Le Rassemblement national démocratique (RND), compte entamer une large consultation sur les nouveaux projets des codes de wilaya et communal qui sera organisée prochainement au sein des différentes structures du parti en prévision du passage de ces deux textes de loi devant le Parlement, a déclaré hier à partir de Médéa, le porte-parole du parti. «Le rassemblement national démocratique entamera, dans la perspective de l'examen par l'Assemblée nationale populaire (APN) des projets de loi relatifs au nouveaux codes de wilaya et communal, une large consultation avec les élus et les cadres du parti pour débattre des deux projets en question et sortir avec des propositions et des suggestions pratiques susceptibles de consolider les prérogatives et la mission de l'élu, et d'être également à même de renforcer la relation entre l'administration et les assemblées élues», a indiqué Miloud Chorfi lors d'une rencontre regroupant les cadres et les sympathisants du parti. M. Chorfi a souligné qu'un programme de rencontres et de conférences a été élaboré, dans ce contexte, pour permettre aux élus du parti de prendre connaissance du contenu des nouveaux projets et participer à leur enrichissement, ajoutant que ce débat n'a d'autre finalité que l'aboutissement vers plus de cohésion et de complémentarité entre le travail de l'administration et celui des assemblées élues. Rappelons que le texte final n'est pas encore prêt et son examen par le Parlement ne sera possible qu'en 2010, à en croire Dahou Ould Kablia, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé des Collectivités locales qui s'exprimait début octobre sur les ondes de la Radio nationale. Le ministre avait précisé que le processus est encore long : «Il y a plus de 200 articles dans ce projet. Nous les traitons dans l'ordre et progressons à peu près d'une vingtaine d'articles par séance de travail», avait-il estimé, précisant que deux séances interministérielles avaient déjà été tenues. Auparavant, Noureddine Yazid Zerhouni déclarait que le texte «ne serait pas prêt de sitôt» précisant seulement que «les APC et les APW qui seront élues en 2012 devront être régies par les nouveaux textes». En tout état de cause, si ce projet suscite l'enthousiasme voire un surcroit d'attente chez certains partis à l'instar du PT, FLN, RND et MSP qui se sont prononcés favorablements mais à la seule condition qu'il consacre « le renforcement des prérogatives des élus et des assemblées élues», cela n'est pas le cas pour d'autres. Au FFS ou encore au FNA, le ton est au rejet total de ce texte qui, de leur avis, «n'apportera rien de nouveau». Tout en le qualifiant de «code de caserne qui est fait dans la clandestinité», Karim Tabbou premier secrétaire du FFS estimait récemment que le texte en question rend « impossible » la participation des citoyens dans la gestion des affaires locales. Le Rassemblement national démocratique (RND), compte entamer une large consultation sur les nouveaux projets des codes de wilaya et communal qui sera organisée prochainement au sein des différentes structures du parti en prévision du passage de ces deux textes de loi devant le Parlement, a déclaré hier à partir de Médéa, le porte-parole du parti. «Le rassemblement national démocratique entamera, dans la perspective de l'examen par l'Assemblée nationale populaire (APN) des projets de loi relatifs au nouveaux codes de wilaya et communal, une large consultation avec les élus et les cadres du parti pour débattre des deux projets en question et sortir avec des propositions et des suggestions pratiques susceptibles de consolider les prérogatives et la mission de l'élu, et d'être également à même de renforcer la relation entre l'administration et les assemblées élues», a indiqué Miloud Chorfi lors d'une rencontre regroupant les cadres et les sympathisants du parti. M. Chorfi a souligné qu'un programme de rencontres et de conférences a été élaboré, dans ce contexte, pour permettre aux élus du parti de prendre connaissance du contenu des nouveaux projets et participer à leur enrichissement, ajoutant que ce débat n'a d'autre finalité que l'aboutissement vers plus de cohésion et de complémentarité entre le travail de l'administration et celui des assemblées élues. Rappelons que le texte final n'est pas encore prêt et son examen par le Parlement ne sera possible qu'en 2010, à en croire Dahou Ould Kablia, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé des Collectivités locales qui s'exprimait début octobre sur les ondes de la Radio nationale. Le ministre avait précisé que le processus est encore long : «Il y a plus de 200 articles dans ce projet. Nous les traitons dans l'ordre et progressons à peu près d'une vingtaine d'articles par séance de travail», avait-il estimé, précisant que deux séances interministérielles avaient déjà été tenues. Auparavant, Noureddine Yazid Zerhouni déclarait que le texte «ne serait pas prêt de sitôt» précisant seulement que «les APC et les APW qui seront élues en 2012 devront être régies par les nouveaux textes». En tout état de cause, si ce projet suscite l'enthousiasme voire un surcroit d'attente chez certains partis à l'instar du PT, FLN, RND et MSP qui se sont prononcés favorablements mais à la seule condition qu'il consacre « le renforcement des prérogatives des élus et des assemblées élues», cela n'est pas le cas pour d'autres. Au FFS ou encore au FNA, le ton est au rejet total de ce texte qui, de leur avis, «n'apportera rien de nouveau». Tout en le qualifiant de «code de caserne qui est fait dans la clandestinité», Karim Tabbou premier secrétaire du FFS estimait récemment que le texte en question rend « impossible » la participation des citoyens dans la gestion des affaires locales.