En matière d'art, Smaïl Abdenbi est un touche à tout. En effet, il est poète, nouvelliste et adepte du concept de l'origami et de la culture du bonzaï, spécialités japonaises. Cet infatigable quêteur de sens amazighes ne cesse de rechercher toutes les issues pour tirer du silence ou de l'indifférence une gestuelle qui lui permettra de repartir vers le passé, un passé souvent mythifié, et tenter de rejoindre après ces lendemains qui tendent leurs regards en direction de ces aventuriers de l'écriture. Smaïl Abdenbi a commencé à se faire connaître par ses poèmes qu'il a publiés dans la revue Tatilt. Son questionnement est d'ordre identitaire, mais il le porte également sur tous les désordres humains. Encouragé par ces parutions, il participe à une anthologie de la poésie kabyle, éditée par le HCA, en 2OO4, sous le titre générique Tabhirt n Yimedyazen. Dans ce «jardin des poètes» se côtoient des noms de poètes de la génération actuelle Zimu, Ferkhoukh Khaled, Ahcène Mariche, Naima Hadjou, Hocine Laouès, Slimane Belharet, Abdellah Arkoub et d'autres. La poésie, au sein de cette anthologie, a trouvé refuge dans des tournures lyriques, passionnées, houleuses mais ô combien généreuses. Dans son recueil de nouvelles Am tmeqqunt ijejjigen, édition HCA/2OO6, Smail Abdenbi touche à la thématique de l'amour et de la liberté. Comme s'il voulait prouver que cette gestuelle est gémellaire. En effet, ce nouvelliste trace -d'une écriture nerveuse- les entrelacs possibles que l'amour et la liberté peuvent rencontrer dans la vie d'un peuple ou d'un citoyen. Puis comme pour annoncer la bonne nouvelle, Abdenbi consacre l'amour dans son entêtement à être fondamentalement accompagné par le fait d'être libre. «Libre d'aimer», dit-il ! Enfin, les éditions Baghdadi lui éditent Urigami ou l'art de plier le papier. Cet ouvrage didactique permet au lecteur intéressé d'apprendre ce subtil art japonais de pouvoir faire nombre de figures pour tout ce qui a une forme. Cet ouvrage pratique, digne d'un manuel, peut servir les crèches, les maternelles et autres écoles pour jeunes. Car dans le cadre des travaux manuels et autres tentatives de collage de papier, Urigami est un outil de cent quatre pages englobant quinze exercices de différents niveaux. Smaïl Abdenbi n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Il a en perspective un livre des jeux d'esprit et de stratégie. Comme il ambitionne d'écrire, en tamazight, un roman dans lequel il sera question de la migration interne. Il peut le faire, il a du talent. En matière d'art, Smaïl Abdenbi est un touche à tout. En effet, il est poète, nouvelliste et adepte du concept de l'origami et de la culture du bonzaï, spécialités japonaises. Cet infatigable quêteur de sens amazighes ne cesse de rechercher toutes les issues pour tirer du silence ou de l'indifférence une gestuelle qui lui permettra de repartir vers le passé, un passé souvent mythifié, et tenter de rejoindre après ces lendemains qui tendent leurs regards en direction de ces aventuriers de l'écriture. Smaïl Abdenbi a commencé à se faire connaître par ses poèmes qu'il a publiés dans la revue Tatilt. Son questionnement est d'ordre identitaire, mais il le porte également sur tous les désordres humains. Encouragé par ces parutions, il participe à une anthologie de la poésie kabyle, éditée par le HCA, en 2OO4, sous le titre générique Tabhirt n Yimedyazen. Dans ce «jardin des poètes» se côtoient des noms de poètes de la génération actuelle Zimu, Ferkhoukh Khaled, Ahcène Mariche, Naima Hadjou, Hocine Laouès, Slimane Belharet, Abdellah Arkoub et d'autres. La poésie, au sein de cette anthologie, a trouvé refuge dans des tournures lyriques, passionnées, houleuses mais ô combien généreuses. Dans son recueil de nouvelles Am tmeqqunt ijejjigen, édition HCA/2OO6, Smail Abdenbi touche à la thématique de l'amour et de la liberté. Comme s'il voulait prouver que cette gestuelle est gémellaire. En effet, ce nouvelliste trace -d'une écriture nerveuse- les entrelacs possibles que l'amour et la liberté peuvent rencontrer dans la vie d'un peuple ou d'un citoyen. Puis comme pour annoncer la bonne nouvelle, Abdenbi consacre l'amour dans son entêtement à être fondamentalement accompagné par le fait d'être libre. «Libre d'aimer», dit-il ! Enfin, les éditions Baghdadi lui éditent Urigami ou l'art de plier le papier. Cet ouvrage didactique permet au lecteur intéressé d'apprendre ce subtil art japonais de pouvoir faire nombre de figures pour tout ce qui a une forme. Cet ouvrage pratique, digne d'un manuel, peut servir les crèches, les maternelles et autres écoles pour jeunes. Car dans le cadre des travaux manuels et autres tentatives de collage de papier, Urigami est un outil de cent quatre pages englobant quinze exercices de différents niveaux. Smaïl Abdenbi n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Il a en perspective un livre des jeux d'esprit et de stratégie. Comme il ambitionne d'écrire, en tamazight, un roman dans lequel il sera question de la migration interne. Il peut le faire, il a du talent.