Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont estimé, hier, que Jérusalem devait devenir "la future capitale de deux Etats" et que son statut final devait être réglé par la négociation. Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont estimé, hier, que Jérusalem devait devenir "la future capitale de deux Etats" et que son statut final devait être réglé par la négociation. La présidence suédoise de l'UE avait soumis aux ministres européens des Affaires étrangères, fin novembre, une proposition soutenant l'idée d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale. Sous les pressions soutenues d'Israël, de l'hostilité des Etats-Unis et des réserves manifestées par nombre de pays européens, notamment, la France, l'Italie et l'Allemagne, cette proposition a été édulcorée au regard de sa version originale. Elle n'en a pas moins été accueillie favorablement par les Palestiniens. "C'est un pas positif même si nous espérions quelque chose de plus fort et de plus clair", a déclaré Nimr Hamad, un conseiller politique du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. "Nous considérons néanmoins cela comme une étape positive", a-t-il ajouté, en critiquant "l'ampleur des pressions exercées par Israël et d'autres, dont des pays européens, pour modifier le texte". "Les responsables israéliens doivent comprendre qu'il est temps pour eux de respecter les lois et résolutions internationales, qui garantissent le droit à l'autodétermination des Palestiniens", a de son côté estimé le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad. Il a déclaré que cette déclaration était une "victoire" pour les Palestiniens. La représentante de la Palestine auprès de l'UE, Mme Leila Shahid, s'est félicité de la «ligne claire et ferme» de l'UE. «Les Européens ont clairement rejeté l'annexion de Jérusalem et appelent à la fin de la colonisation dans les territoires occupés notamment, à Jérusalem-Est. Le ton et le contenu est sans ambiguité », a-t-elle déclaré. Les Etats-Unis ont réagi à la déclaration en réaffirmant que le sort de la ville devra être réglé, selon Washington, dans la négociation d'un statut définitif entre les parties. "Nous sommes au courant de la déclaration de l'UE, mais notre position sur Jérusalem est claire", a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley : "nous pensons qu'en tant que question relevant du statut définitif, c'est dans le cadre d'une négociation formelle entre les parties directement qu'elle sera le mieux traitée". Israël, qui n'a pu empeché la résolution d'être néanmoins adoptée, tente de riposter. Hier, le Parlement israélien s'apprêtait à voter un projet de loi imposant un référendum préalable à tout éventuel retrait de Jérusalem-est et du Golan annexés. La communauté internationale n'a jamais reconnu ces annexions. Il vise à renforcer les adversaires du retrait de ces territoires en cas de succès des négociations de paix avec les Autorités palestiniennes et de traité de paix avec la Syrie. Sur la sellette de la communauté internationale depuis son agression contre Ghaza qui avait fait 1.400 morts dont 300 enfants, après laquelle il a été accusé de crimes de guerre passibles de la Cour Pénale Internationale (CPI), Israel multiplie les obstacles contre la paix en continuant d'afficher le même mépris envers le droit international. La présidence suédoise de l'UE avait soumis aux ministres européens des Affaires étrangères, fin novembre, une proposition soutenant l'idée d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale. Sous les pressions soutenues d'Israël, de l'hostilité des Etats-Unis et des réserves manifestées par nombre de pays européens, notamment, la France, l'Italie et l'Allemagne, cette proposition a été édulcorée au regard de sa version originale. Elle n'en a pas moins été accueillie favorablement par les Palestiniens. "C'est un pas positif même si nous espérions quelque chose de plus fort et de plus clair", a déclaré Nimr Hamad, un conseiller politique du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. "Nous considérons néanmoins cela comme une étape positive", a-t-il ajouté, en critiquant "l'ampleur des pressions exercées par Israël et d'autres, dont des pays européens, pour modifier le texte". "Les responsables israéliens doivent comprendre qu'il est temps pour eux de respecter les lois et résolutions internationales, qui garantissent le droit à l'autodétermination des Palestiniens", a de son côté estimé le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad. Il a déclaré que cette déclaration était une "victoire" pour les Palestiniens. La représentante de la Palestine auprès de l'UE, Mme Leila Shahid, s'est félicité de la «ligne claire et ferme» de l'UE. «Les Européens ont clairement rejeté l'annexion de Jérusalem et appelent à la fin de la colonisation dans les territoires occupés notamment, à Jérusalem-Est. Le ton et le contenu est sans ambiguité », a-t-elle déclaré. Les Etats-Unis ont réagi à la déclaration en réaffirmant que le sort de la ville devra être réglé, selon Washington, dans la négociation d'un statut définitif entre les parties. "Nous sommes au courant de la déclaration de l'UE, mais notre position sur Jérusalem est claire", a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley : "nous pensons qu'en tant que question relevant du statut définitif, c'est dans le cadre d'une négociation formelle entre les parties directement qu'elle sera le mieux traitée". Israël, qui n'a pu empeché la résolution d'être néanmoins adoptée, tente de riposter. Hier, le Parlement israélien s'apprêtait à voter un projet de loi imposant un référendum préalable à tout éventuel retrait de Jérusalem-est et du Golan annexés. La communauté internationale n'a jamais reconnu ces annexions. Il vise à renforcer les adversaires du retrait de ces territoires en cas de succès des négociations de paix avec les Autorités palestiniennes et de traité de paix avec la Syrie. Sur la sellette de la communauté internationale depuis son agression contre Ghaza qui avait fait 1.400 morts dont 300 enfants, après laquelle il a été accusé de crimes de guerre passibles de la Cour Pénale Internationale (CPI), Israel multiplie les obstacles contre la paix en continuant d'afficher le même mépris envers le droit international.