Aujourd'hui vous ne pouvez pas prononcer un mot sans que vous soyez logés dans une minorité extrémiste. Et si vous n'appartenez pas à l'une de ces minorités qui se sont toutes érigées en tuteurs de la nation algérienne, alors vous serez vite broyés. Si nous ne savions pas d'où venaient toutes ces minorités plus arabes que les arabes, plus musulmanes que le Prophète Mohamed (QSDSL), plus laïques que les géniteurs de la laïcité, plus athées que Karl Marx et Anatole France, plus kabyles que la Kabylie elle-même, cela aurait été un sujet d'étonnement. Nous aurions même dit que l'Algérie du 1er novembre 1954, l'Algérie de l'Emir Abdelkader, l'Algérie de Messali, de Mammeri, de Dib, de Yacine, d'Arkoun, de Benabi, de Benbadis...n'a jamais existé. Mais toutes et tous, nous le savons. Il s'agit d'une conspiration à laquelle de nombreux dirigeants algériens, au plus haut sommet de l'Etat, ont donné leur bénédiction, pour démembrement du pays, l'abrutissement et l'aliénation du peuple... Toutes ces minorités qui veulent retenir en otage la nation, qui veulent brader l'unité algérienne et maghrébine, qui appellent à la haine, à la violence, à l'exclusion et l'excommunication, qui réclament leur différence contre les principes de la citoyenneté et le contrat social qui rassemble les maghrébins, obéissent à des ordres qui émanent directement des cercles du pouvoir algérien. Les djihadistes comme l'a si bien montré l'affaire de Tinguentourine, les partisans de l'Algérie plus arabe que les arabes et les séparatistes kabyles relèvent de la même structure qui ferraille depuis des années contre l'unité du peuple algérien, pour le compte de la haute finance et de la grosse industrie militaire. Il y a péril en la demeure. Et si la situation est si grave, c'est qu'elle constitue en réalité le dernier avatar d'une longue suite de complots, d'une longue litanie de conspirations qui blesse la démocratie et assassine à petit feu l'ordre moral, intellectuel, citoyen et politique. Depuis quelques jours la Kabylie est le théâtre de la résurgence de groupuscules sombres et obscurs qui se livrent bataille sur le destin de la région. Ils s'accusent de diverses manières, par des manifestations au nom de la liberté de conscience, par des incursions et des attentats, par l'incivisme et l'incitation à la clochardisation de la région. Ils imbibent les populations locales de peur et de haine et ils s'accusent mutuellement d'être à la solde de la France et de l'axe Qatar-Arabie Saoudite. Ni DGSE, ni DST, ni wahabisme et ni hachichines ! D'ailleurs, nous voyons mal la France confier une quelconque opération à des ivrognes et autres clowns djihadistes (au nom de l'Islam, de la laïcité et de tamazighit) qui prennent leurs grimaces pour du grand art....parce qu'ils sont encore dans la phase du vertige des sommets ! La France à des hommes puissants et sûrs au sein de l'ANP à qui elle a confié la mission « opération jumelle bis »...Groupes djihadistes, groupes séparatistes, the christian's brothers, militarisation des villages, prostitution, contre bande, vastes chantiers de la délinquance et du grand banditisme, banques parallèles...ont pour mission le démantèlement des structures politiques, sociales et citoyennes de la région. Le commandement de l'opération est confié au général M'hanna Djebbar, un ancien caporal... Dans le temps, quand les services secrets algériens avaient un homme, un vrai chef, un vrai kabyle à la tête, la Kabylie était forte et fière. La Kabylie était sûre de ses valeurs et des missions qu'elle devait accomplir pour le salut de la nation algérienne. Maintenant que ces services ont à leur tête des épiciers, des revendeurs de sucre, d'huile, de bière, des kabyles Taiwan et des « bombardi » paysagistes décorateurs pour les besoins de la haute finance et de la grosse industrie militaire, la Kabylie est devenue un véritable bordel. Chapeau M Djebbar, même caporal, vous avez réussi là ou le général Challe s'est cassé les dents !