La colère des chômeurs du Sud est à son comble, depuis dimanche. Un jeune chômeur a été brûlé, hier, lors des échauffourées qui ont éclaté entre les protestataires et la police à Ouargla. La victime s'en est sortie heureusement indemne, mis à part quelques brûlures sur le corps. Selon le porte-parole du Comité national pour la défense des droits de chômeurs, Tahar Belabes, «le jeune homme se serait aspergé d'essence avant qu'une bombe lacrymogène lancée par un policier ne mette le feu à son corps», a-t-il indiqué. Les chômeurs de la wilaya de Ouargla revendiquent des emplois, notamment après les promesses du ministère du Travail. Ce dernier aurait dépêché une commission d'enquête afin de faire la lumière sur ce phénomène qui prend étrangement de l'ampleur dans une région «qui compte suffisamment de sociétés étatiques et étrangères pour absorber le chômage». Les représentants du Comité national pour la défense des droits des chômeurs ont d'ailleurs décidé de se réunir aujourd'hui à la Maison des syndicats, à Alger, afin de discuter des mesures à prendre pour faire aboutir leurs revendications, en plus du rassemblement prévu devant la Présidence dans les jours à venir. Lamia Tagzout Lectures: