La double confrontation Algérie-Egypte, comptant pour la phase finale de la Coupe du Monde de football, qui a vu la victoire de l'équipe nationale, a fait couler beaucoup d'encre et de salive du côté égyptien. La double confrontation Algérie-Egypte, comptant pour la phase finale de la Coupe du Monde de football, qui a vu la victoire de l'équipe nationale, a fait couler beaucoup d'encre et de salive du côté égyptien. La rue égyptienne ne demande pas moins que la rupture des relations diplomatiques entre Alger et le Caire. La question que se pose les observateurs est de savoir si le président Moubarak osera franchir le Rubicon. «Si par malheur cela arriverait, les Egyptiens perdraient 5 milliards de dollars/an de revenus qu'ils rapatrient d'Algérie », souligne l'expert/économiste Abdelmalek Serraï, dans un entretien express qu'il nous a accordé hier. L'expert/économiste qui ne souhaite que l'on arrive à cette extrémité observe : «Les investissements égyptiens en Algérie sont importants et intenses », notant qu'ils ont évolués très vite. «Il y a trois ans, ils étaient de 5 milliards de dollars US, ils sont actuellement à 7 milliards», a-t-il affirmé, citant les secteurs du bâtiment et des travaux publics, la métallurgie, les services et la pétrochimie, comme étant les bénéficiaires de «cette dynamique de construction», où «les besoins de l'Algérie sont grandes» et où «les Egyptiens excellent». Selon Abdelmalek Serraï, «les Egyptiens sont les premiers investisseurs en Algérie», soulignant que «les deux pays ont fait beaucoup d'efforts» pour rendre cette coopération «un modèle dans le contexte arabe». Il lie le développement de cette coopération économique «à des faits historiques très profonds », consolidée et soudée par «le sang de nos chouhada qui a coulé en terre d'Egypte». La campagne médiatique, d'une rare violence, déclenchée par les professionnels du champ audio-visuel égyptien contre notre pays risque de se retourner contre «les intérêts» du pays des Pharaons, estime Abdelmalek Serraï qui attribue l'intensité de cette campagne médiatique contre l'Algérie «à la consommation interne», pour «placer » le fils de Moubarak sur «le trône». Pour autant, ce fait qui le désole et qui va à l'encontre des importants intérêts égyptiens en Algérie, si la campagne médiatique ne s'arrête pas, «menace», dit-il «de nombreux postes d'emploi d'Egyptiens en poste en Algérie», pays où les expatriés égyptiens «se sont adaptés très vite» et sont «proches des Algériens», du fait «des facteurs culturels communs». En outre, relève-t-il, «l'Egypte a des intérêts stratégiques à défendre», soutenant que «l'Algérie va remettre sur le tapis la question du siège de la Ligue arabe et de la Confédération africaine de football, (CAF)», qui sont toutes les deux situés sur les bords du Nil et dont les secrétaires généraux sont depuis des lustres des Egyptiens. Tous ces faits le laisse penser que les Egyptiens ne mettraient pas leur menace de retirer leurs billes de notre pays, ce que, selon lui «des sages, notamment, le fils du défunt président Nasser et d'un groupe d'intellectuels ont découvert et compris le sens de cette campagne en disant au autorités égyptiennes :"Kafaya"». La rue égyptienne ne demande pas moins que la rupture des relations diplomatiques entre Alger et le Caire. La question que se pose les observateurs est de savoir si le président Moubarak osera franchir le Rubicon. «Si par malheur cela arriverait, les Egyptiens perdraient 5 milliards de dollars/an de revenus qu'ils rapatrient d'Algérie », souligne l'expert/économiste Abdelmalek Serraï, dans un entretien express qu'il nous a accordé hier. L'expert/économiste qui ne souhaite que l'on arrive à cette extrémité observe : «Les investissements égyptiens en Algérie sont importants et intenses », notant qu'ils ont évolués très vite. «Il y a trois ans, ils étaient de 5 milliards de dollars US, ils sont actuellement à 7 milliards», a-t-il affirmé, citant les secteurs du bâtiment et des travaux publics, la métallurgie, les services et la pétrochimie, comme étant les bénéficiaires de «cette dynamique de construction», où «les besoins de l'Algérie sont grandes» et où «les Egyptiens excellent». Selon Abdelmalek Serraï, «les Egyptiens sont les premiers investisseurs en Algérie», soulignant que «les deux pays ont fait beaucoup d'efforts» pour rendre cette coopération «un modèle dans le contexte arabe». Il lie le développement de cette coopération économique «à des faits historiques très profonds », consolidée et soudée par «le sang de nos chouhada qui a coulé en terre d'Egypte». La campagne médiatique, d'une rare violence, déclenchée par les professionnels du champ audio-visuel égyptien contre notre pays risque de se retourner contre «les intérêts» du pays des Pharaons, estime Abdelmalek Serraï qui attribue l'intensité de cette campagne médiatique contre l'Algérie «à la consommation interne», pour «placer » le fils de Moubarak sur «le trône». Pour autant, ce fait qui le désole et qui va à l'encontre des importants intérêts égyptiens en Algérie, si la campagne médiatique ne s'arrête pas, «menace», dit-il «de nombreux postes d'emploi d'Egyptiens en poste en Algérie», pays où les expatriés égyptiens «se sont adaptés très vite» et sont «proches des Algériens», du fait «des facteurs culturels communs». En outre, relève-t-il, «l'Egypte a des intérêts stratégiques à défendre», soutenant que «l'Algérie va remettre sur le tapis la question du siège de la Ligue arabe et de la Confédération africaine de football, (CAF)», qui sont toutes les deux situés sur les bords du Nil et dont les secrétaires généraux sont depuis des lustres des Egyptiens. Tous ces faits le laisse penser que les Egyptiens ne mettraient pas leur menace de retirer leurs billes de notre pays, ce que, selon lui «des sages, notamment, le fils du défunt président Nasser et d'un groupe d'intellectuels ont découvert et compris le sens de cette campagne en disant au autorités égyptiennes :"Kafaya"».