nucléaires" si elle se sentait visée lors des manoeuvres américano-coréennes qui débutent lundi, selon un communiqué publié dimanche par l'agence officielle nord-coréenne KCNA. "Si les impérialistes américains et la bande (du président de la Corée du Sud) Lee Myung-Bak menacent la république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord, ndlr) avec leurs armes nucléaires, nous agirons en représailles avec des armes nucléaires", a déclaré un porte-parole militaire nord-coréen cité par la KCNA. "S'ils nous menacent avec des missiles, nous réagirons avec nos missiles", a ajouté le porte-parole, dénonçant des "exercices pour une guerre nucléaire". "S'ils durcissent les 'sanctions' et poussent la confrontation jusqu'à sa phase extrême la RDPC (République démocratique et populaire de Corée) répondra par des représailles sans merci dans son style propre et déclenchera une guerre totale pour rétablir la justice", a-t-il menacé. Les sanctions internationales à l'encontre de la Corée du Nord ont été durcies à la suite du lancement par ce pays en avril dernier d'un missile à longue portée suivi en mai d'un deuxième essai nucléaire. La Corée du Sud et les Etats-Unis ont informé en juillet Pyongyang de la tenue d'exercices militaires conjoints, en soulignant qu'ils n'avaient pas l'intention d'envahir la Corée du Nord et que leurs exercices avaient un but purement défensif. 10.000 soldats américains notamment doivent participer à ces manoeuvres qui débutent lundi. Ces exercices - Ulchi Freedom Guardian (UFG) - prévoient des simulations par ordinateur visant à améliorer la capacité des Etats-Unis à défendre la Corée du Sud en cas d'attaque. Ces exercices doivent s'achever le 27 août. Les deux pays sont toujours formellement en état de guerre. La fin de la guerre de 1950-1953 n'a pas donné lieu à un traité de paix mais à un armistice. Plus de 600.000 militaires sud-coréens appuyés par 28.500 militaires américains sont déployés dans le sud de la péninsule coréenne face à près d'un million et cent mille militaires nord-coréens. Le président sud-coréen a appelé samedi à des négociations intercoréennes, à la dénucléarisation de la péninsule et à une réduction des armes conventionnelles détenues par les deux pays. La Corée du Nord a quitté la table des négociations à six (les deux Corées, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie) sur son désarmement et repris l'enrichissement du plutonium à la suite du durcissement des sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU en réaction à son tir de missile et à son test nucléaire. "Si les impérialistes américains et la bande (du président de la Corée du Sud) Lee Myung-Bak menacent la république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord, ndlr) avec leurs armes nucléaires, nous agirons en représailles avec des armes nucléaires", a déclaré un porte-parole militaire nord-coréen cité par la KCNA. "S'ils nous menacent avec des missiles, nous réagirons avec nos missiles", a ajouté le porte-parole, dénonçant des "exercices pour une guerre nucléaire". "S'ils durcissent les 'sanctions' et poussent la confrontation jusqu'à sa phase extrême la RDPC (République démocratique et populaire de Corée) répondra par des représailles sans merci dans son style propre et déclenchera une guerre totale pour rétablir la justice", a-t-il menacé. Les sanctions internationales à l'encontre de la Corée du Nord ont été durcies à la suite du lancement par ce pays en avril dernier d'un missile à longue portée suivi en mai d'un deuxième essai nucléaire. La Corée du Sud et les Etats-Unis ont informé en juillet Pyongyang de la tenue d'exercices militaires conjoints, en soulignant qu'ils n'avaient pas l'intention d'envahir la Corée du Nord et que leurs exercices avaient un but purement défensif. 10.000 soldats américains notamment doivent participer à ces manoeuvres qui débutent lundi. Ces exercices - Ulchi Freedom Guardian (UFG) - prévoient des simulations par ordinateur visant à améliorer la capacité des Etats-Unis à défendre la Corée du Sud en cas d'attaque. Ces exercices doivent s'achever le 27 août. Les deux pays sont toujours formellement en état de guerre. La fin de la guerre de 1950-1953 n'a pas donné lieu à un traité de paix mais à un armistice. Plus de 600.000 militaires sud-coréens appuyés par 28.500 militaires américains sont déployés dans le sud de la péninsule coréenne face à près d'un million et cent mille militaires nord-coréens. Le président sud-coréen a appelé samedi à des négociations intercoréennes, à la dénucléarisation de la péninsule et à une réduction des armes conventionnelles détenues par les deux pays. La Corée du Nord a quitté la table des négociations à six (les deux Corées, la Chine, les Etats-Unis, le Japon et la Russie) sur son désarmement et repris l'enrichissement du plutonium à la suite du durcissement des sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU en réaction à son tir de missile et à son test nucléaire.