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Affaire KEROUMI, du nouveau ! Le père du présumé assassin sort de son silence
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 05 - 2013


By admin On 11 mai, 2013 At 02:58
Aujourd'hui, je sors de mon silence pour exprimer mon indignation sur l'injustice dont est victime mon fils, accusé arbitrairement et qui croupit, depuis deux années, en prison dans l'attente d'un procès qui ne se tiendra pas avant l'été.
je sors de mon silence pour exprimer mon indignation sur un abus de pouvoir et d'autorité et ungrave déni de droit, commis à l'encontre d'un jeune algérien innocent, mon fils Belbouri Mohamed Abdelkader, qui fait l'objet d'un flagrant vice de procédure car il a été abusé moralement et torturé physiquement, et ce pour de prétendues charges qui ne peuvent avoir aucune valeur au sens juridique.
J'élève la voix pour prendre à témoin l'opinion nationale et internationale pour dénoncer, de toutes mes forces, ici, les vrais commanditaires de la mort du professeur Kerroumi. Des gens puissants qui veulent camoufler un assassinat politique en une simple affaire de mœurs.
Alors que ce professeur était connu pour sa probité, son sérieux et surtout son militantisme agissant. Ils l'ont, non seulement fait taire, mais ils continuent à salir sa mémoire en affligeant sa famille et la notre.
Si jusqu'à maintenant je me suis tu c'est parce que j'avais une grande confiance en la justice de mon pays. En effet, après le renvoi d'accusation devant le tribunal criminel d'Oran, j'ai introduit un pourvoi en cassation à la cour suprême en présentant toutes les preuves de l'innocence de mon fils ; mais hélas cette dernière rejeta mes arguments et c'est là que j'ai compris que c'est un dossier qui en réalité n'est pas géré par la justice mais bien par d'autres instances.
Tous les algériens, toutes les associations des droits de l'Homme et les partis politiques savent que la mort du professeur Kerroumi est un assassinat ciblé, survenu dans une conjoncture hautement politique.
Feu Ahmed Kerroumi était un militant politique agissant, membre du MDS et membre de laCNCD d'Oran (coordination nationale pour le changement démocratique) et, dans ce cadre, il était extrêmement dynamique en organisant des marches, rassemblements et settings, prenant à chaque fois la parole en publique ce qui dérangeait incontestablement certaines sphères.
Par un curieux hasard, quatre jours avant sa mort, le 15 avril 2011, le professeur Kerroumiavait rencontré Mr. Frank La Rue, le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la liberté d'opinion et d'expression, en visite à Oran. L'entrevue s'est déroulée au siège de laLADDH et du SNAPAP pour faire, avec lui, un état des lieux de la situation des droits de l'Homme en Algérie.
Il sera réduit au silence le 19 avril2011.
D'après le journal EL Watan du 28 avril 2011 :
« le rapporteur des Nations unies sur le Droit à la Liberté d'Opinion et d'Expression, Mr Frank La Rue a fait part, hier après midi de son indignation et sa tristesse devant ce qu'il n'hésite pas à qualifier de meurtre .Dans un communiqué du Haut-commissariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies diffusé hier sur le site de cette instance, le rapporteur onusien parle ainsi de meurtre tragique et totalement inacceptable .Selon les informations dont je dispose, MrKerroumi aurait reçu plusieurs blessures à la tête, ce qui me porte à croire que cet acte estarbitraire ,ajoute-t-il. S'appuyant toujours sur des informations qui lui sont parvenues d'Algérie,le rapporteur évoque l'existence d'un véhicule avec quatre hommes à son bord qui est resté devant le bureau de Mr Kerroumi pendant quatre jours avant le meurtre.La voiture n'est plus réapparue depuis ».
La disparition du professeur a profondément ébranlé la communauté universitaire à Oran et dans toute l'Algérie. Elle choqua l'opinion nationale et internationale car elle rappela les douloureux épisodes des disparitions forcées des années 90, que l'on pensait à jamais révolues. Elle provoqua ainsi une émotion générale dans l'ensemble de la société civile.
Faisant l'objet de multiples pressions, la police se devait de trouver coûte que coûte un bouc émissaire. C'est ainsi que mon fils fut piégé.
Mon fils, Mohamed Abdelkader, est né le 11 Avril 1984 à Oran, il a fait ses études primaires et secondaires à Oran.
Il travaillait en tant que commercial dans une entreprise de boisson énergisante.
Après avoir échoué à son examen du baccalauréat, il s'est inscrit à l'UFC où le ProfesseurKerroumi enseignait.
Le 03 mai 2011, des policiers se sont déplacés à mon domicile, laissant un banal morceau de papier me demandant de me présenter au commissariat central, Ce que je fis dés le lendemain matin. Au commissariat central, je subis trois interrogatoires avec trois officiers différents qui me demandèrent mon lien avec le professeur assassiné, Comme je leur affirmais que je ne le connaissais pas, ils me répondirent que mon numéro de cellulaire se trouvait dans son répertoire. Je leur demandais alors de me biper s'ils avaient mon numéro. Ce qu'ils ne furent pas car il était flagrant qu'ils voulaient me piéger et obtenir de moi mon numéro ce qui aurait fait de moi le bouc émissaire dont ils avaient besoin. Au bout de trois heures d'interrogatoire on me libéra.
Le 4 Mai 2011 un officier de la police judiciaire me contacta pour me demander quel était mon lien de parenté avec Belbouri Mohamed. Je lui répondis qu'il s'agissait de mon fils. Ce même officier me pria alors dire à mon fils de se présenter au commissariat central de la police, en l'absence de convocation écrite, je l'ai prié à mon tour de venir lui rendre visite à mon domicile. Quand il se présenta chez moi, il m'informa que la police recherchait une personne qui avait un numéro de cellulaire commençant par les six premiers chiffres suivants 077122. C'étaient effectivement les 6 numéros de début du cellulaire de mon fils. Je répondis à l'officier que ce n'était pas sérieux de sa part et qu'il devait connaître le numéro entier, il me répondit qu'il ne « s'en souvenait pas » et qu'il n'avait retenu que les six premiers chiffres parce qu'ils coïncidaient avec son propre numéros personnel. Mon fils avec toute l'innocence de la jeunesse confiante lui communiqua son numéro entier et c'est alors que le cauchemar commença. Il dure encore aujourd'hui deux années après.
En possédant le numéro de téléphone intégral, le bouc émissaire était tout désigné.
L'officier me demanda si mon fils pouvait le suivre au commissariat central, je lui répondis que je voulais l'accompagner, l'officier me rassura que ce n'était pas nécessaire. Comme les policiers étaient venus dans un véhicule banalisé, j'ai demandé à l'officier de prendre place dans le véhicule de service de mon fils, et que les autres policiers pouvaient les suivre. Il accepta et ce fut fait ainsi.
Une heure plus tard mon fils m'appela pour me dire qu'ils n'étaient pas partis au commissariat central et que les policiers l'ont accompagné pour terminer sa tournée auprès de ses clients (récupérer ses factures de livraison faites le matin) puis l'ont laissé repartir seul.
Le dimanche 08 mai, le même officier téléphona aux environs de 12h à mon fils afin de lui demander de passer au commissariat. Mon fils m'avisa avant d'y aller. Je le rappelais vainement à 14 h mais son téléphone était fermé. Ce n est qu'à minuit qu'il rentra à la maison dans un état déplorable. Après avoir repris ses esprits, il me dit qu'on lui avait demandé de revenir, afin de récupérer sa Carte Nationale d'Identité ainsi que son appareil cellulaire. Il m'informa aussi, qu'au commissariat, on lui a fait un prélèvement de salive.
J'ai tenu à être avec lui pour récupérer ses affaires. Arrivé sur les lieux, j'ai sollicité l'officier de nous les restituer; il répondit qu'elles étaient « chez le magasinier » et que celui-ci était rentré chez lui.
J'ai téléphonais le lendemain pour m'entendre signifier qu'il fallait revenir l'après midi, et l'après midi pour me faire dire qu'elles ne nous seront restituées qu'une fois l'enquête terminée.
C'est le jeudi 12 Mai à 16h que mon fils se présenta, en toute confiance car sans m'en aviser, au commissariat central, ayant rendez vous avec le même officier qui l'avait contacté la veille lui proposant de venir récupérer son appareil cellulaire et sa CNI. Arrivé sur les lieux, il ne trouva pas l'officier en question mais d'autres agents l'attendaient. On lui enleva sa moto ainsi que son blouson en cuir, on le laissa attendre de 16 h jusqu'à minuit moment à partir duquel commence la permanence du weekend. Il a été retenu, en garde à vue, du jeudi 12 Mai à 16 h jusqu'au 17 Mai, jour de sa comparution devant le procureur (soit plus des 48 h autorisées par la loi).
Il est impératif de dénoncer toutes les maltraitances et les tortures infligées par les policiers lors d'une garde à vue. Celles de mon fils ou de tout autre prévenu. Sous le fallacieux prétexte d'extorquer des aveux qui n'auraient aucune valeur juridique dans un état de droit,
S'ils ont réussi à faire avouer mon fils comme prétendu dans leur procès verbaux mais alors pourquoi n'ont-ils pas retrouvé la voiture de Monsieur Kerroumi ? Cette voiture a tout bonnement disparue et bizarrement personne ne s'en soucie comme s'il s'agissait d'un détail insignifiant. Alors que cette disparition est en relation directe avec le crime
Le journal, répertorié nulle part, sur lequel on a, soi disant relevé les empreintes digitales, a été demandé par la défense pour une contre-expertise, le juge d'instruction a refusé.
Le rapport de la police scientifique relatif à L'ADN est rempli de contradictions.
Le journal téléphonique de feu Kerroumi avec localisation par GPS obtenu sur commission rogatoire, non seulement n'est pas un original établi par Djezzy mais il a été tout bonnement censuré pour la défense (il ne présente aucun cachet ni griffe sur aucun des feuillets qui ne sont ni numérotés et ni datés)
Les charges présentées par la police contre mon fils ne peuvent avoir aucunement de validité juridique Il les nia devant le procureur en précisant qu'il avait été interrogé sous la torture Notamment pendaison par les bras et par les jambes, coups à la tête sans compter lesdécharges électriques de tazer.
Après sa garde à vue, inscrite officiellement du 13 au 17 Mai alors qu'elle a commencée réellement le 12 mai à 16h , mon fils fut transféré à la prison d'Oran le 17 mai 2011 où il est arrivé avec des blessures aux jambes que le médecin de la prison n'a même pas daigné constater par écrit alors que des ordonnances médicales sont à l'appui. Ce transfert est daté officiellement du 18 MAI. ????
Entre le 23 avril, date de la découverte du corps de la victime et le 12 Mai, jour du guet-apens dont mon fils a été victime, il y a un délai de 19 jours Il reste en effet surprenant qu'une enquête sérieuse puisse être menée en si peu de temps.
Depuis deux années, mon fils croupit injustement en prison dans l'attente qu'on lui fasse justice et la situation n'a pas évolué d un iota.
Toutes les questions restent posées et on fait la sourde oreille à toutes nos sollicitations. Un véritable mur est érigé pour anéantir toute démarche de la défense.
En voici rapidement quelques points :
ü On prétend qu'il est passé aux aveux mais alors où est passé la voiture disparue de la victime ?
ü Les services de police dépêchés au niveau de l'entreprise où travaille mon fils ont-ils le droit d'arracher les doubles des factures de livraison des bloc-factures se trouvant dans son véhicule de service. Ces factures étant une preuve du programme de son déplacement quotidien.
ü Le matin du dimanche 24/04/2011, en allant à son travail, mon fils a été poursuivi par des chiens, ce qui le fût chuter avec sa moto. Blessé à la main et au menton, il se présenta à son entreprise où on le conseilla d'aller se faire soigner, ce qu'il fit en allant au dispensaire de la cave GUE. Pourquoi les services de police, lors de sa garde à vue, s'y sont présentés afin de récupérer la cassette vidéo sur laquelle mon fils apparaissait ? Lorsque la défense l'a demandée auprès du juge d'instruction, on lui a répondu tout bonnement qu'elle a été effacée.
ü Les services de police stipulent qu'ils sont remontés à Mohamed par l'intermédiaire du journal téléphonique alors que celui-ci ne révèle aucune communication entre lui et Mr Kerroumi entre le 17/04/2011 et le 24/04/2011. Et l'appel téléphonique reçu par la victime avant sa disparition était émis à partir d'un KMS de la Cité Jean de la Fontaine. Signalons que le répertoire téléphonique du Pr contient 457 N° tel.
ü Seuls des objets mobiles portant des traces auraient été pris en considération, alors que plusieurs tâches de sang (empreintes) sur les murs et portes n'ont pas été relevées.
ü Lors de la reconstitution du crime, les avocats de la défense avaient remarqué la disparition inexpliquée de ces tâches de sang, du téléfax et du changement de couleur d'un répertoire. Celui photographié le jour de la découverte du corps de la victime était noir, et celui qui s'y trouvait lors de la reconstitution était bleu.
ü Le journal répertorié nulle part, sur le quel on a relevé les empreintes digitales de Mohamed, demandé par la défense pour contre-expertise a été refusé par le juge d'instruction. Ce journal n'est répertorié nulle part. Durant sa garde à vue au commissariat on lui a mis entre ses mains des journaux.
La justice ne nous a pas permis d'obtenir la localisation par GPS de feu Kerroumi ni de mon fils. Ces journaux téléphoniques, partiels et incomplets du 17 au 24/04/2011 ne sont pas cachetés par l'opérateur Djezzy et ne présentent aucune griffe sur chacun des feuillets qui ne sont ni numérotés ni datés). Mme Kerroumi ainsi que ses amis n'ont pas cessé de l'appeler à partir de 16h le jour de sa disparition et ces appels ne figurent pas sur ce journal téléphonique.
ü D'après le rapport du médecin légiste, il y avait putréfaction d'organes pourquoi aucune odeur ne se trouvait dans le local fermé où s'est trouvé le cadavre durant quatre jours ?
ü Une contradiction de taille dans le rapport du médecin légiste, la victime aurait été dans un étatcomateux durant trois jours, donc la mort serait survenue seulement au dernier jour. Si cela est le cas, comment une putréfaction serait-elle apparue en l'espace de quelques heures alors qu'il faisait relativement frais pendant le mois d'Avril.
Je fais appel à tous les Algériens, à toutes les associations des Droits del'Homme et à tous les partis politiques de se mobiliser afin de mettre fin à des dérives endeuillant les familles et de m'aider à faire libérer mon fils emprisonné depuis deux ans, déprimé car ne comprenant pas ce qu'il lui arrive.
Vous avez bien lu ? Oui cela se passe chez nous ! Un déni de justice flagrant et sans Recours .
C'est avec un cœur de père blessé dans sa chair que je vous lance ce cri :
Aidez-moi seulement à faire triompher la justice.
J'ai besoin de vous. Quel que sera votre geste, il sera le bienvenu et sera grandement apprécié.
Je vous remercie d'avance.


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