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«Nous adhérons aux nouvelles règles d'investissement en Algérie»
Laurence Parisot, présidente du Medef au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2009

Venus en force à Algérie pour s'enquérir des nouvelles règles relatives à la loi de finances et surtout pour essayer de dérocher des contrats de partenariat avec des opérateurs économiques algériens, les entreprises françaises du Medef sont prêtes à investir en Algérie. Evaluée à cinq milliards de dollars, l'enveloppe financière que projettent d'investir en Algérie les entrepreneurs français, pourrait être notamment injectée dans des projets porteurs, notamment dans le domaine énergétique, selon le vice-président et directeur général du Medef, Thierry Courtaigne. Pour comprendre davantage les intentions d'investissement des entrepreneurs français en Algérie, nous avons interviewé la présidente du Medef, Laurence Parisot qui demeure confiante et sereine quant à l'avenir de la coopération algéro-française et au partenariat entre les entreprises des deux pays. L'engouement des membres du Medef et surtout leur grand nombre durant leur séjour à Alger, montre toute leur détermination à concrétiser des projets communs avec des opérateurs algériens, tant publics que privés, bien que la tendance et la préférence soient plutôt pour le secteur privé, comme souhaité par les deux parties.
Venus en force à Algérie pour s'enquérir des nouvelles règles relatives à la loi de finances et surtout pour essayer de dérocher des contrats de partenariat avec des opérateurs économiques algériens, les entreprises françaises du Medef sont prêtes à investir en Algérie. Evaluée à cinq milliards de dollars, l'enveloppe financière que projettent d'investir en Algérie les entrepreneurs français, pourrait être notamment injectée dans des projets porteurs, notamment dans le domaine énergétique, selon le vice-président et directeur général du Medef, Thierry Courtaigne. Pour comprendre davantage les intentions d'investissement des entrepreneurs français en Algérie, nous avons interviewé la présidente du Medef, Laurence Parisot qui demeure confiante et sereine quant à l'avenir de la coopération algéro-française et au partenariat entre les entreprises des deux pays. L'engouement des membres du Medef et surtout leur grand nombre durant leur séjour à Alger, montre toute leur détermination à concrétiser des projets communs avec des opérateurs algériens, tant publics que privés, bien que la tendance et la préférence soient plutôt pour le secteur privé, comme souhaité par les deux parties.
Midi Libre : Sur la question des investissements français en Algérie, vous avez soulevé le problème des secteurs public et privé. Qu'en est-il exactement ?
Laurence Parisot : J'ai posé la question au ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements pour savoir si des investisseurs français, qui viennent en Algérie, doivent travailler avec des investisseurs publics ou privés.
Le ministre a répondu que les deux combinaisons étaient possibles.
D'une manière générale, je crois que pour les PME françaises, il serait souhaitable de trouver un partenaire qui soit une PME ou une entreprise algérienne, et évidemment pour des projets de plus grande envergure.
C'est avec des fonds de l'Etat algérien qu'il faut travailler. Nous sommes ouverts à toutes les possibilités, nous prenons acte des nouvelles règles et nous étudions toutes les opportunités.
Pourrions-nous avoir une idée exacte sur le montant des investissements français en Algérie...
Les investissements des entreprises françaises en Algérie n'ont pas cessé d'augmenter, notamment ces trois dernières années avec une progression tout à fait significative. Aujourd'hui s'ouvre une nouvelle phase puisqu'il y a de nouvelles règles avec la loi de finances. Il est donc difficile de prévoir les réactions des investisseurs à ces nouvelles règles. Si je viens aujourd'hui avec une importante délégation d'entreprises françaises que je conduis, c'est parce que nous voulons étudier les modalités d'adaptation possibles à ces nouvelles règles, car nous croyons en l'avenir économique de l'Algérie. Nous sommes convaincus que l'Algérie est un pays qui possède un très fort potentiel. Je pense que c'est un pays qui a des richesses insoupçonnées et nous voulons participer à la croissance de l'Algérie.
Votre soutien au développement économique de l'Algérie est donc indéfectible, n'est-ce pas ?
En effet, les entreprises françaises ont une réelle volonté d'investir en Algérie et s'impliquer ainsi dans le développement et la croissance. Nous appuyons l'industrie algérienne.
Midi Libre : Sur la question des investissements français en Algérie, vous avez soulevé le problème des secteurs public et privé. Qu'en est-il exactement ?
Laurence Parisot : J'ai posé la question au ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements pour savoir si des investisseurs français, qui viennent en Algérie, doivent travailler avec des investisseurs publics ou privés.
Le ministre a répondu que les deux combinaisons étaient possibles.
D'une manière générale, je crois que pour les PME françaises, il serait souhaitable de trouver un partenaire qui soit une PME ou une entreprise algérienne, et évidemment pour des projets de plus grande envergure.
C'est avec des fonds de l'Etat algérien qu'il faut travailler. Nous sommes ouverts à toutes les possibilités, nous prenons acte des nouvelles règles et nous étudions toutes les opportunités.
Pourrions-nous avoir une idée exacte sur le montant des investissements français en Algérie...
Les investissements des entreprises françaises en Algérie n'ont pas cessé d'augmenter, notamment ces trois dernières années avec une progression tout à fait significative. Aujourd'hui s'ouvre une nouvelle phase puisqu'il y a de nouvelles règles avec la loi de finances. Il est donc difficile de prévoir les réactions des investisseurs à ces nouvelles règles. Si je viens aujourd'hui avec une importante délégation d'entreprises françaises que je conduis, c'est parce que nous voulons étudier les modalités d'adaptation possibles à ces nouvelles règles, car nous croyons en l'avenir économique de l'Algérie. Nous sommes convaincus que l'Algérie est un pays qui possède un très fort potentiel. Je pense que c'est un pays qui a des richesses insoupçonnées et nous voulons participer à la croissance de l'Algérie.
Votre soutien au développement économique de l'Algérie est donc indéfectible, n'est-ce pas ?
En effet, les entreprises françaises ont une réelle volonté d'investir en Algérie et s'impliquer ainsi dans le développement et la croissance. Nous appuyons l'industrie algérienne.


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