L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu inchangées ses prévisions de demande de brut à 84,1 mbj cette année et à 84,6 mbj en 2010, dans son rapport mensuel publié hier à Vienne. Comme les deux mois précédents, l'Opep table sur une baisse de la demande de 1,6 million de barils par jour (mbj) cette année et sur une hausse de 0,5 mbj en 2010, estimant limité l'impact des signes mondiaux de sortie de récession. Pour l'Opep, "la demande de brut va probablement rester faible ces prochains mois" et "les conditions actuelles sur les marchés vont probablement persister". Car en dépit de "signes que la récession est en voie d'être surmontée", "l'économie réelle continue d'être confrontée à de nombreux défis" et "il est probable que les marchés vont rester, au mieux, dans la fourchette actuelle pour un certain temps", a estimé l'Opep. L'Organisation juge que la demande de brut restera freinée par l'importance des stocks de produits pétroliers dans le monde et notamment dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui regroupe une trentaine de pays parmi les plus riches de la planète, où ils se situent "juste en-dessous" de leur niveau record du troisième trimestre 1998. «Un hiver rigoureux pourrait ne pas être suffisant pour résorber l'accumulation massive de produits raffinés", a prévenu l'Organisation. En 2010, la demande de brut devrait être tirée principalement par la Chine, le Proche-Orient, l'Inde et aussi les Etats-Unis, où "la consommation redevient positive", a noté l'Opep. La semaine dernière, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui représente les intérêts des pays industrialisés, avait pour sa part révisé à la hausse de 0,5 mbj ses prévisions de demande tant pour 2009 que pour 2010, en insistant sur la stabilisation de l'économie mondiale. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu inchangées ses prévisions de demande de brut à 84,1 mbj cette année et à 84,6 mbj en 2010, dans son rapport mensuel publié hier à Vienne. Comme les deux mois précédents, l'Opep table sur une baisse de la demande de 1,6 million de barils par jour (mbj) cette année et sur une hausse de 0,5 mbj en 2010, estimant limité l'impact des signes mondiaux de sortie de récession. Pour l'Opep, "la demande de brut va probablement rester faible ces prochains mois" et "les conditions actuelles sur les marchés vont probablement persister". Car en dépit de "signes que la récession est en voie d'être surmontée", "l'économie réelle continue d'être confrontée à de nombreux défis" et "il est probable que les marchés vont rester, au mieux, dans la fourchette actuelle pour un certain temps", a estimé l'Opep. L'Organisation juge que la demande de brut restera freinée par l'importance des stocks de produits pétroliers dans le monde et notamment dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui regroupe une trentaine de pays parmi les plus riches de la planète, où ils se situent "juste en-dessous" de leur niveau record du troisième trimestre 1998. «Un hiver rigoureux pourrait ne pas être suffisant pour résorber l'accumulation massive de produits raffinés", a prévenu l'Organisation. En 2010, la demande de brut devrait être tirée principalement par la Chine, le Proche-Orient, l'Inde et aussi les Etats-Unis, où "la consommation redevient positive", a noté l'Opep. La semaine dernière, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui représente les intérêts des pays industrialisés, avait pour sa part révisé à la hausse de 0,5 mbj ses prévisions de demande tant pour 2009 que pour 2010, en insistant sur la stabilisation de l'économie mondiale.