Dans un article du quotidien El Watan signé d'une certaine Fella Bouredji et consacré à notre compatriote Nassima Guettal, membre fondatrice du FCN et membre de sa cellule des droits de l'Homme, nous avons été sidérés de lire que ce même FCN était un mouvement politique CLANDESTIN !!! Cela n'est pas sans nous rappeler les années de sang ou de larmes où une certaine presse digne de la Radio des Mille collines se permettait de faire de la délation contre des citoyens sur la base de listes fournies par la police politique et dont beaucoup font aujourd'hui partie de la liste funeste des disparitions forcées. Si l'auteur de l'article avait fait un effort de consulter le web en général et Le Quotidien d'Algérie en particulier, elle aurait trouvé la liste des membres fondateurs et d'une partie des adhérents, constituée de politiques et d'intellectuels probes et dignes, n'ayant aucun fil à la patte les relayant aux laboratoires des officines internes ou des réseaux néocoloniaux Outre-Méditerranée. Notre liberté de réflexion et d'action, nous la devons aux sacrifices de nos Martyrs et en aucun cas les aventuriers et les imposteurs qui ont confisqué notre indépendance ne nous empêcheront d'œuvrer au changement politique et à la construction de notre Etat de Droit, fidèles en celà aux idéaux de novembre 54. Pour la Permanence politique du FCN Salah-Eddine SIDHOUM A nos lectrices et lecteurs, l'article d'El Watan accusant le FCN de mouvement « clandestin »: ======================================================== Nacima Guettal : «Justice, liberté et laïcité» El Watan le 10.12.11 «Je suis sur un terrain glissant, je le réalise.» Nassima Guettal l'avoue néanmoins en souriant. 27 ans, militante au sein de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), et du Front du changement national (mouvement politique clandestin), elle a connu, le 25 novembre dernier, sa première arrestation. Son délit ? Une grande pancarte sur laquelle elle annonçait une grève de la faim en solidarité avec les opprimés de la justice, derrière laquelle elle s'est postée à la place du 1er Mai. Jeune femme fraîche et déterminée, Nassima en parle avec ferveur : «C'était une initiative personnelle qui devait durer 24 heures, j'en ai eu pour 15 minutes avant de rejoindre le poste de police pour 3 heures.» Cette jeune informaticienne ne pense pas être sur un terrain glissant juste parce que c'est une femme qui s'expose à toutes les coercitions de la société – bien qu'elle soit voilée, ce qui lui offre une forme de protection –, mais simplement parce qu'elle travaille dans un organisme public : la Radio nationale. Son militantisme inspire remarques et intimidations sur son lieu de travail. Elle ne craint pas de le dire. La jeune femme n'a pas sa langue dans sa poche, ce qui sied parfaitement à la mission qu'elle s'est assignée ces derniers mois : porter le changement dans le pays. «Mon déclic politique je l'ai eu face à Ali Yahia Abdenour, un homme que j'admire et que j'ai eu l'occasion de rencontrer cette année», confie-t-elle. C'est justement suite à cette rencontre «forte» que Nassima a adhéré à la LADDH en septembre dernier. Bilan de ces trois premiers mois de militantisme ? «Malheureusement la déception», lance-t-elle. Le même sourire presque naïf sur les lèvres, Nassima explique : «La Ligue n'est pas assez présente sur le terrain.» Nassima pense que certains de ses membres manquent de détermination dans la capitale contrairement à ceux de l'intérieur du pays. Mais elle veut quand même continuer son combat pour : la justice, la liberté et la laïcité.