A partir du 1er janvier 2010, l'université d'Alger sera réellement divisée en trois universités. Aussi, le recteur de ce haut lieu du savoir demeure chargé du payement des traitements des personnels transférés aux universités de Bouzaréah et de Dély Ibrahim, ainsi que des dépenses de gestion et d'équipement des deux universités, jusqu'au 31 décembre 2009. A partir du 1er janvier 2010, l'université d'Alger sera réellement divisée en trois universités. Aussi, le recteur de ce haut lieu du savoir demeure chargé du payement des traitements des personnels transférés aux universités de Bouzaréah et de Dély Ibrahim, ainsi que des dépenses de gestion et d'équipement des deux universités, jusqu'au 31 décembre 2009. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a motivé cette restructuration par la nécessité de mettre en place des structures universitaires «équilibrées» prenant en charge des effectifs «maîtrisables» et «garantissant une qualité de formation et de gestion». Dans ce cadre, le gouvernement a décidé de diviser l'université d'Alger en trois universités. Deux d'entre elles comprennent quatre facultés et deux instituts, alors que la troisième comprend trois facultés. Trois décrets exécutifs ont été, dans ce sens, publiés dans le Journal officiel du 25 octobre dernier portant sur leur organisation et leur fonctionnement. Il en ressort, du premier décret, que l'université de Dély Brahim comprend les facultés de sciences économiques et sciences de gestion, sciences politiques et de l'information et l'institut d'éducation physique et sportive. Ce décret stipule que cette nouvelle université sera dirigée par un directeur et un conseil d'administration composé de membres affiliés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, aux côtés des représentants des ministères suivants : des Affaires étrangères, du Commerce, de la Jeunesse et des Sports et enfin le secrétariat d'Etat auprès du premier ministre chargé de la Communication. A compter de la date d'exécution du décret, cette université sera érigée en établissement public à caractères scientifique, culturel et professionnel jouissant d'une autonomie financière et morale. Pour cela, il a été décidé de transférer tous les biens et immobiliers qui appartenaient aux facultés de sciences économiques et sciences de gestion, de sciences politiques et de l'information ainsi que l'institut d'éducation physique et sportive, aux côtés du personnel appartenant aux deux facultés et l'institut précités, de l'université d'Alger à l'université de Dély Brahim. Le second décret est consacré à la création de la nouvelle université de Bouzaréah qui comprend les facultés de sciences humaines et sociales, lettres et langues étrangères, en plus de l'institut d'archéologie, alors qu'il a été décidé d'intégrer deux représentants des ministères de la Culture et du Tourisme parmi le conseil d'administration de cette université. A l'instar de l'université de Dély Ibrahim, il a été décidé de transférer tous les biens et immobiliers, en plus du personnel appartenant aux deux facultés et à l'institut précités de l'université d'Alger vers l'université de Bouzaréah. Le troisième décret est quant à lui dédié à l'université d'Alger, et après le nouveau découpage, il comprendra les facultés de médecine, de droits et de sciences islamiques, alors que deux représentants des ministères de la Santé et des Affaires religieuses sont intégrés parmi les membres du conseil d'administration. Selon l'article 3 de ce décret, le recteur de l'université d'Alger demeure chargé du payement des traitements des personnels transférés aux universités de Bouzaréah et de Dély Ibrahim, ainsi que des dépenses de gestion et d'équipement des deux universités, jusqu'au 31 décembre 2009. Par la suite, chaque université devra gérer ses biens. Cependant, des travailleurs de ces universités estiment qu'ils ne sont pas encore assez formés pour prendre en charge cette gestion. Le "oui, mais" du CNES La restructuration de l'université d'Alger, désormais scindée en trois universités est plutôt bien accueillie par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). «Nous espérons que cela va permettre d'améliorer le fonctionnement de l'université», nous a indiqué hier, le coordinateur national du CNES car, a-t-il ajouté, «les méga-universités de 140.000 étudiants ont d'inextricables problèmes». Abdelmalek Rahmani, contacté hier, dira que son organisation «souhaite que les autorités, en charge de cette question, aient un plan global pour apporter les changements nécessaires. Des changements qui s'imposent. Mais si c'est juste pour maintenir les mêmes responsables en poste, cette réorganisation ne servirait à rien du tout, vu que le changement doit impérativement répondre à des objectifs bien précis». Selon notre interlocuteur, «il est urgent d'améliorer la gestion de l'université et ce, dans le but aussi d'améliorer le quotidien des étudiants et des enseignants». Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a motivé cette restructuration par la nécessité de mettre en place des structures universitaires «équilibrées» prenant en charge des effectifs «maîtrisables» et «garantissant une qualité de formation et de gestion». Dans ce cadre, le gouvernement a décidé de diviser l'université d'Alger en trois universités. Deux d'entre elles comprennent quatre facultés et deux instituts, alors que la troisième comprend trois facultés. Trois décrets exécutifs ont été, dans ce sens, publiés dans le Journal officiel du 25 octobre dernier portant sur leur organisation et leur fonctionnement. Il en ressort, du premier décret, que l'université de Dély Brahim comprend les facultés de sciences économiques et sciences de gestion, sciences politiques et de l'information et l'institut d'éducation physique et sportive. Ce décret stipule que cette nouvelle université sera dirigée par un directeur et un conseil d'administration composé de membres affiliés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, aux côtés des représentants des ministères suivants : des Affaires étrangères, du Commerce, de la Jeunesse et des Sports et enfin le secrétariat d'Etat auprès du premier ministre chargé de la Communication. A compter de la date d'exécution du décret, cette université sera érigée en établissement public à caractères scientifique, culturel et professionnel jouissant d'une autonomie financière et morale. Pour cela, il a été décidé de transférer tous les biens et immobiliers qui appartenaient aux facultés de sciences économiques et sciences de gestion, de sciences politiques et de l'information ainsi que l'institut d'éducation physique et sportive, aux côtés du personnel appartenant aux deux facultés et l'institut précités, de l'université d'Alger à l'université de Dély Brahim. Le second décret est consacré à la création de la nouvelle université de Bouzaréah qui comprend les facultés de sciences humaines et sociales, lettres et langues étrangères, en plus de l'institut d'archéologie, alors qu'il a été décidé d'intégrer deux représentants des ministères de la Culture et du Tourisme parmi le conseil d'administration de cette université. A l'instar de l'université de Dély Ibrahim, il a été décidé de transférer tous les biens et immobiliers, en plus du personnel appartenant aux deux facultés et à l'institut précités de l'université d'Alger vers l'université de Bouzaréah. Le troisième décret est quant à lui dédié à l'université d'Alger, et après le nouveau découpage, il comprendra les facultés de médecine, de droits et de sciences islamiques, alors que deux représentants des ministères de la Santé et des Affaires religieuses sont intégrés parmi les membres du conseil d'administration. Selon l'article 3 de ce décret, le recteur de l'université d'Alger demeure chargé du payement des traitements des personnels transférés aux universités de Bouzaréah et de Dély Ibrahim, ainsi que des dépenses de gestion et d'équipement des deux universités, jusqu'au 31 décembre 2009. Par la suite, chaque université devra gérer ses biens. Cependant, des travailleurs de ces universités estiment qu'ils ne sont pas encore assez formés pour prendre en charge cette gestion. Le "oui, mais" du CNES La restructuration de l'université d'Alger, désormais scindée en trois universités est plutôt bien accueillie par le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). «Nous espérons que cela va permettre d'améliorer le fonctionnement de l'université», nous a indiqué hier, le coordinateur national du CNES car, a-t-il ajouté, «les méga-universités de 140.000 étudiants ont d'inextricables problèmes». Abdelmalek Rahmani, contacté hier, dira que son organisation «souhaite que les autorités, en charge de cette question, aient un plan global pour apporter les changements nécessaires. Des changements qui s'imposent. Mais si c'est juste pour maintenir les mêmes responsables en poste, cette réorganisation ne servirait à rien du tout, vu que le changement doit impérativement répondre à des objectifs bien précis». Selon notre interlocuteur, «il est urgent d'améliorer la gestion de l'université et ce, dans le but aussi d'améliorer le quotidien des étudiants et des enseignants».