Le président de l'association des concessionnaires algériens de l'automobile (AC2A), Mohamed Bairi, explique l'objectif de cette troisième édition du Salon international du véhicule industriel, inauguré hier au Palais des expositions de la Safex. Il explique que le secteur a enregistré une nette progression par rapport aux véhicules de tourisme et prône le partenariat avec les investisseurs étrangers tout en favorisant la production nationale, susceptible, selon lui, de fabriquer des véhicules exportables de qualité. Le président de l'association des concessionnaires algériens de l'automobile (AC2A), Mohamed Bairi, explique l'objectif de cette troisième édition du Salon international du véhicule industriel, inauguré hier au Palais des expositions de la Safex. Il explique que le secteur a enregistré une nette progression par rapport aux véhicules de tourisme et prône le partenariat avec les investisseurs étrangers tout en favorisant la production nationale, susceptible, selon lui, de fabriquer des véhicules exportables de qualité. Midi Libre : Comment se présente cette troisième édition du Salon international du véhicule industriel dans un contexte économique mondial caractérisé par la crise ? Mohamed Bairi : Nous connaissons actuellement une avancée certaine en matière de montage de véhicules, ce qui est plus facile pour ce qui est des véhicules de tourisme. Il y a donc une constante évolution du développement des projets. Il faut reconnaître qu'il y a une progression importante comparativement à l'année précédente, notamment en ce qui concerne la surface d'exposition qui a atteint plus de 1.700 m2. Il y a également la participation des banques et la présence de 47 marques de camions sur le marché national. Existet-il des accords en matière de promotion des véhicules ? Il y a des facilités notamment avec les usines en plus des investissements dans le cadre de l'Andi. Par rapport à l'année 2008, on relève les taxes qui rapportent entre 34 et 50 millions de centimes, ce qui marque un impact important. Par ailleurs, on relève un dialogue et une concertation avec les pouvoirs publics pour la concrétisation de plusieurs projets dont certains sont en cours de réalisation. La SNVI a sa propre politique d'investissement et de développement. L'AC2A focalise sa politique sur les véhicules industriels, touristiques et utilitaires. Il s'agit de continuer à avancer car les industriels étrangers ont manifesté leur intérêt de venir en Algérie. Cela pourrait être rapide et efficace. Qu'en est-il de la pièce de rechange ? L'AC2A est un concessionnaire automobile ayant pour vocation, en dehors du montage de véhicules, d'échanger des informations entre les différents concessionnaires et surtout, prendre en charge une clientèle de plus en plus exigeante. Aussi, le service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange sont également de notre ressort. Il ne faut pas donc brûler les étapes. Les concessionnaires constituent 90% du marché et sont aptes à faire du montage et de l'assemblage. La production automobile est donc possible en Algérie tandis que la pièce de rechange d'origine adaptable de première main sera disponible avec le fameux certificat d'origine consistant à lutter contre la contrefaçon. Le même problème est rencontré avec les équipementiers concernant la pièce d'origine. La production nationale pourrait-elle se développer ? Effectivement, la production locale est en mesure d'être qualitative et concurrencer les produits d'importation, car nous possédons des entreprises de sous-traitance des véhicules industriels. Par conséquent, nous pouvons produire et exporter. Les normes homologuées sont l'une des revendications de l'AC2A, car il faut respecter les normes et les standards internationaux, nous recevons tous types de doléances concernant la disponibilité de la pièce de rechange, sachant que les normes sont très importantes afin de réduire le nombre des accidents et lutter efficacement contre les pièces de rechange contrefaites et diminuer l'émission de gaz toxiques en réduisant l'émanation de la pollution. Comment appréciez-vous la loi de finances complémentaire ? La loi de finances a pour objet de protéger le consommateur et encourager les investissements. Il s'agit également de réduire les importations. Midi Libre : Comment se présente cette troisième édition du Salon international du véhicule industriel dans un contexte économique mondial caractérisé par la crise ? Mohamed Bairi : Nous connaissons actuellement une avancée certaine en matière de montage de véhicules, ce qui est plus facile pour ce qui est des véhicules de tourisme. Il y a donc une constante évolution du développement des projets. Il faut reconnaître qu'il y a une progression importante comparativement à l'année précédente, notamment en ce qui concerne la surface d'exposition qui a atteint plus de 1.700 m2. Il y a également la participation des banques et la présence de 47 marques de camions sur le marché national. Existet-il des accords en matière de promotion des véhicules ? Il y a des facilités notamment avec les usines en plus des investissements dans le cadre de l'Andi. Par rapport à l'année 2008, on relève les taxes qui rapportent entre 34 et 50 millions de centimes, ce qui marque un impact important. Par ailleurs, on relève un dialogue et une concertation avec les pouvoirs publics pour la concrétisation de plusieurs projets dont certains sont en cours de réalisation. La SNVI a sa propre politique d'investissement et de développement. L'AC2A focalise sa politique sur les véhicules industriels, touristiques et utilitaires. Il s'agit de continuer à avancer car les industriels étrangers ont manifesté leur intérêt de venir en Algérie. Cela pourrait être rapide et efficace. Qu'en est-il de la pièce de rechange ? L'AC2A est un concessionnaire automobile ayant pour vocation, en dehors du montage de véhicules, d'échanger des informations entre les différents concessionnaires et surtout, prendre en charge une clientèle de plus en plus exigeante. Aussi, le service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange sont également de notre ressort. Il ne faut pas donc brûler les étapes. Les concessionnaires constituent 90% du marché et sont aptes à faire du montage et de l'assemblage. La production automobile est donc possible en Algérie tandis que la pièce de rechange d'origine adaptable de première main sera disponible avec le fameux certificat d'origine consistant à lutter contre la contrefaçon. Le même problème est rencontré avec les équipementiers concernant la pièce d'origine. La production nationale pourrait-elle se développer ? Effectivement, la production locale est en mesure d'être qualitative et concurrencer les produits d'importation, car nous possédons des entreprises de sous-traitance des véhicules industriels. Par conséquent, nous pouvons produire et exporter. Les normes homologuées sont l'une des revendications de l'AC2A, car il faut respecter les normes et les standards internationaux, nous recevons tous types de doléances concernant la disponibilité de la pièce de rechange, sachant que les normes sont très importantes afin de réduire le nombre des accidents et lutter efficacement contre les pièces de rechange contrefaites et diminuer l'émission de gaz toxiques en réduisant l'émanation de la pollution. Comment appréciez-vous la loi de finances complémentaire ? La loi de finances a pour objet de protéger le consommateur et encourager les investissements. Il s'agit également de réduire les importations.