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Que se passe-t-il en Kabylie? Ratissages de l'armée et fermeture des réseaux de téléphonie mobile dans trois wilayas
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 12 - 2010

LES RESEAUX DE TELEPHONIE MOBILE FERMES DANS TROIS WILAYAS
Mettre l'Aqmi hors champ ?
Le Soir d'Algérie 11 décembre 2010
Depuis jeudi, tous les réseaux de téléphonie mobile ne fonctionnent plus dans la partie Est du centre du pays. Les trois fournisseurs Mobilis, Nedjma et Djezzy n'assurent plus leurs prestations. Il était impossible de joindre à partir d'Alger les abonnés de Boumerdès, par exemple.
Mais les abonnés de Boumerdès qui se sont déplacés dans la commune de Réghaïa, dans la wilaya d'Alger, limitrophe de la commune de Boudouaou à l'ouest de l'ex-Rocher-Noir pouvaient appeler et recevoir sur leurs portables sans problème. Trois wilayas sont touchées par cette fermeture. Il s'agit de Boumerdès, Tizi- Ouzou et Bouira. Paradoxalement, ce sont les régions les plus touchées par le terrorisme de l'Aqmi. Ce blocage a-t-il été dicté par des impératifs sécuritaires liés à des opérations de ratissage et de recherches des groupes armés ? Sûrement. En tout cas, aucune explication n'a été fournie aux usagers. Les forces de l'ordre craignent- elles une vague d'attentats en ce 11 décembre ? Auraient-elles découvert des informations importantes ? Probablement. En effet, coup sur coup, les éléments de l'ANP ont mis hors d'état de nuire, la semaine écoulée, deux émirs de sériâtes (groupes) qui activaient dans le périmètre entre Zemmouri, Leghata et Bordj-Ménaïel. La découverte de documents sur les cadavres de ces terroristes n'est pas exclue. Faut-il rappeler que ces deux éléments faisaient partie de la principale ossature de la redoutable katibat El-Arkam présente dans la partie centrale de la wilaya de Boumerdès. Plus important, quelques jours seulement avant ce succès dans la région de Bordj-Ménaïel, les forces de l'ordre ont, selon des sources sûres, capturé un important émir dans la région de Mizrana, dans le nord de la wilaya de Tizi-Ouzou. Nos sources ont insisté sur l'importance de cette arrestation et, de leur côté, les services de sécurité maintiennent le black-out sur cette prise. Ce chef terroriste aurait-il fait des révélations poussant les services de sécurité à une vigilance extrême ? Au niveau de la wilaya de Boumerdès, plusieurs ratissages sont en cours, ciblant particulièrement les noyaux durs de la katibat El-Arkam. L'extinction du réseau de téléphonie prive les terroristes des indications sur le choix des itinéraires de fuite, qui reste leur fort en cas d'opération de l'ANP. Sans les avertissements de leurs vigiles des réseaux de soutien, ils sont diminués. Ils peuvent rencontrer involontairement les forces de l'ordre qui recherchent ce genre de situation. La puce qui fait des dizaines de victimes Depuis la démocratisation et la vente libre – sans identification des détenteurs — des puces des téléphones mobiles, les terroristes du GSPC, devenu Aqmi, disposent d'une arme redoutable. Et pour cause, mis à part les attentats kamikazes qui sont menés par des candidats au suicide, la mort ou les blessures de plus de 90% des victimes parmi les agents de l'ordre sont survenues suite à l'usage de puces des téléphones mobiles. Au vu des statistiques sur les attentats que commettent les islamistes, la puce est devenue leur principale arme. Affronter les services de sécurité à l'arme, particulièrement dans le nord du pays est chose quasiment impossible pour l'Aqmi. Les terroristes ont plus recours aux attentats à l'explosif. C'est une technique qui n'exige pas une importante mobilisation de leurs effectifs ni une prise de risques. Le rituel, s'agissant de ce type d'attentat, est connu. Un artificier aux connaissances sommaires fabrique une bombe à partir de produits phytosanitaires, principalement les engrais et l'ammoniaque. Sur le système de mise à feu, l'artificier monte un téléphone portable. On imagine la suite. La bombe artisanale est dissimulée, de nuit, au bord de la route. De loin, un terroriste n'a plus qu'à composer le numéro de la puce montée sur la bombe et appuyer au passage des véhicules de l'ANP, de la Gendarmerie nationale ou de la Police nationale. Il y a quelques semaines, un citoyen s'inquiétait de l'aisance qu'a trouvé un groupe d'une dizaine de terroristes pour passer en plein milieu d'une ville de la wilaya de Boumerdès. «Ils sont passés au vu et au su de tout le monde au milieu de la ville et pas loin du commissariat», se désolait-il. Ce que ce citoyen ne sait peut-être pas, c'est que des vigiles étaient postés dans les rues de cette agglomération et, à l'aide de leurs portables, ils donnaient des indications aux terroristes pour les guider. Selon les spécialistes de la lutte anti-terroriste, un émir d'une seriate dispose en moyenne d'une vingtaine de téléphones mobiles. Il les utilise pour se maintenir en contact avec les terroristes actifs et les éléments des réseaux de soutien. Il s'informe et donne des ordres. L'émir, au vu du nombre d'appareils en sa possession, interchange le moyen de communication par lequel il s'informe et donne des ordres. Ce qui rend, par conséquent, les tentatives des services de sécurité de localiser et de repérer ceux qui portent ces appareils illusoire. L'arrêt, même momentané, des antennes des fournisseurs de la téléphonie mobile, offre une possibilité de neutraliser toute la logistique des groupes armés.
Abachi L.
Tizi-Ouzou, ville coupée du reste du monde
Ça spéculait fort jeudi à Tizi-Ouzou, ville coupée du monde dès cinq heures du matin jusqu'en toute fin de journée puis le lendemain, vendredi.
Il est vrai que les très fortes explosions, dont l'assourdissant écho parvenait jusqu'au centre-ville, dans la nuit de mercredi, puis le ballet d'hélicoptères de l'armée tôt dans la matinée de jeudi et, enfin, une interruption des trois réseaux de téléphonie mobile très tôt dans la même matinée de jeudi ont fait foisonner les supputations sur quelque «événement» que vivait Tizi-Ouzou sans que personne sache de quoi il en retournait au juste. Ceci jusqu'à ce qu'une source «bien informée» fasse état d'une opération mise en branle par l'armée du côté de Sidi-Ali-Bounab, particulièrement le territoire du massif dépendant administrativement de la wilaya de Tizi-Ouzou, sur les hauteurs de Tadmaït. Selon la même source, se sont les derniers coups portés par les services de sécurité les tout derniers jours, qui seraient derrière le déclenchement de cette opération orientée sur le massif de Sidi-Ali-Bounab pour atteindre, selon les dernières informations, une partie du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, à en croire d'autres sources, la mise hors d'état de nuire, au milieu de la semaine dernière, à Bordj-Menaïel, d'un ponte des groupes terroristes sévissant dans la zone comprenant les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou et une partie de celle de Bouira, ainsi que l'opération ayant abouti à la neutralisation de deux terroristes, filés depuis Boumerdès jusqu'à Mizrana, il y a une semaine, seraient directement liés au déclenchement de l'offensive militaire de ces deux derniers jours. Une opération entourée du plus grand secret, du moins jusqu'à hier en milieu d'après-midi, à tel point que même les bribes d'information auxquelles la presse a droit à travers des sources proches des services de sécurité, lors d'opérations de ce genre, se sont avérées indisponibles cette fois.


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