Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest se réunissent, pour la 2e fois consécutive en une semaine, face à la crise en Guinée où la tension monte avant l'expiration d'un ultimatum de l'UA qui exige des responsables de la junte de ne pas se présenter à la présidentielle de janvier. Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest se réunissent, pour la 2e fois consécutive en une semaine, face à la crise en Guinée où la tension monte avant l'expiration d'un ultimatum de l'UA qui exige des responsables de la junte de ne pas se présenter à la présidentielle de janvier. "C'est dans l'intérêt de la Cédéao (Communauté économique de 15 Etats d'Afrique de l'Ouest) d'éviter une détérioration de la situation en Guinée car les répercussions pourraient être catastrophiques" pour toute la région, a déclaré le représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Said Djinnit, avant l'ouverture du sommet. Déjà suspendue des instances dirigeantes de la Cédéao depuis le 10 janvier suite au coup d'état du capitaine Moussa Dadis Camara du 23 décembre 2008, la Guinée s'expose, désormais, à des sanctions plus ciblées, comme une liste de personnes interdites de voyager à l'étranger ou un gel d'avoirs. Le sommet des chefs d'Etat de la Cédéao s'ouvre alors que le chef de la junte fait face à une pression internationale de plus en plus forte. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a décidé de créer une commission internationale d'enquête sur la répression d'une manifestation de l'opposition qui a fait plus de 150 morts selon l'ONU le 28 septembre à Conakry. Lors du premier sommet (12 octobre) la Cédéao avait fermement condamné ces "tueries brutales" et le risque de "nouvelle dictature" reclamant enquête rnationale sur "les graves violations des droits de l'homme incluant le massacre de civils désarmés et des viols", pour "identifier et poursuivre les coupables de ces actes devant des juridications guinéennes ou internationales". La Cour pénale internationale (CPI) procède de son côté à un "examen préliminaire" de la situation afin de déterminer si des crimes relevant de sa compétence ont été commis le 28 septembre. Dans son ultimatum, l'Union africaine (UA) a donné jusqu'à samedi minuit aux membres de la junte, notamment, au capitaine Dadis Camara, pour s'engager par écrit à ne pas se présenter à la présidentielle de janvier, comme ils l'avaient promis lors du coup d'Etat. Ces pressions tous azimut ne semblent pourtant pas émouvoir outre mesure la junte au pouvoir à Conakry. "La Guinée va bien, nous avons plus de pression extérieure qu'intérieure", déclarait ainsi vendredi le conseiller spécial du capitaine Dadis Camara à la télévision burkinabè. Mais, au delà d'une suspension déjà effective depuis janvier dernier, l'organisation régionale ne dispose pas de nombreux moyens de rétorsion. Le sommet de samedi devant surtout se traduire par la mise en route d'un processus relayé par l'Union africaine et l'ONU. "C'est dans l'intérêt de la Cédéao (Communauté économique de 15 Etats d'Afrique de l'Ouest) d'éviter une détérioration de la situation en Guinée car les répercussions pourraient être catastrophiques" pour toute la région, a déclaré le représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Said Djinnit, avant l'ouverture du sommet. Déjà suspendue des instances dirigeantes de la Cédéao depuis le 10 janvier suite au coup d'état du capitaine Moussa Dadis Camara du 23 décembre 2008, la Guinée s'expose, désormais, à des sanctions plus ciblées, comme une liste de personnes interdites de voyager à l'étranger ou un gel d'avoirs. Le sommet des chefs d'Etat de la Cédéao s'ouvre alors que le chef de la junte fait face à une pression internationale de plus en plus forte. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a décidé de créer une commission internationale d'enquête sur la répression d'une manifestation de l'opposition qui a fait plus de 150 morts selon l'ONU le 28 septembre à Conakry. Lors du premier sommet (12 octobre) la Cédéao avait fermement condamné ces "tueries brutales" et le risque de "nouvelle dictature" reclamant enquête rnationale sur "les graves violations des droits de l'homme incluant le massacre de civils désarmés et des viols", pour "identifier et poursuivre les coupables de ces actes devant des juridications guinéennes ou internationales". La Cour pénale internationale (CPI) procède de son côté à un "examen préliminaire" de la situation afin de déterminer si des crimes relevant de sa compétence ont été commis le 28 septembre. Dans son ultimatum, l'Union africaine (UA) a donné jusqu'à samedi minuit aux membres de la junte, notamment, au capitaine Dadis Camara, pour s'engager par écrit à ne pas se présenter à la présidentielle de janvier, comme ils l'avaient promis lors du coup d'Etat. Ces pressions tous azimut ne semblent pourtant pas émouvoir outre mesure la junte au pouvoir à Conakry. "La Guinée va bien, nous avons plus de pression extérieure qu'intérieure", déclarait ainsi vendredi le conseiller spécial du capitaine Dadis Camara à la télévision burkinabè. Mais, au delà d'une suspension déjà effective depuis janvier dernier, l'organisation régionale ne dispose pas de nombreux moyens de rétorsion. Le sommet de samedi devant surtout se traduire par la mise en route d'un processus relayé par l'Union africaine et l'ONU.