Aux patriotes de notre chère Algérie, La famille de notre héros Larbi Ben M'hidi, glorieux martyr de la Révolution nationale, et plusieurs patriotes, après avoir épuisé tous les recours qui étaient en leur pouvoir, nous adresse un ultime appel au secours : elle prie les vrais Algériens, jaloux et fiers de la mémoire de notre glorieuse Lutte de Libération Nationale, de relayer ce cri face un crime contre l'Histoire de notre chère patrie, qui est en train d'être commis et d'agir afin de l'empêcher : la démolition de la modeste maison, située à Biskra, où avait vécu Larbi BENM'HIDI, et où étaient passés tant de Grands Hommes. La famille l'a appris par l'article mis en ligne par le journal « Dernières nouvelles d'Algérie » (DNA), du Jeudi 17 mars dernier. La 1ère réaction d'une des nièces du Chahid a été de poster un message de protestation contre ce crime perpétré contre notre Histoire au journal qui a publié l'information. DNA ne l'a même pas mis en ligne. Son neveu Larbi, architecte, a, lui, immédiatement fait le déplacement à Biskra, pour essayer d'arrêter le massacre, mais il n'a pu que constater l'irrémédiable. Il a ensuite rédigé un texte de regrets et de protestations au nom des deux sœurs encore en vie du Chahid, qu'il a transmis aux « grands journaux ». Aucun ne l'a fait paraître à ce jour! Les quelques moudjahidine (hélas, ils sont bien mous) qu'il a pu contacter l'ont, comme on s'en doute, assuré de leur soutien, mais sans rien faire, jusqu'à ce jour. En effet, ils n'ont rien à gagner dans cette affaire, et l'action militante au nom des PRINCIPES et de L'HONNEUR, ça ne rapporte rien. Dans cette situation, la famille Ben M'hidi, dans le désarroi le plus total, ainsi que les patriotes désintéressés, ne peuvent compter que sur d'autres patriotes sincères de ce pays, dont la liberté a été si chèrement acquise. Alors, si nous pouvions faire parler de cette affaire par tous les moyens, la dénoncer et arrêter le massacre, nos glorieux Chouhada ne pourraient que nous en être reconnaissants, ainsi que nos enfants qu'on veut formater. Défendons un symbole de notre Mémoire collective, qu'on veut effacer à tout prix. Mme M. DHALAA P.S. : Prière aux sœurs et frères de bonne volonté de relayer le message en langues nationales. Merci