"Déçu, contrarié et chagriné", sont les sentiments éprouvés par Coulbaly par le niet de la FAF opposé à la demande de dérogation déposée par les Mouloudéens pour garder chez eux Moussa. Ce dernier ne songe plus à rien en ce moment, tant est grande sa déception. Dans cet entretien, Moussa nous parle de son crève-cœur de quitter le MCA. Il devrait s'envoler pour son pays aujourd'hui. Midi Libre : La FAF n'a pas accordé de dérogation au Doyen, ce qui veut dire que votre chemin et celui du MCA se séparent cet hiver… Moussa Coulibaly : Effectivement, la Fédération algérienne de football n'a pas accepté de m'accorder une dérogation afin que je puisse continuer mon aventure avec le Doyen. C'est ainsi ! Le destin veut que je quitte le MCA cet hiver. Votre contrat a expiré en décembre. Pourquoi teniez-vous à prolonger votre bail ? J'adore le Doyen. En plus, cette saison, on a démarré le championnat en force. Le Mouloudia d'Alger est bien parti pour jouer le titre. Je voulais gagner un titre avec le MCA avant de m'en aller. Malheureusement, le sort en a décidé autrement. On vous sent très déçu de devoir partir… Absolument ! Je garde de très bons souvenirs de mon passage au sein du Mouloudia d'Alger. Ces moments forts resteront gravé dans ma mémoire à jamais. Je ne cache pas ma déception, car j'aurais aimé que la FAF me fasse une fleur en m'accordant cette dérogation. Cela dit, ce n'est pas grave, d'autant que je sors par la grande porte. Je laisse derrière moi, le MCA leader d'hiver. C'est une satisfaction. Quelle sera votre prochaine destination après avoir quitté le Mouloudia d'Alger ? Je n'ai pas encore pris de décision. Car, je ne cache pas que j'avais l'espoir de rester avec le MCA. Néanmoins, maintenant que tout est clair, je peux étudier mes différents contacts. Je prendrais tout mon temps avant de choisir ma nouvelle destination. Il reste encore du temps pour le mercato, alors pourquoi se précipiter ? Peut-on savoir quels sont vos contacts ? Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai des clubs tunisiens et marocains qui veulent s'offrir mes services. Il y a aussi un pays du Golfe. Pour le moment, je n'ai encore rien décidé. Je vais étudier sérieusement chaque proposition avant de faire mon choix. On parle du club d'Al Shamal qu'Alain Michel entraîne actuellement… Effectivement, je suis en contact permanent avec Alain Michel qui veut me prendre dans son équipe. Je ne sais pas de quoi sera fait demain. On verra bien, peut-être que je quitterais Alger pour le Qatar. Sincèrement, je n'ai pas la tête à penser à ça en ce moment. Six ans avec le MCA; le quitter n'est pas facile, n'est-ce-pas ? Eh comment ! Je ne suis pas du tout dans mon assiette. Car, je pensais que j'allais rester avec le Doyen pour l'autre moitié du championnat. Mais, ce n'est pas le cas. Cela dit, comme vous l'avez dit, j'ai passé plus de cinq ans avec le MCA et le quitter aujourd'hui n'est pas une mince affaire. Je pense que j'ai défendu comme il se doit mon maillot jusqu'à la dernière minute. Le sort a voulu que vous ne participez pas au 1er match de Coupe… A cause de cumul de cartons. J'ai eu droit à mon dernier match contre l'USMH. On avait gagné le derby. Je ne pensais pas que cela allait être mon dernier match sous les couleurs du MCA. Le sélectionneur du Mali n'a pas fait appel à vous ? Malheureusement non. J'aurais aimé faire cette CAN, surtout que dans notre groupe, il y a l'Algérie. Des pays qui adorent le foot, ça ne peut engendrer que des spectacles. Que diriez-vous sur ce fameux Algérie-Mali ? Un rendez-vous entre frères et je que le meilleur gagne. Car, si le Mali est mon pays d'origine, l'Algérie est le pays que je garde dans mon cœur, car j'ai dans ce pays de très bons souvenirs. Revenons à vous, si c'était à refaire, resteriez-vous avec le MCA six années ? Sans hésitation un grand oui. Si je quitte le MCA, ce n'est pas parce que j'ai envie de le faire. Loin de là. J'ai voulu continuer l'aventure avec le Doyen pour quelques temps encore, mais le sort en a décidé autrement. J'espère que mon club, qui est leader d'hiver, restera jusqu'au tomber du rideau, leader du championnat. Un message à passer aux Chnaouas qui vous garderont certainement dans leurs cœurs à jamais... Je remercie tous les Mouloudéens et les Algériens en général pour ces 5 années de rêve. J'ai eu de très bons moments. Je leur rends hommage et je leur fais mes adieux en même temps. "Déçu, contrarié et chagriné", sont les sentiments éprouvés par Coulbaly par le niet de la FAF opposé à la demande de dérogation déposée par les Mouloudéens pour garder chez eux Moussa. Ce dernier ne songe plus à rien en ce moment, tant est grande sa déception. Dans cet entretien, Moussa nous parle de son crève-cœur de quitter le MCA. Il devrait s'envoler pour son pays aujourd'hui. Midi Libre : La FAF n'a pas accordé de dérogation au Doyen, ce qui veut dire que votre chemin et celui du MCA se séparent cet hiver… Moussa Coulibaly : Effectivement, la Fédération algérienne de football n'a pas accepté de m'accorder une dérogation afin que je puisse continuer mon aventure avec le Doyen. C'est ainsi ! Le destin veut que je quitte le MCA cet hiver. Votre contrat a expiré en décembre. Pourquoi teniez-vous à prolonger votre bail ? J'adore le Doyen. En plus, cette saison, on a démarré le championnat en force. Le Mouloudia d'Alger est bien parti pour jouer le titre. Je voulais gagner un titre avec le MCA avant de m'en aller. Malheureusement, le sort en a décidé autrement. On vous sent très déçu de devoir partir… Absolument ! Je garde de très bons souvenirs de mon passage au sein du Mouloudia d'Alger. Ces moments forts resteront gravé dans ma mémoire à jamais. Je ne cache pas ma déception, car j'aurais aimé que la FAF me fasse une fleur en m'accordant cette dérogation. Cela dit, ce n'est pas grave, d'autant que je sors par la grande porte. Je laisse derrière moi, le MCA leader d'hiver. C'est une satisfaction. Quelle sera votre prochaine destination après avoir quitté le Mouloudia d'Alger ? Je n'ai pas encore pris de décision. Car, je ne cache pas que j'avais l'espoir de rester avec le MCA. Néanmoins, maintenant que tout est clair, je peux étudier mes différents contacts. Je prendrais tout mon temps avant de choisir ma nouvelle destination. Il reste encore du temps pour le mercato, alors pourquoi se précipiter ? Peut-on savoir quels sont vos contacts ? Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai des clubs tunisiens et marocains qui veulent s'offrir mes services. Il y a aussi un pays du Golfe. Pour le moment, je n'ai encore rien décidé. Je vais étudier sérieusement chaque proposition avant de faire mon choix. On parle du club d'Al Shamal qu'Alain Michel entraîne actuellement… Effectivement, je suis en contact permanent avec Alain Michel qui veut me prendre dans son équipe. Je ne sais pas de quoi sera fait demain. On verra bien, peut-être que je quitterais Alger pour le Qatar. Sincèrement, je n'ai pas la tête à penser à ça en ce moment. Six ans avec le MCA; le quitter n'est pas facile, n'est-ce-pas ? Eh comment ! Je ne suis pas du tout dans mon assiette. Car, je pensais que j'allais rester avec le Doyen pour l'autre moitié du championnat. Mais, ce n'est pas le cas. Cela dit, comme vous l'avez dit, j'ai passé plus de cinq ans avec le MCA et le quitter aujourd'hui n'est pas une mince affaire. Je pense que j'ai défendu comme il se doit mon maillot jusqu'à la dernière minute. Le sort a voulu que vous ne participez pas au 1er match de Coupe… A cause de cumul de cartons. J'ai eu droit à mon dernier match contre l'USMH. On avait gagné le derby. Je ne pensais pas que cela allait être mon dernier match sous les couleurs du MCA. Le sélectionneur du Mali n'a pas fait appel à vous ? Malheureusement non. J'aurais aimé faire cette CAN, surtout que dans notre groupe, il y a l'Algérie. Des pays qui adorent le foot, ça ne peut engendrer que des spectacles. Que diriez-vous sur ce fameux Algérie-Mali ? Un rendez-vous entre frères et je que le meilleur gagne. Car, si le Mali est mon pays d'origine, l'Algérie est le pays que je garde dans mon cœur, car j'ai dans ce pays de très bons souvenirs. Revenons à vous, si c'était à refaire, resteriez-vous avec le MCA six années ? Sans hésitation un grand oui. Si je quitte le MCA, ce n'est pas parce que j'ai envie de le faire. Loin de là. J'ai voulu continuer l'aventure avec le Doyen pour quelques temps encore, mais le sort en a décidé autrement. J'espère que mon club, qui est leader d'hiver, restera jusqu'au tomber du rideau, leader du championnat. Un message à passer aux Chnaouas qui vous garderont certainement dans leurs cœurs à jamais... Je remercie tous les Mouloudéens et les Algériens en général pour ces 5 années de rêve. J'ai eu de très bons moments. Je leur rends hommage et je leur fais mes adieux en même temps.
