Des « interlocuteurs » inconnus briefent encore une fois la presse dite indépendante sur les luttes au sommet. Jusqu'ici sevrés, Tlemçani et consorts sont fiers d'être de nouveau briefés par les services secrets. Ils semblent accepter d'être baladé, la révélation « leur venant sur le cœur ». Quelle manœuvres plus retorses animent cette opération médiatique secrètement inspirée? On nous a fait déjà « fait le coup ». « Le Comité central du parti s'est contenté de valider une décision prise sans doute au sommet du pouvoir. Car, en réalité, Amar Saâdani a été poussé à la démission » écrit la rédaction de TSA-Algérie qui précise « Selon nos sources, il a été limogé par le président Abdelaziz Bouteflika. Le clan présidentiel le soupçonnait d'être sorti du rang pour nouer des alliances politiques « dangereuses » en prévision de la présidentielle de 2019. « Il a noué des relations étroites et intolérables avec Gaid Salah », affirme notre source. Et ce rapprochement entre le patron de l'armée et celui du parti majoritaire n'a pas été du goût du clan présidentiel. Pour ce dernier, ce couple constituait une véritable menace en prévision de la présidentielle de 2019. « Des rapports détaillés ont été transmis au président Bouteflika sur cette alliance suspecte, ce qui a permis au Président de décider », poursuit notre source. « Celui qui contrôle l'armée et le FLN contrôlera le processus de succession », estime notre source. « Il n'est pas question que les choses échappent au clan présidentiel, qui montre avec le limogeage de Saâdani, qu'il veut rester maître de la situation », ajoute la même source. ( La rédaction de TSA-Algérie) « Après l'éviction de Saadani, Quel avenir pour Gaïd Salah? » Dans un article d'El Watan placé sur 8 colonnes à la Une Salima Tlemçani fait parler de mystérieux « interlocuteurs : « Désormais, soulignent ces derniers, le locataire d'El Mouradia «revient en force. Et l'enjeu n'est autre que le rendez-vous de 2019. Visiblement, les jeux de cette échéance de 2019 semblent déjà fermés. Des voix s'élèvent depuis quelques semaines pour soutenir l'option d'un cinquième mandat (…) Tout comme Amar Saadani, le tout-puissant vice-ministre de la Défense nationale serait sur une longue liste de partants, pour ne pas dire de purges, qui garantirait «un scrutin taillé aux mesures du candidat-Président», conclut une de nos sources. » Citons aussi les révélations du journal électronique Algérie-patriotique sur ce ce que pensent mais ne disent pas les ambassades des puissances étrangères. Les sources secrètes font écrire à Karim Bouali que ces ambassades : « vont même jusqu'à prédire la future composition du gouvernement dans le cas où le président Bouteflika ne reconduirait pas Abdelmalek Sellal comme Premier ministre après les législatives. Selon des sources concordantes, le nom du ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, revient avec insistance dans les coulisses des ambassades à Alger et est perçu comme le potentiel futur locataire du Palais du gouvernement. Nos sources expliquent que les officines des principaux pays partenaires de l'Algérie – France, Etats-Unis, Russie, etc. – ne sont néanmoins pas au courant de la décision qui sera prise par le président de la République »