Le monde arabe qu'en est-il ? Qu'en en était-il ? Depuis 1492 date de l'essor de l'Europe après la découverte de l'Amérique, sa décadence étant avérée. Et pas grand-chose n'a changé en cette première décennie de III millénaire : « « La puissance arabe n'existe pas. Politiquement et économiquement, cette région n'a aucun poids dans les relations internationales. Les peuples le savent et c'est tout leur drame : le monde arabe est impuissant sur la scène mondiale. Malgré les atouts évidents (matières premières énergétiques), l'échec est patent. Pourquoi un tel gâchis ? Les vingt-deux pays arabes avaient pourtant les moyens de réussir leur décollage politique et économique. Cette région qui court depuis des siècles après sa grandeur passée, n'est jamais parvenue à retrouver le chemin du développement. La faute à qui ? A une interprétation de l'islam rétrograde ? A une classe politique incompétente et arriérée ? A des élites corrompues ? Sans doute un peu toutes ces raisons à la fois. »(1) Des despotes, on ne le répétera jamais assez, aidés et plébiscités par l'occident parce que, soi disant « remparts conte le péril islamiste », n'ont pas cessé, avec leurs complices DU NORD, le pillage de leurs propres pays laissant leurs peuples sans vie dans l'éternelle crainte ; ils ont juste réussi et entretenu le sous développement de leurs pays. ET cela de plus en plus chacun le sait , en est conscient malgré les manipulations des intellectuels de la classe dirigeante et des médias à la dévotion des, disons le carrément, des voleurs. Nous avons lu avec ravissement les voix qui s'étaient élevés dans le monde pour saluer la chute des dictatures de BEN ALI et MOUBARAK respectivement en Tunisie et en Egypte ; ceux qui au fond d'eux-mêmes et ils sont peut être nombreux qui ne souhaitaient point ces avènements avaient eu au moins la délicatesse de se Taire. Ce qui est navrant encore aujourd'hui c'est de lire sous la plume de gens, d'intellectuels arabes, le soit disant apport de ces dictateurs à leurs pays. Ils vantent cette « stabilité » de leurs pays ignorant les fortes disparités et les souffrances des peuples. Certains écrits de marocains et marocaines par exemple m'exaspèrent au plus haut point car nulle n'ignore la fortune de leur monarque ainsi que celle de ses prédécesseurs (s'il y avait eu des coups d'état contre HASSAN II, ce n'était certainement pas pur rien…). Tout le monde sait que la démocratisation de ce pays avec le MAKHZEN est quasiment impossible. Je me souviens encore de ce partisan de BEN ALI en Tunisie qui affirmait toute honte bue : « avec ben Ali c'est la stabilité et sans lui nous irons vers l'inconnu ». Si tous ces « intellectuels » et « intellectuelles » dans le monde arabe ont des intérêts convergents avec ces régimes on peut essayer de le comprendre mais lorsqu'ils essaient de nous affirmer que leurs maîtres… cela nous ne pouvons plus l'ACCEPTER. J'avais de l'estime pour certains, certaines rencontrés(es) sur face book, et que je ne connaissais pas Vraiment, c'est pour ces raisons et sans jouer au maître censeur que je crie : DE GRÂCE TAISEZ-VOUS. 1) IN RETOUR DE FLAMME : COMMENT LA MONDIALISATION A Accouché du terrorisme d'ALI LAIDI chercheur à l'INSTITUT DES RELATIONS INTERNATIONALES ET STRATEGIQUES Lectures: