Un peuple qui place ses privilèges au dessus de ses principes perd rapidement les deux.D.eisenhower Décidemment, cinquante ans après, ce système ne cesse de secréter selon les contextes, le régime propice fonctionnant avec un mode de gouvernance autiste et despotique. Les mauvaises habitudes de se système ont la peau bien dures, plus que l'on ne pense. La société, le pouvoir, l'armée, le peuple et le mode de l'assistanat de la société dite « civile » ne font que tourner autour d'un seul pot de marmelade , aucun de ces acteurs n'a ménagé, ni n'a actionné son starter pour s'élancer vers la construction d'un état moderne conforme aux règles et normes scientistes semblable à ceux des occidentaux qui ont donné à leur peuple une prospérité exemplaire par une spécialisation de la division du travail en commençant par le politique. G.Burdeau disait à ce propos : « les hommes ont inventé l'Etat pour ne pas obéir aux hommes. » Il existe deux leviers pour faire bouger un homme la peur et l'intérêt personnel. N.Bonapart L'état par définition est assimilé comme le modèle le plus axiomatique du pouvoir, et le pouvoir doit avoir une forme de confiance et d'autorité pour diriger les acteurs et non une autorité la confiance du peuple pour réprimer l'opposition sinon pour préserver le système et sa prébende, le régime et le pouvoir mis en place par des usurpateurs( fraudeurs). L'état( institution et non appareil) a pour fonction de réguler et d'assurer la sécurité des personnes et des biens et le bien être de toute la société, en plus d'assurer ordre public. Un simple petit exemple nous permet de formuler cette thèse, nous étions tous enfants et le seul plaisir c'était de jouer seul ou collectivement un parmi tant de jeux , chaque jeu collectif nécessitait son identification, ses règles propres pour le dit jeu, le respect et la confiance de ces règles le cas échéant une punition propre à la faute et le cadre du jeu s'entérine dans la normalité du plaisir de jouer selon une éthique préétablie par ces enfants . Ces mômes savaient créer leur propre cadre et contexte régis par des règles ou confiance- respect- déférence et punition étaient l'esprit, la qualité, la trempe et l'émanation de leur qualité de vie. Que diriez vous des adultes qui ne conçoivent de la déférence que dalle sinon intérêt matériel que les angéliques n'apprécient guère Ce pouvoir doit s'effectuer suivant des moyens mis en place, et à des fins bien précis, selon des formes et des limites bien déterminées, malheureusement ce pouvoir n'est qu'un pouvoir d'accaparer et de cumuler les pouvoirs des diverses institutions ainsi que leurs prérogatives et même les biens( la pure dictature) un adage dit « la royauté est la dignité et non la propriété du roi ». Gérer consiste à bien faire les choses. Diriger c'est faire les bonnes choses.F.Drucker Diriger politiquement une nation, c'est en premier lieu faire la loi à travers des structures institutionnelles (politiques-économiques-sociales-culturelles...), comme il se dit populairement, c'est-à-dire ce qui est obliger de faire et ce qui est interdit de ne pas faire : ordonner et recommander (institution législative). Ce même pouvoir par définition, doit s'assurer également du bon usage de l'application des lois. Ceci amène le pouvoir de mieux voir c'est-à-dire de contrôler (pouvoir judicaire indépendant) et de mesurer (balance+glaive+plume). Ne cherche pas à devenir un homme à succès mais plutôt un homme de valeur Le troisième pouvoir est bien l'exécutif ou il doit montrer et définir la rigueur de sa valeur c'est-à-dire tout l'efficacité de son pouvoir spirituel, économique, social et culturel, ce pouvoir doit en principe s'articuler sur la conjugaison du savoir (notion de la technocratie= compétence) .La séparation de ces trois pouvoir est recommandée pour l'émergence d'une société civile et par conséquent d'un état fort. Les doctrines politiques (socialismes, capitalisme, libéralisme, ultra libéralisme, islamisme) s'opposent généralement sur l'étendue des fonctions de l'état, il ya ceux qui prônent « le tout état » , ceux du « mi public- mi privé » et ceux du « non état ». Chaque doctrine se cristallise sur une forme de gouvernement et on peut les citer : la technocratie-la démocratie- autocratie (l'absolutisme ; despotisme), il existe encore d'autres formes de pouvoir et d'autorité. La nécessité politique, économique d'aujourd'hui c'est d'avoir des règles d'éthiques intransigeantes, des règles fortifiées par des lois strictes et soutenues par les responsables La question qui devrait être posé, ce pouvoir en Algérie est il une autorité d'où émane le devoir ou bien l'obligation d'obéissance.la principale fonction du pouvoir étant d'assurer une certaine normalité même asservie de la vie sociale ( conditions matérielles ), la liberté de pensée et d'entreprendre. Chaque pouvoir a en face de lui une résistance (opposition légale ou clandestine) qui est une condition et même un devoir, car comme disait « Locke » le fait d'imposer au peuple plus que nécessaire, une forme d'abus, ou encore l'effet de l'ivresse du pouvoir (El kourssi ey douakh !)Et enfin le culte de la personnalité qui permet selon Locke une proie facile pour la tyrannie, ou bien encore le drame « d'Œdipe- Roi » ou un seul homme qui n'est autre que le souverain soit dans le péché et qui perd sa force et son énergie.par contre un souverain (détenteur de pouvoir) quelque soit la forme du gouvernement des hommes et du gouvernement des choses lorsque règne la justice, tout prospère quand sa conduite est bonne et le peuple est heureux parce que la terre devient fertile et donne tout ce qu'a besoin le peuple, l'école produit les génies pour une meilleurs base matérielle diversifiée et spécialisée... Que la vie soit libre et juste pour tous A. Camus Ainsi ,est défini et constitué le pouvoir de façon générale, de la ,je projette d'aboutir à la conclusion suivante : une résistance et une obéissance sont deux facultés qui relèvent du devoir de l' individu et de la société civile dont l'une c'est la préservation de l'ordre et l'autre garantir la liberté( anti drame d'Œdipe). A partir de cet état de fait, le schéma que je fraye suivant la segmentation de la société algérienne qui est constitué de nationalistes-d' islamistes- de communistes- de laïques- de démocrates- de libéralismes et des ultra libéralismes. Chacun défendent selon sa doctrine la construction d'un état selon les modèles suivants : capitalistes, islamistes, laïques , islamo- capitaliste, socialiste .... Un débat national franc, sincère et constructif, un débat libre, un débat de pensées, un débat philosophique pouvant mener vers une cohésion de la société dans toute sa composante et vers un objectif clair ( vie sociale harmonieuse-liberté dans le cadre des règles universelles –un progrès soutenu).Malheureusement, l' absence de débats cultive une conception et une conscience individualiste et égoïste et même clanique que chacun se croit le nombril du monde c'est-à-dire chacun pense avoir l'anneau de Souleymane. Jusqu'à aujourd'hui le modèle de société, le modèle d'état, le modèle de développement ,et le modèle politique ne sont pas encore résolus par le débat d'idées ce qui nous pousse à avancer en arrière une nouvelle conception que seule la rente peut expliquer cet état de paix sociale, mais devant la chute prochaine de la quantité ou du prix du pétrole, le problème serait résolu autrement sur la scène des places publiques à couteaux tirés. L'absence de dialogue=présence de violence Le génie dure plus longtemps que la beauté. Proverbe Une situation dramatique dont l'Algérie est en train de vivre, le champ politique est frappé de prostration et de torpeur ou la minorité gouverne la majorité, la perte de confiance entre gouvernant –gouverné, la délégitimation de toutes les institutions représentatives (étatiques-sociales-partisanes et syndicales) ajouté à cela tous les organes exécutifs sont en télescopages. Mais le plus grand en dehors de la rente, la situation économique est trop délicate, la rente a crée véritablement une croissance extensive c'est-à-dire une économie sans véritable effet d'entrainement au niveau de la sphère productive( syndrome Hollandais), le taux d'exportation hors hydrocarbure avoisine 3% des recettes en monnaie forte, une seule ville d'Allemagne ou de la hollande exporte plus de toute l'Algérie entière , une chute du prix ou de la production face à une demande toujours croissante satisfaite à 100% de biens et services venus d'ailleurs. Le coté social n'est pas aussi luisant, la corruption, le non droit, la bureaucratie, la déconfiture morale....., font que le système se trouve dans un cul de sac et sa faillite est consommée parce que le personnage( président) ne détient pas la clé magique ,issu lui-même d'une élection propre, transparente et honnête. **John Locke est un philosophe anglais, l'un des principaux précurseurs des Lumières.. Sa théorie politique est l'une de celles qui fondèrent le libéralisme et la notion d'« Etat de Droit». Son influence fut considérable dans ces deux courants de pensée.