Promotion des droits de l'homme et des libertés : Des avancées remarquables Indéniablement des progrès considérables ont été accomplis ces dix dernières années en matière de droits de l'homme en Algérie. Point n'est besoin pour s'en convaincre, d'invoquer le témoignage d'observateurs dignes de foi, il suffit tout simplement d'observer le changement qualitatif intervenu dans les différents compartiments de la vie politique, économique, sociale et culturelle (et ce dernier espace est loin d'être de moindre importance lorsqu'on sait les dommages de l'époque où régnait la censure). L'évolution constatée vers la protection et la promotion des droits de l'homme est en réalité la conséquence d'une série de facteurs qui ont fait qu'un nouvel environnement plus propice à la bonne santé des droits de l'homme a pu émerger. Le peuple algérien a pu se remettre courageusement de la tragédie nationale grâce à la politique de réconciliation nationale dont l'effet, au plan de l'attachement aux valeurs de fraternité, de solidarité, de tolérance, de paix et de rejet de la haine et de la violence, a été considérable. L'action du Président de la République, l'homme de la paix, a été déterminante dans le succès de la démarche de réconciliation nationale qui a permis de consolider la paix et la sécurité. De toute évidence, les droits de l'homme et les libertés ne pouvaient prospérer et avoir une signification de l'Etat de droit et la consolidation de la démocratie. Si l'Algérie est considérée comme un pays pionnier au plan de la construction de l'Etat de droit, de l'ancrage de la démocratie, c'est au regard d'une pratique et d'une réalité reconnues et vérifiées par des acteurs connus pour ne pas faire dans la complaisance (ONG, organisations de défense des droits de l'homme…). Cette pratique et cette réalité s'observent en permanence et sur le terrain avec l'organisation d'élections régulières et transparentes, l'existence d'institutions légitimes érigées conformément au respect des principes de la séparation des pouvoirs et du pluralisme avec l'existence d'une opposition, l'émergence d'une justice forte et crédible, l'irruption sur la scène de médias s'exprimant en toute liberté, le foisonnement de la vie associative avec ces innombrables associations de la société civile qui apportent leur contribution dans les différents domaines. Bien entendu, le rôle joué par les organisations dont la mission est d'œuvrer à protéger et promouvoir les droits de l'homme est fondamental et le travail accompli, par exemple, par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) est des plus louable. L'effort au plan de la mise en place d'institutions et de promulgation de textes de lois est remarquable, comme en témoignent les nouvelles lois en faveur de la promotion de la femme, la protection de l'enfant, les dispositions en faveur des handicapés, des personnes âgées. L'adhésion de l'Algérie a un grand nombre de conventions internationales renforce les garanties dans la mesure où la loi internationale est supérieure à la loi interne. Il y a aujourd'hui une prise de conscience sur l'importance des droits de l'homme de la part de l'ensemble des acteurs et pas seulement au niveau de l'Etat. Le fait que les dépassements et abus commis ne sont pas couverts par le silence et l'impunité encourage à combattre énergiquement l'injustice. La culture des droits de l'homme fait du chemin, même si le chemin est encore long et qu'il faut beaucoup d'efforts pour que le respect de la dignité de l'homme soit une réalité dans la vie de tous les jours. Savoir qu'au niveau des services de sécurité (police, gendarmerie) il y a un enseignement qui est dispensé sur les droits de l'homme en plus de l'insistance sur le strict respect de la loi, des sanctions en cas de dépassement est encourageant. M. Brahim