Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. 60 DA la pomme de terre, 80 DA la courgette et la carotte, 50 DA l'oignon, 100 DA les haricots verts, 60 DA la tomate, 260 DA les dattes, 850DA la viande rouge, 400 DA le poulet, ainsi sont, entre autres, les prix exorbitants affichés devant des citoyens désemparés. Hier dans un marché situé au cœur d'Alger, les prix des fruits et légumes de l'avis des citoyens et marchants rencontrés sur les lieux n'ont pas connu de courbe descendante depuis le début du mois de carême. Certains même ont connu une hausse à l'exemple du poivron qui est passé de 70 DA à 90 DA. Les prix appliqués ont été maintenus en dépit des multiples promesses faites par les pouvoirs publics les tout premiers jours du mois sacré. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. La circulation entre les étals, à l'intérieur du marché était aisée en ce début d'après-midi, le passage étant plutôt libre. «Depuis deux ou trois jours, il y a de moins en moins de clients, leurs portefeuilles sont, sans doute, épuisés avec les dépenses de ce mois ajoutées à celles de la rentrée scolaire», déplore un jeune vendeur non sans ironie. Une dame, plantée depuis quelques minutes devant un étal, hésitant entre acheter ou non, finira par lancer : «Non c'est trop. Ça dure depuis trop longtemps et mon porte-monnaie est vide». Elle avait espoir, comme beaucoup d'autres, de voir les prix baisser après la première semaine de ce mois. C'était presque une certitude si l'on devait croire les assurances multiples réitérées par le gouvernement, à l'issue d'un Conseil des ministres qui promettait de mettre fin à la hausse des prix. Le ministre de la solidarité Ould Abbès avait même affirmé avoir constaté une baisse considérable dans les prix des fruits et légumes au niveau du marché de Bab El Oued, ceci quelques jours après le début du mois, mais apparemment il a été et demeure le seul à avoir remarqué cette baisse significative des prix La mercuriale, toujours en folie, rend pénible le quotidien du citoyen, surtout que le ramadhan de cette année coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui rend la situation bien plus difficile pour les petites bourses. Pis encore, le risque de voir les prix de ces produits de première nécessité, déjà inabordables, augmenter avec l'avènement de l'Aïd se fait pressentir. «Que Dieu nous vienne en aide et empêche une autre flambée durant l'Aïd», soupire une quinquagénaire. Cette dernière n'a pas hésité, à la surprise du marchand, à acheter un demi-kilo «mélangé» entre carottes et courgettes. Le citoyen, tout comme les pouvoirs publics, d'ailleurs, reste impuissant, les détaillants et grossistes continuent à se rejeter les responsabilités les uns sur les autres. Pour les premiers les prix de base induisent la hausse des prix de vente, pour les seconds, c'est plutôt l'attrait du gain rapide et facile des marchands de détail qui en est la cause. «Nous n'y pouvons rien. Il faut plutôt contrôler les prix appliqués par les grossistes. Nous n'avons qu'une petite marge de bénéfice», indique un vendeur derrière son étal. Un autre non loin de lui protestera, «remarquez que cette hausse est identique partout. Cela prouve que les commerçants ne trichent pas, mais que ces prix sont vraiment imposés par les nombreux intermédiaires». Les vendeurs de fruits et légumes sont désignés du doigt à chaque fois qu'il est question d'une flambée des prix alors qu'ils se disent victimes, eux-mêmes, des grossistes . 60 DA la pomme de terre, 80 DA la courgette et la carotte, 50 DA l'oignon, 100 DA les haricots verts, 60 DA la tomate, 260 DA les dattes, 850DA la viande rouge, 400 DA le poulet, ainsi sont, entre autres, les prix exorbitants affichés devant des citoyens désemparés. Hier dans un marché situé au cœur d'Alger, les prix des fruits et légumes de l'avis des citoyens et marchants rencontrés sur les lieux n'ont pas connu de courbe descendante depuis le début du mois de carême. Certains même ont connu une hausse à l'exemple du poivron qui est passé de 70 DA à 90 DA. Les prix appliqués ont été maintenus en dépit des multiples promesses faites par les pouvoirs publics les tout premiers jours du mois sacré. Les prix devaient être revus à la baisse selon certains officiels dès la deuxième semaine du ramadhan. Il n'en a rien été. La circulation entre les étals, à l'intérieur du marché était aisée en ce début d'après-midi, le passage étant plutôt libre. «Depuis deux ou trois jours, il y a de moins en moins de clients, leurs portefeuilles sont, sans doute, épuisés avec les dépenses de ce mois ajoutées à celles de la rentrée scolaire», déplore un jeune vendeur non sans ironie. Une dame, plantée depuis quelques minutes devant un étal, hésitant entre acheter ou non, finira par lancer : «Non c'est trop. Ça dure depuis trop longtemps et mon porte-monnaie est vide». Elle avait espoir, comme beaucoup d'autres, de voir les prix baisser après la première semaine de ce mois. C'était presque une certitude si l'on devait croire les assurances multiples réitérées par le gouvernement, à l'issue d'un Conseil des ministres qui promettait de mettre fin à la hausse des prix. Le ministre de la solidarité Ould Abbès avait même affirmé avoir constaté une baisse considérable dans les prix des fruits et légumes au niveau du marché de Bab El Oued, ceci quelques jours après le début du mois, mais apparemment il a été et demeure le seul à avoir remarqué cette baisse significative des prix La mercuriale, toujours en folie, rend pénible le quotidien du citoyen, surtout que le ramadhan de cette année coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui rend la situation bien plus difficile pour les petites bourses. Pis encore, le risque de voir les prix de ces produits de première nécessité, déjà inabordables, augmenter avec l'avènement de l'Aïd se fait pressentir. «Que Dieu nous vienne en aide et empêche une autre flambée durant l'Aïd», soupire une quinquagénaire. Cette dernière n'a pas hésité, à la surprise du marchand, à acheter un demi-kilo «mélangé» entre carottes et courgettes. Le citoyen, tout comme les pouvoirs publics, d'ailleurs, reste impuissant, les détaillants et grossistes continuent à se rejeter les responsabilités les uns sur les autres. Pour les premiers les prix de base induisent la hausse des prix de vente, pour les seconds, c'est plutôt l'attrait du gain rapide et facile des marchands de détail qui en est la cause. «Nous n'y pouvons rien. Il faut plutôt contrôler les prix appliqués par les grossistes. Nous n'avons qu'une petite marge de bénéfice», indique un vendeur derrière son étal. Un autre non loin de lui protestera, «remarquez que cette hausse est identique partout. Cela prouve que les commerçants ne trichent pas, mais que ces prix sont vraiment imposés par les nombreux intermédiaires». Les vendeurs de fruits et légumes sont désignés du doigt à chaque fois qu'il est question d'une flambée des prix alors qu'ils se disent victimes, eux-mêmes, des grossistes .