Les Soudanais ont commencé dimanche dernier à s'inscrire sur les listes électorales en vue des élections générales législatives et présidentielles d'avril 2010, le premier scrutin multipartite depuis 1986. Les Soudanais ont commencé dimanche dernier à s'inscrire sur les listes électorales en vue des élections générales législatives et présidentielles d'avril 2010, le premier scrutin multipartite depuis 1986. Ils disposent d'un mois pour cette opération. "Je suis une citoyenne soudanaise et je veux exercer mon droit de vote", explique Mushaïd Youssif, une jeune mère venue s'enregistrer dans le quartier populaire d'ad-Dim, à Khartoum, où des électeurs s'inscrivaient au compte-gouttes dans la matinée. Le début de l'enregistrement défrayait la chronique dimanche dans la plupart des quotidiens de la capitale, mais dans les rues, les affiches expliquant aux électeurs où, quand et comment s'inscrire étaient rares. A Juba, capitale majoritairement chrétienne du Sud-Soudan semi-autonome, un concert et une grande marche ont lancé samedi le processus d'enregistrement. Les électeurs soudanais ont un mois pour s'inscrire sur les listes électorales. "Nous avons établi un calendrier pour passer dans les zones les plus reculées et les chefs de village sont au courant", a déclaré Al-Hadi Mohammed Ahmed, responsable de l'enregistrement à la Commission soudanaise des élections. Le Soudan compte 39 millions d'habitants, soit environ 19 à 20 millions d'électeurs potentiels, selon les autorités. "Ce sera un défi d'inscrire 20 millions d'électeurs en un mois", selon le Centre Carter, organisme américain qui observe le processus électoral à travers le Soudan. Les élections - législatives, présidentielle et régionales - d'avril 2010 seront les premières élections multipartites depuis 1986 au Soudan et les cinquièmes depuis l'indépendance du pays en 1956. Le nombre d'électeurs inscrits est historiquement bas au Soudan. Quelque 26% de la population – soit un peu plus de 50% des personnes éligibles - étaient inscrits aux élections de 1986, le plus fort taux de l'histoire du pays. "Nous espérons cette fois obtenir un taux de 70%", affirme Al-Hadi Mohammed Ahmed. L'enregistrement des électeurs se fera dans un climat tendu dans certaines régions du Sud-Soudan, théâtre de violents affrontements tribaux depuis le début de l'année, et au Darfour (ouest) en proie à une guerre civile complexe et à une insécurité chronique. Au Darfour, quelque 2,7 millions de personnes déplacées par le conflit et vivant dans des camps ont aussi le droit de vote. Et au Sud Soudan le président de cette province semi-autonome, Salva Kiir, mène campagne pour sa secession. En 2005 un accord de paix avait mis fin à deux décennies (1983-2005)de guerre civile Nord-Sud. Ce conflit avait fait deux millions de morts et quatre millions de déplaçés. Des différends ethniques religieux, économiques et idéologiques opposaient les rebelles à Khartoum. L'accord qui octroyait une autonomie politique au Sud-Soudan pourrait être converti en indépendance complète à l'issue d'un référendum prévu en janvier 2011. Le Président Omar El Bachir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, sera le candidat du Parti du Congrès National au pouvoir. L'ONU doit déployer environ 200 observateurs internationaux pour surveiller le processus d'enregistrement qui, lors des élections passées, avait fait l'objet de vives contestations. Ils disposent d'un mois pour cette opération. "Je suis une citoyenne soudanaise et je veux exercer mon droit de vote", explique Mushaïd Youssif, une jeune mère venue s'enregistrer dans le quartier populaire d'ad-Dim, à Khartoum, où des électeurs s'inscrivaient au compte-gouttes dans la matinée. Le début de l'enregistrement défrayait la chronique dimanche dans la plupart des quotidiens de la capitale, mais dans les rues, les affiches expliquant aux électeurs où, quand et comment s'inscrire étaient rares. A Juba, capitale majoritairement chrétienne du Sud-Soudan semi-autonome, un concert et une grande marche ont lancé samedi le processus d'enregistrement. Les électeurs soudanais ont un mois pour s'inscrire sur les listes électorales. "Nous avons établi un calendrier pour passer dans les zones les plus reculées et les chefs de village sont au courant", a déclaré Al-Hadi Mohammed Ahmed, responsable de l'enregistrement à la Commission soudanaise des élections. Le Soudan compte 39 millions d'habitants, soit environ 19 à 20 millions d'électeurs potentiels, selon les autorités. "Ce sera un défi d'inscrire 20 millions d'électeurs en un mois", selon le Centre Carter, organisme américain qui observe le processus électoral à travers le Soudan. Les élections - législatives, présidentielle et régionales - d'avril 2010 seront les premières élections multipartites depuis 1986 au Soudan et les cinquièmes depuis l'indépendance du pays en 1956. Le nombre d'électeurs inscrits est historiquement bas au Soudan. Quelque 26% de la population – soit un peu plus de 50% des personnes éligibles - étaient inscrits aux élections de 1986, le plus fort taux de l'histoire du pays. "Nous espérons cette fois obtenir un taux de 70%", affirme Al-Hadi Mohammed Ahmed. L'enregistrement des électeurs se fera dans un climat tendu dans certaines régions du Sud-Soudan, théâtre de violents affrontements tribaux depuis le début de l'année, et au Darfour (ouest) en proie à une guerre civile complexe et à une insécurité chronique. Au Darfour, quelque 2,7 millions de personnes déplacées par le conflit et vivant dans des camps ont aussi le droit de vote. Et au Sud Soudan le président de cette province semi-autonome, Salva Kiir, mène campagne pour sa secession. En 2005 un accord de paix avait mis fin à deux décennies (1983-2005)de guerre civile Nord-Sud. Ce conflit avait fait deux millions de morts et quatre millions de déplaçés. Des différends ethniques religieux, économiques et idéologiques opposaient les rebelles à Khartoum. L'accord qui octroyait une autonomie politique au Sud-Soudan pourrait être converti en indépendance complète à l'issue d'un référendum prévu en janvier 2011. Le Président Omar El Bachir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, sera le candidat du Parti du Congrès National au pouvoir. L'ONU doit déployer environ 200 observateurs internationaux pour surveiller le processus d'enregistrement qui, lors des élections passées, avait fait l'objet de vives contestations.