Le chef d'état-major des armées turques, le général Ilker Basbug, a dénoncé jeudi une "opération psychologique" de dénigrement de l'armée et a mis en garde contre un risque d'"affrontements entre les institutions". Le chef d'état-major des armées turques, le général Ilker Basbug, a dénoncé jeudi une "opération psychologique" de dénigrement de l'armée et a mis en garde contre un risque d'"affrontements entre les institutions". Les déclarations de M. Basbug devant la presse font suite à la publication par certains journaux d'articles suggérant une implication de l'armée dans une attaque revendiquée par les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a tué sept soldats la semaine dernière. Le but recherché aurait été de saboter un plan gouvernemental d'apaisement du conflit kurde. "Ces derniers temps, certains milieux mettent en œuvre contre les forces armées turques des opérations psychologiques (...) reposant sur des événements dépourvus de réalité, fondées sur des mensonges et des préjugés", a déclaré le général Basbug, lors d'un déplacement à Trabzon (nord-est). "Désormais, les forces armées turques ne peuvent rester silencieuses face à des accusations injustes et floues", a-t-il ajouté. "Etablir des liens entre les forces de sécurité turques et des actes terroristes peut encourager de nouveaux soutiens pour le PKK", a-t-il affirmé. "Une des choses qui nous attriste et nous blesse le plus, c'est qu'on puisse penser que nous pouvons faire des calculs sur le sang des soldats qu'on nous a confiés". "Les autorités judiciaires doivent agir avec davantage de prudence et de sensibilité face aux lettres de dénonciations et aux déclarations de témoins secrets. (...) Sinon, cela peut donner lieu à des affrontements entre institutions", a également prévenu le général Basbug. Au cours des deux dernières années, l'armée turque a été mise en cause à plusieurs reprises par certains médias. Le quotidien libéral Taraf a ainsi accusé l'état-major d'avoir favorisé deux attaques meurtrières du PKK contre des postes militaires près de la frontière irakienne, pour obtenir l'autorisation du Parlement de poursuivre les rebelles en Irak puis le renouvellement de cette autorisation. Des procédures judiciaires lancées par l'état-major contre le journal sont en cours. Plusieurs généraux à la retraite et officiers d'active sont par ailleurs poursuivis dans le cadre d'une enquête sur le réseau "Ergenekon", accusé d'avoir voulu semer le chaos pour préparer un coup d'Etat qui renverserait le gouvernement islamo-conservateur. Les déclarations de M. Basbug devant la presse font suite à la publication par certains journaux d'articles suggérant une implication de l'armée dans une attaque revendiquée par les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a tué sept soldats la semaine dernière. Le but recherché aurait été de saboter un plan gouvernemental d'apaisement du conflit kurde. "Ces derniers temps, certains milieux mettent en œuvre contre les forces armées turques des opérations psychologiques (...) reposant sur des événements dépourvus de réalité, fondées sur des mensonges et des préjugés", a déclaré le général Basbug, lors d'un déplacement à Trabzon (nord-est). "Désormais, les forces armées turques ne peuvent rester silencieuses face à des accusations injustes et floues", a-t-il ajouté. "Etablir des liens entre les forces de sécurité turques et des actes terroristes peut encourager de nouveaux soutiens pour le PKK", a-t-il affirmé. "Une des choses qui nous attriste et nous blesse le plus, c'est qu'on puisse penser que nous pouvons faire des calculs sur le sang des soldats qu'on nous a confiés". "Les autorités judiciaires doivent agir avec davantage de prudence et de sensibilité face aux lettres de dénonciations et aux déclarations de témoins secrets. (...) Sinon, cela peut donner lieu à des affrontements entre institutions", a également prévenu le général Basbug. Au cours des deux dernières années, l'armée turque a été mise en cause à plusieurs reprises par certains médias. Le quotidien libéral Taraf a ainsi accusé l'état-major d'avoir favorisé deux attaques meurtrières du PKK contre des postes militaires près de la frontière irakienne, pour obtenir l'autorisation du Parlement de poursuivre les rebelles en Irak puis le renouvellement de cette autorisation. Des procédures judiciaires lancées par l'état-major contre le journal sont en cours. Plusieurs généraux à la retraite et officiers d'active sont par ailleurs poursuivis dans le cadre d'une enquête sur le réseau "Ergenekon", accusé d'avoir voulu semer le chaos pour préparer un coup d'Etat qui renverserait le gouvernement islamo-conservateur.