La tripartite a finalement décidé d'augmenter de 3.000 DA le Salaire national minimum garanti (SNMG) le portant ainsi de 12. 000 à 15.000 DA, soit une hausse de 25%. La tripartite a finalement décidé d'augmenter de 3.000 DA le Salaire national minimum garanti (SNMG) le portant ainsi de 12. 000 à 15.000 DA, soit une hausse de 25%. Cela représente une première car jamais auparavant une réévaluation du SNMG n'a dépassée la barre des 2.000 DA. Cette réévaluation, très attendue du reste, va bénéficier, à des centaines de milliers de travailleurs et de retraités. "Entre 200.000 et 300.000 travailleurs auront ainsi à bénéficier directement de cette augmentation", a indiqué, jeudi dernier, le Premier ministre. Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée à l'issue des travaux de cette tripartite, a toutefois précisé que cette augmentation touchera aussi l'ensemble des travailleurs du secteur économique activant tant dans le secteur privé que public, les fonctionnaires de la Fonction publique ainsi que les retraités et les ayants-droit (les moudjahidine). En somme, et avec l'entrée en vigueur du nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, qui touchera environ 1,6 million de travailleurs, en plus des 5.000. 000 de travailleurs du secteur économique et 1,8 million de retraités, 70% des salariés seront concernés par ces augmentations salariales. L'Etat va consacrer une enveloppe financière de 90 milliards de dinars par an pour faire face à cette augmentation du SNMG alors que le nouveau régime indemnitaire, une fois en vigueur, nécessitera la mobilisation de 140 milliards DA annuellement. Ouyahia dira en plus que la masse salariale a été de 1.314 milliards DA en 2009. "C'est une lourde facture", a-t-il admis avant d'ajouter que "les travailleurs sont dans leur droit de revendiquer une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles". Interrogé sur sa position quant à cette augmentation salariale alors qu'il a de tout temps été réticent à une telle mesure, notamment si elle n'est pas la conséquence de l'amélioration de la productivité, Ouyahia a indiqué qu'"à cette époque je parlais surtout du populisme auquel recouraient certains lorsqu'ils prétextaient l'aisance financière du pays pour justifier leurs positions favorables à l'augmentation des salaires". Le Premier ministre, qui a souligné qu'il n'y a aucune contradiction entre sa position d'hier (c'était en 2006) et d'aujourd'hui, faisait référence à ses critiques à l'adresse du chef du gouvernement de l'époque Abdelaziz Belkhadem. Revision du Code du commerce Quel sort pour les employeurs qui n'appliqueront pas cette nouvelle augmentation du SNMG, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2010 ? Car il faut reconnaître que certains employeurs, sans scrupule aucun, n'hésitent pas à tricher pour se dérober par rapport à leurs obligations. Pour le conférencier il est clair «que quiconque n'appliquera pas cette mesure est en situation de viol de la loi et cette dernière lui sera appliquée dans toute sa rigueur". Il mettra en avant, de plus, le rôle des syndicats qui doivent dans ce cas précis "dénoncer toute infraction à la réglementation". S'agissant de la "marginalisation" des syndicats autonomes qui n'ont jamais été associés à cette rencontre tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et les organisations patronales, Ouyahia dira "qu'il n'y a aucun ostracisme à l'égard de ces syndicats". "Tous ses syndicats n'existent que dans le secteur de la Fonction publique", a-t-il souligné en soutenant que l'Etat a toujours négocié avec leurs représentants. Expliquant, la nouvelle démarche du gouvernement tendant à la maîtrise de certains paramètres nuisibles au bon fonctionnement de la machine économique et qui se répercutent négativement sur le pouvoir d'achat des citoyens, le Premier ministre a révélé que le gouvernement entend réviser le Code du commerce dans le but de mieux maîtriser les prix et, partant, l'inflation galopante. "Ce n'est pas une inflation importée puisqu'ailleurs il y a une déflation", a-t-il affirmé avant de soutenir que "90 % de l'inflation vient des produits agricoles", dont les prix connaissent des pics très élevés ces derniers mois. Pour y mettre fin Ouyahia a annoncé que le gouvernement compte réviser le Code du commerce dès l'année prochaine "pour faire reculer la vente sans facture et pour restaurer le contrôle légal des prix, notamment des marges appliquées à la revente". Cette tripartite s'est aussi penchée sur la situation des entreprises nationales et Ouyahia, qui a indiqué que l'Etat procède déjà à un vase programme d'assainissement financier de ces entités, a admis qu'elles "n'arrivent pas à soumissionner, car étranglées par la dette, mais aussi par des investissements massifs de modernisation". Et c'est pourquoi la nouvelle démarche économique initiée par le président Bouteflika "tend à garantir aux entreprises locales un plan de charges et à faire désormais des programmes publics de développement un véritable levier d'expansion et de promotion de ces entreprises". Sur le dossier des allocations familiales Ouyahia, qui a de nouveau expliqué la volonté du gouvernement de vouloir revenir au principe universel du payement de ces charges par les employeurs, a cependant soutenu que l'exécutif "n'est pas pressé" et peut attendre jusqu'à 2011 ou 2012 pour entamer ce processus qui sera toutefois graduel. Cela représente une première car jamais auparavant une réévaluation du SNMG n'a dépassée la barre des 2.000 DA. Cette réévaluation, très attendue du reste, va bénéficier, à des centaines de milliers de travailleurs et de retraités. "Entre 200.000 et 300.000 travailleurs auront ainsi à bénéficier directement de cette augmentation", a indiqué, jeudi dernier, le Premier ministre. Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée à l'issue des travaux de cette tripartite, a toutefois précisé que cette augmentation touchera aussi l'ensemble des travailleurs du secteur économique activant tant dans le secteur privé que public, les fonctionnaires de la Fonction publique ainsi que les retraités et les ayants-droit (les moudjahidine). En somme, et avec l'entrée en vigueur du nouveau régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, qui touchera environ 1,6 million de travailleurs, en plus des 5.000. 000 de travailleurs du secteur économique et 1,8 million de retraités, 70% des salariés seront concernés par ces augmentations salariales. L'Etat va consacrer une enveloppe financière de 90 milliards de dinars par an pour faire face à cette augmentation du SNMG alors que le nouveau régime indemnitaire, une fois en vigueur, nécessitera la mobilisation de 140 milliards DA annuellement. Ouyahia dira en plus que la masse salariale a été de 1.314 milliards DA en 2009. "C'est une lourde facture", a-t-il admis avant d'ajouter que "les travailleurs sont dans leur droit de revendiquer une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles". Interrogé sur sa position quant à cette augmentation salariale alors qu'il a de tout temps été réticent à une telle mesure, notamment si elle n'est pas la conséquence de l'amélioration de la productivité, Ouyahia a indiqué qu'"à cette époque je parlais surtout du populisme auquel recouraient certains lorsqu'ils prétextaient l'aisance financière du pays pour justifier leurs positions favorables à l'augmentation des salaires". Le Premier ministre, qui a souligné qu'il n'y a aucune contradiction entre sa position d'hier (c'était en 2006) et d'aujourd'hui, faisait référence à ses critiques à l'adresse du chef du gouvernement de l'époque Abdelaziz Belkhadem. Revision du Code du commerce Quel sort pour les employeurs qui n'appliqueront pas cette nouvelle augmentation du SNMG, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2010 ? Car il faut reconnaître que certains employeurs, sans scrupule aucun, n'hésitent pas à tricher pour se dérober par rapport à leurs obligations. Pour le conférencier il est clair «que quiconque n'appliquera pas cette mesure est en situation de viol de la loi et cette dernière lui sera appliquée dans toute sa rigueur". Il mettra en avant, de plus, le rôle des syndicats qui doivent dans ce cas précis "dénoncer toute infraction à la réglementation". S'agissant de la "marginalisation" des syndicats autonomes qui n'ont jamais été associés à cette rencontre tripartite entre le gouvernement, l'UGTA et les organisations patronales, Ouyahia dira "qu'il n'y a aucun ostracisme à l'égard de ces syndicats". "Tous ses syndicats n'existent que dans le secteur de la Fonction publique", a-t-il souligné en soutenant que l'Etat a toujours négocié avec leurs représentants. Expliquant, la nouvelle démarche du gouvernement tendant à la maîtrise de certains paramètres nuisibles au bon fonctionnement de la machine économique et qui se répercutent négativement sur le pouvoir d'achat des citoyens, le Premier ministre a révélé que le gouvernement entend réviser le Code du commerce dans le but de mieux maîtriser les prix et, partant, l'inflation galopante. "Ce n'est pas une inflation importée puisqu'ailleurs il y a une déflation", a-t-il affirmé avant de soutenir que "90 % de l'inflation vient des produits agricoles", dont les prix connaissent des pics très élevés ces derniers mois. Pour y mettre fin Ouyahia a annoncé que le gouvernement compte réviser le Code du commerce dès l'année prochaine "pour faire reculer la vente sans facture et pour restaurer le contrôle légal des prix, notamment des marges appliquées à la revente". Cette tripartite s'est aussi penchée sur la situation des entreprises nationales et Ouyahia, qui a indiqué que l'Etat procède déjà à un vase programme d'assainissement financier de ces entités, a admis qu'elles "n'arrivent pas à soumissionner, car étranglées par la dette, mais aussi par des investissements massifs de modernisation". Et c'est pourquoi la nouvelle démarche économique initiée par le président Bouteflika "tend à garantir aux entreprises locales un plan de charges et à faire désormais des programmes publics de développement un véritable levier d'expansion et de promotion de ces entreprises". Sur le dossier des allocations familiales Ouyahia, qui a de nouveau expliqué la volonté du gouvernement de vouloir revenir au principe universel du payement de ces charges par les employeurs, a cependant soutenu que l'exécutif "n'est pas pressé" et peut attendre jusqu'à 2011 ou 2012 pour entamer ce processus qui sera toutefois graduel.